Dure campagne électorale dans le nord-est du Nigeria où une bombe a explosé à la sortie d'un meeting du président Goodluck Jonathan, dans un stade de Gombe, lundi 2 février. Deux femmes kamikazes seraient à l'origine de l'attentat, selon les secours. Au total, 18 personnes ont été blessées et sont soignées à l'hôpital général de Gombe. Dure campagne électorale dans le nord-est du Nigeria où une bombe a explosé à la sortie d'un meeting du président Goodluck Jonathan, dans un stade de Gombe, lundi 2 février. Deux femmes kamikazes seraient à l'origine de l'attentat, selon les secours. Au total, 18 personnes ont été blessées et sont soignées à l'hôpital général de Gombe. "Il est difficile de dire combien de personnes ont été atteintes, à cause de la panique engendrée par la foule immense qui tentait de quitter les lieux, de peur qu'une seconde explosion ne survienne", a précisé Mohammed Bolari, un témoin, qui dit que l'explosion est survenue à 15 h 10 (16 h 10 à Paris), quelques minutes après le départ du chef de l'Etat. Selon un journaliste présent sur place, qui a requis l'anonymat, des émeutes ont secoué la ville peu après l'explosion. Les jeunes "criaient et ils dénonçaient la venue du président, car, selon eux, c'est à cause de lui qu'il y a eu une attaque", a-til raconté. M. Jonathan, candidat à sa réélection le 14 février, était à Gombe, la capitale de l'Etat du même nom, pour y rencontrer les militants du Parti démocratique populaire (PDP), au pouvoir. La ville avait déjà été la cible, dimanche, d'un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire, attentat qui a fait au moins cinq morts. Celui-ci n'a pas été revendiqué, mais le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attaques en plusieurs endroits du Nord-Est ces derniers jours, a souvent pris pour cible les symboles des forces de l'ordre. "Il est difficile de dire combien de personnes ont été atteintes, à cause de la panique engendrée par la foule immense qui tentait de quitter les lieux, de peur qu'une seconde explosion ne survienne", a précisé Mohammed Bolari, un témoin, qui dit que l'explosion est survenue à 15 h 10 (16 h 10 à Paris), quelques minutes après le départ du chef de l'Etat. Selon un journaliste présent sur place, qui a requis l'anonymat, des émeutes ont secoué la ville peu après l'explosion. Les jeunes "criaient et ils dénonçaient la venue du président, car, selon eux, c'est à cause de lui qu'il y a eu une attaque", a-til raconté. M. Jonathan, candidat à sa réélection le 14 février, était à Gombe, la capitale de l'Etat du même nom, pour y rencontrer les militants du Parti démocratique populaire (PDP), au pouvoir. La ville avait déjà été la cible, dimanche, d'un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire, attentat qui a fait au moins cinq morts. Celui-ci n'a pas été revendiqué, mais le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attaques en plusieurs endroits du Nord-Est ces derniers jours, a souvent pris pour cible les symboles des forces de l'ordre.