Le Maroc nous fourgue de la drogue, c'est connu depuis longtemps. Les appels d'Alger au voisin de l'Est ne sont pas entendus. Toutefois, l'activité des narcotrafiquants a baissé en 2014 par rapport à 2013. Le Maroc nous fourgue de la drogue, c'est connu depuis longtemps. Les appels d'Alger au voisin de l'Est ne sont pas entendus. Toutefois, l'activité des narcotrafiquants a baissé en 2014 par rapport à 2013. Le dispositif sécuritaire mis en place par l'Algérie au niveau des frontières communes a gêné "la mobilité" des "fournisseurs" venant du Maroc. Ce sont, pratiquement, les chômeurs qui s'adonnent en Algérie à cette activité prohibée. C ' est connu universellement ! Le Maroc est un grand producteur de drogue, notamment la résine de cannabis au grand malheur de son voisin de l'Est, l'Algérie. Les relations algéro-marocaines étant ce qu'elles sont, souvent tendues, le Makhzen, « ferme » les yeux au niveau de ses frontières sur un trafic qui prend au fil des ans une ampleur sans précédent. L'Algérie ne cesse d'interpeller les autorités marocaines sur leur devoir de « vigilance » sur tout le tracé de la frontière commune, sans toutefois percevoir un retour d'écoute aux appels lancés à partir d'Alger. L'année 2014 ne déroge pas à la règle. Toutefois, le renforcement du dispositif sécuritaire aux frontières a contraint les narcotrafiquants a réduire leurs activités. Les quantités de résine de cannabis saisies en 2014, se sont élevées à près de 182 tonnes, contre plus de 211 tonnes saisie en 2013, soit une baisse de 13 % de quantités saisies. La totalité des quantités de résine de cannabis saisies, qui représente la plus grande quantité des drogues saisies en Algérie, provient du pays voisin, le Maroc, a révélé vendredi dernier le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Benhalla, qui précise que le bilan des services de luttes de l'année 2014, laisse constater que « 80,80 % du cannabis saisi ont été enregistrés dans la région ouest du pays ». Un chiffre qui renseigne sur le flux de ce produit nocif sur la santé des citoyens : « Plus de 105 tonnes de ce type de drogue ont été saisies aux frontières », a révélé le premier responsable de l'ONDLT, soulignant que l'Algérie « a toujours mené des politiques de prévention et de lutte contre le trafic de drogue, afin de protéger la santé de la population de ce fléau ». Des politiques qui mobilisent des moyens humains, matériels et financiers qui pèsent énormément sur le budget de l'Etat. 1.050.612 comprimés psychotropes saisis en Algérie en 2014 Autre danger, mais qui nous vient des région du Sahel : les substances psychotropes. Plus d'un million de comprimés de substances psychotropes ont été saisis en Algérie durant l'année 2014, enregistrant une baisse de 10,66 % par rapport à l'année 2013. Ce chiffre a été révélé, vendredi dernier, par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), que cite l'APS. « Au total 1.050.612 comprimés de substances psychotropes de différentes marques ont été saisis en Algérie, durant l'année 2014, contre 1.175.974 comprimés saisies en 2013, avec une baisse de 125.362 comprimés saisis », a précisé à l'APS, le directeur général de l'office, Mohamed Benhalla qui explique que « les substances psychotropes saisies démontrent que les trafiquants de drogues font transiter ces substances par les pays du Sahel passant par les frontières sud du pays à destination des pays de l'Europe ». Selon le Dg de l'ONLDT, « un taux de 50,11% de substances psychotropes saisies en 2014, a été enregistré dans la région sud du pays ». 136.691 comprimés ont été saisis à Tamanrasset, alors que 206.639 autres ont été saisis à Ghardaïa et 128.917 comprimés à Adrar. Une partie de ces substances transitant par l'Algérie était « destinée pour la consommation locale », indique Mohamed Benhalla soulignant que « 650.952 comprimés de substances psychotropes ont été saisies à l'intérieur du pays ». « Au total 15.448 personnes ont été impliquées dans des affaires liées à la drogue en 2014, dont 10.648 sont sans profession, 2.218 sont des employés et 195 sont des étudiants », a-t-on précisé de même source en se référant au bilan des trois services de lutte (Douanes- Gendarmerie