Le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi a fui samedi la capitale yéménite, où il était assigné à résidence par la puissante milice chiite au pouvoir à Sanaa, plongeant le pays encore un peu plus dans l'inconnu. Le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi a fui samedi la capitale yéménite, où il était assigné à résidence par la puissante milice chiite au pouvoir à Sanaa, plongeant le pays encore un peu plus dans l'inconnu. Appuyé par l'Occident et l'Onu, M. Hadi a trouvé refuge à Aden, dans le sud du pays, après que des membres de sa garde eurent réussi à l'exfiltrer de sa maison, selon son conseiller. Ce dernier a précisé que M. Hadi devrait s'adresser à la nation sous 48 heures dans une allocution télévisée, mais cette annonce a été contestée par un autre proche du président démissionnaire. Son conseiller a indiqué que M. Hadi allait appeler le Parlement à se réunir à Aden - qui échappe comme la plupart des régions du Sud au contrôle des miliciens - et qu'il "restait le président légitime et avait démissionné sous la pression des Houthis". M. Hadi avait présenté sa démission le 22 janvier, en même temps que son Premier ministre Khaled Bahah, alors que les miliciens chiites s'étaient emparés deux jours plus tôt de bâtiments officiels, dont le palais présidentiel, prenant ainsi le contrôle total de Sanaa. Les deux hommes avaient été ensuite assignés à résidence et on ignore le sort de M. Bahah. Appuyé par l'Occident et l'Onu, M. Hadi a trouvé refuge à Aden, dans le sud du pays, après que des membres de sa garde eurent réussi à l'exfiltrer de sa maison, selon son conseiller. Ce dernier a précisé que M. Hadi devrait s'adresser à la nation sous 48 heures dans une allocution télévisée, mais cette annonce a été contestée par un autre proche du président démissionnaire. Son conseiller a indiqué que M. Hadi allait appeler le Parlement à se réunir à Aden - qui échappe comme la plupart des régions du Sud au contrôle des miliciens - et qu'il "restait le président légitime et avait démissionné sous la pression des Houthis". M. Hadi avait présenté sa démission le 22 janvier, en même temps que son Premier ministre Khaled Bahah, alors que les miliciens chiites s'étaient emparés deux jours plus tôt de bâtiments officiels, dont le palais présidentiel, prenant ainsi le contrôle total de Sanaa. Les deux hommes avaient été ensuite assignés à résidence et on ignore le sort de M. Bahah.