Winston Churchill, homme de mots et d'action était également un homme de lettres, Prix Nobel de littérature en 1953, mais aussi un peintre doué, un art où, comme en politique, il prônait "l'audace". Winston Churchill, homme de mots et d'action était également un homme de lettres, Prix Nobel de littérature en 1953, mais aussi un peintre doué, un art où, comme en politique, il prônait "l'audace". Les Britanniques ont célébré solennellement, vendredi dernier, le cinquantième anniversaire de la mort de Winston Churchill, le "Vieux Lion" qui défia Hitler et dont le courage, l'audace et la pugnacité sont encore cités en exemple au Royaume-Uni et au-delà. Churchill s'est éteint le 24 janvier 1965 à Londres à l'âge de 90 ans et "ce jour-là, c'est l'Empire britannique qui est mort avec lui", écrivait récemment le quotidien Daily Telegraph, signe de l'empreinte de géant que l'ancien Premier ministre et chef de guerre a laissé sur ses compatriotes. Ses funérailles nationales ont eu lieu le 30 janvier 1965 en présence de la reine Elizabeth II. Pour le cinquantième anniversaire de sa mort, des célébrations sont organisées tout au long de l'année au Royaume-Uni avec, en point culminant vendredi, une procession funéraire sur la Tamise. Comme en 1965, lorsque la dépouille de Churchill fut convoyée sur le Havengore, une barge de 26 mètres. Fastueuses et solennelles, ces commémorations témoignent de l'héritage de cet homme connu pour son caractère impétueux, ses cigares et son chapeau melon. Churchill n'a pas manqué son rendez- vous avec l'Histoire : Premier ministre de 1940 à 1945, il mène la Grande- Bretagne à la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, et trouve les mots pour rassembler derrière lui tout un peuple inquiet de la progression des troupes du IIIe Reich dans toute l'Europe. "Nous nous battrons sur les plages. Nous nous battrons sur les terrains de débarquement. Nous nous battrons dans les champs, et dans les rues, nous nous battrons dans les montagnes. Nous ne nous rendrons jamais", lance-t-il ainsi en juin 1940. "Il est parvenu à changer le cours de l'histoire en faisant preuve de leadership à un moment où le pays perdait la foi", estime Randolph Churchill. Objet d'un véritable culte depuis sa mort, Churchill est, pour beaucoup de Britanniques, bien davantage qu'une figure historique, explique Richard Toye, professeur de l'Université d'Exeter, auteur de plusieurs ouvrages sur le "Vieux Lion". "Les gens continuent d'avoir un rapport émotionnel avec lui (...) et certains vivent une attaque contre Churchill comme si elle s'adressait à eux-mêmes", ajoute l'universitaire. La passion Churchill a depuis longtemps dépassé les frontières britanniques et on ne compte plus les hommages aux quatre coins du monde. Dernièrement en France, les élèves de l'Ecole nationale d'administration ont baptisé leur promotion 2014-2015 "Winston- Churchill". Aux Etats-Unis, le Congrès a inauguré en 2013 un buste en bronze du "meilleur ami" de l'Amérique, héros international et pourtant tellement "british". Les Britanniques ont célébré solennellement, vendredi dernier, le cinquantième anniversaire de la mort de Winston Churchill, le "Vieux Lion" qui défia Hitler et dont le courage, l'audace et la pugnacité sont encore cités en exemple au Royaume-Uni et au-delà. Churchill s'est éteint le 24 janvier 1965 à Londres à l'âge de 90 ans et "ce jour-là, c'est l'Empire britannique qui est mort avec lui", écrivait récemment le quotidien Daily Telegraph, signe de l'empreinte de géant que l'ancien Premier ministre et chef de guerre a laissé sur ses compatriotes. Ses funérailles nationales ont eu lieu le 30 janvier 1965 en présence de la reine Elizabeth II. Pour le cinquantième anniversaire de sa mort, des célébrations sont organisées tout au long de l'année au Royaume-Uni avec, en point culminant vendredi, une procession funéraire sur la Tamise. Comme en 1965, lorsque la dépouille de Churchill fut convoyée sur le Havengore, une barge de 26 mètres. Fastueuses et solennelles, ces commémorations témoignent de l'héritage de cet homme connu pour son caractère impétueux, ses cigares et son chapeau melon. Churchill n'a pas manqué son rendez- vous avec l'Histoire : Premier ministre de 1940 à 1945, il mène la Grande- Bretagne à la victoire dans la Seconde Guerre mondiale, et trouve les mots pour rassembler derrière lui tout un peuple inquiet de la progression des troupes du IIIe Reich dans toute l'Europe. "Nous nous battrons sur les plages. Nous nous battrons sur les terrains de débarquement. Nous nous battrons dans les champs, et dans les rues, nous nous battrons dans les montagnes. Nous ne nous rendrons jamais", lance-t-il ainsi en juin 1940. "Il est parvenu à changer le cours de l'histoire en faisant preuve de leadership à un moment où le pays perdait la foi", estime Randolph Churchill. Objet d'un véritable culte depuis sa mort, Churchill est, pour beaucoup de Britanniques, bien davantage qu'une figure historique, explique Richard Toye, professeur de l'Université d'Exeter, auteur de plusieurs ouvrages sur le "Vieux Lion". "Les gens continuent d'avoir un rapport émotionnel avec lui (...) et certains vivent une attaque contre Churchill comme si elle s'adressait à eux-mêmes", ajoute l'universitaire. La passion Churchill a depuis longtemps dépassé les frontières britanniques et on ne compte plus les hommages aux quatre coins du monde. Dernièrement en France, les élèves de l'Ecole nationale d'administration ont baptisé leur promotion 2014-2015 "Winston- Churchill". Aux Etats-Unis, le Congrès a inauguré en 2013 un buste en bronze du "meilleur ami" de l'Amérique, héros international et pourtant tellement "british".