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Poésie et sobriété...
Exposition d'arts plastiques de fatiha bisker
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2015

Paisibles ou mystérieuses, sombres ou lumineuses, méditant avec obsession sur la couleur ou fixant sur la toile des scènes furtives et hallucinées, les oeuvres de l'artiste peintre Fatiha Bisker plongent le visiteur dans un univers ou poésie et sobriété sont les maîtres mots.
Paisibles ou mystérieuses, sombres ou lumineuses, méditant avec obsession sur la couleur ou fixant sur la toile des scènes furtives et hallucinées, les oeuvres de l'artiste peintre Fatiha Bisker plongent le visiteur dans un univers ou poésie et sobriété sont les maîtres mots.
Réunis sous le titre "Emotion plurielle", une soixantaine de tableaux sont exposés jusqu'au 28 février au Palais de la culture à Alger, offrant une occasion de découvrir ou de redécouvrir le regard particulier de cette artiste qui mêle étrangeté des atmosphères et simplicité des formes et des traits.
Agencées dans l'espace de la galerie Baya par catégorie de couleurs, ces toiles, des huiles abstraites en majorité, explorent une multitude de thèmes et d'ambiances : paysages crépusculaires, rêves ocres, ciels azurés et autres fonds marins constituent l'essentiel de la palette proposée par l'artiste. En plus de ces explorations chromatiques, Fatiha Bisker propose également des toiles plus impressionnistes titrées Violoniste, Sommeil ou encore Je me met à rêver, dont le point commun est la présence de personnages aux traits flous et indécis.
Dans ses aquarelles, vingt quatre au total, Fatiha Bisker va plus loin dans l'étrangeté : les figures humaines, animales et les plantes apparaissent désormais dans un espace totalement blanc. L'absence de fioritures rappelle, la naïveté et la maladresse en moins, des dessins d'enfants. Pour obtenir ces tableaux poétiques et méditatifs, Fathia Bisker n'hésite pas à multiplier les sources d'inspiration qu'elle aborde avec la même simplicité.
Elle peut autant, explique-t-elle, développer une réflexion sur le mouvement et l'invisible à partir de la rencontre d'une femme portant un objet lourd dans la rue, par exemple, qu'entamer un dialogue avec Picasso, en peignant des nus inspirés par une de oeuvres du Maître. Privilégiant l'émotion aux qualifications savantes en peinture, cette ancienne élève du grand Mohamed Issiakhem, a d'ailleurs choisi de ne pas dater les toiles qu'elle expose pour, justifie- t-elle en substance, laisser plus de liberté aux visiteurs.
Diplômée des Beaux-arts dans les années 70, Fatiha Bisker participe depuis les années 80 à de nombreuses expositions collectives en Algérie et à l'étranger. En plus de son travail de peintre, elle a également exercé en tant que journaliste, notamment à l'hebdomadaire Algérie Actualité.
Réunis sous le titre "Emotion plurielle", une soixantaine de tableaux sont exposés jusqu'au 28 février au Palais de la culture à Alger, offrant une occasion de découvrir ou de redécouvrir le regard particulier de cette artiste qui mêle étrangeté des atmosphères et simplicité des formes et des traits.
Agencées dans l'espace de la galerie Baya par catégorie de couleurs, ces toiles, des huiles abstraites en majorité, explorent une multitude de thèmes et d'ambiances : paysages crépusculaires, rêves ocres, ciels azurés et autres fonds marins constituent l'essentiel de la palette proposée par l'artiste. En plus de ces explorations chromatiques, Fatiha Bisker propose également des toiles plus impressionnistes titrées Violoniste, Sommeil ou encore Je me met à rêver, dont le point commun est la présence de personnages aux traits flous et indécis.
Dans ses aquarelles, vingt quatre au total, Fatiha Bisker va plus loin dans l'étrangeté : les figures humaines, animales et les plantes apparaissent désormais dans un espace totalement blanc. L'absence de fioritures rappelle, la naïveté et la maladresse en moins, des dessins d'enfants. Pour obtenir ces tableaux poétiques et méditatifs, Fathia Bisker n'hésite pas à multiplier les sources d'inspiration qu'elle aborde avec la même simplicité.
Elle peut autant, explique-t-elle, développer une réflexion sur le mouvement et l'invisible à partir de la rencontre d'une femme portant un objet lourd dans la rue, par exemple, qu'entamer un dialogue avec Picasso, en peignant des nus inspirés par une de oeuvres du Maître. Privilégiant l'émotion aux qualifications savantes en peinture, cette ancienne élève du grand Mohamed Issiakhem, a d'ailleurs choisi de ne pas dater les toiles qu'elle expose pour, justifie- t-elle en substance, laisser plus de liberté aux visiteurs.
Diplômée des Beaux-arts dans les années 70, Fatiha Bisker participe depuis les années 80 à de nombreuses expositions collectives en Algérie et à l'étranger. En plus de son travail de peintre, elle a également exercé en tant que journaliste, notamment à l'hebdomadaire Algérie Actualité.


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