nationale-DGSN). D'autre part, le même bilan a démontré que parmi le total des personnes impliquées et interpellées, il a été recensé 183 étrangers dont 72 Nigériens, 40 Maliens, 21 Marocains et 2 Français. Le dispositif sécuritaire mis en place par l'Algérie au niveau des frontières communes a gêné "la mobilité" des "fournisseurs" venant du Maroc. Ce sont, pratiquement, les chômeurs qui s'adonnent en Algérie à cette activité prohibée. C ' est connu universellement ! Le Maroc est un grand producteur de drogue, notamment la résine de cannabis au grand malheur de son voisin de l'Est, l'Algérie. Les relations algéro-marocaines étant ce qu'elles sont, souvent tendues, le Makhzen, « ferme » les yeux au niveau de ses frontières sur un trafic qui prend au fil des ans une ampleur sans précédent. L'Algérie ne cesse d'interpeller les autorités marocaines sur leur devoir de « vigilance » sur tout le tracé de la frontière commune, sans toutefois percevoir un retour d'écoute aux appels lancés à partir d'Alger. L'année 2014 ne déroge pas à la règle. Toutefois, le renforcement du dispositif sécuritaire aux frontières a contraint les narcotrafiquants a réduire leurs activités. Les quantités de résine de cannabis saisies en 2014, se sont élevées à près de 182 tonnes, contre plus de 211 tonnes saisie en 2013, soit une baisse de 13 % de quantités saisies. La totalité des quantités de résine de cannabis saisies, qui représente la plus grande quantité des drogues saisies en Algérie, provient du pays voisin, le Maroc, a révélé vendredi dernier le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Benhalla, qui précise que le bilan des services de luttes de l'année 2014, laisse constater que « 80,80 % du cannabis saisi ont été enregistrés dans la région ouest du pays ». Un chiffre qui renseigne sur le flux de ce produit nocif sur la santé des citoyens : « Plus de 105 tonnes de ce type de drogue ont été saisies aux frontières », a révélé le premier responsable de l'ONDLT, soulignant que l'Algérie « a toujours mené des politiques de prévention et de lutte contre le trafic de drogue, afin de protéger la santé de la population de ce fléau ». Des politiques qui mobilisent des moyens humains, matériels et financiers qui pèsent énormément sur le budget de l'Etat. 1.050.612 comprimés psychotropes saisis en Algérie en 2014 Autre danger, mais qui nous vient des région du Sahel : les substances psychotropes. Plus d'un million de comprimés de substances psychotropes ont été saisis en Algérie durant l'année 2014, enregistrant une baisse de 10,66 % par rapport à l'année 2013. Ce chiffre a été révélé, vendredi dernier, par l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), que cite l'APS. « Au total 1.050.612 comprimés de substances psychotropes de différentes marques ont été saisis en Algérie, durant l'année 2014, contre 1.175.974 comprimés saisies en 2013, avec une baisse de 125.362 comprimés saisis », a précisé à l'APS, le directeur général de l'office, Mohamed Benhalla qui explique que « les substances psychotropes saisies démontrent que les trafiquants de drogues font transiter ces substances par les pays du Sahel passant par les frontières sud du pays à destination des pays de l'Europe ». Selon le Dg de l'ONLDT, « un taux de 50,11% de substances psychotropes saisies en 2014, a été enregistré dans la région sud du pays ». 136.691 comprimés ont été saisis à Tamanrasset, alors que 206.639 autres ont été saisis à Ghardaïa et 128.917 comprimés à Adrar. Une partie de ces substances transitant par l'Algérie était « destinée pour la consommation locale », indique Mohamed Benhalla soulignant que « 650.952 comprimés de substances psychotropes ont été saisies à l'intérieur du pays ». « Au total 15.448 personnes ont été impliquées dans des affaires liées à la drogue en 2014, dont 10.648 sont sans profession, 2.218 sont des employés et 195 sont des étudiants », a-t-on précisé de même source en se référant au bilan des trois services de lutte (Douanes- Gendarmerie nationale-DGSN). D'autre part, le même bilan a démontré que parmi le total des personnes impliquées et interpellées, il a été recensé 183 étrangers dont 72 Nigériens, 40 Maliens, 21 Marocains et 2 Français.