Le MSP n'est pas à l'abri d'une nouvelle crise interne majeure. Bouguerra Soltani en serait alors le principal instigateur. Car toutes les déclarations de Bouguerra Soltani confirment un certain malaise au sein de ce mouvement politique. Le MSP n'est pas à l'abri d'une nouvelle crise interne majeure. Bouguerra Soltani en serait alors le principal instigateur. Car toutes les déclarations de Bouguerra Soltani confirment un certain malaise au sein de ce mouvement politique. En effet et alors que le MSP, sous la houlette de Abderazak Mokri, est devenu un élément clé de l'opposition, Bouguerra Soltani, lui, ne semble pas du tout apprécier cette nouvelle tendance d'un parti, dont le nom est longtemps resté associé au pouvoir à travers sa participation au gouvernement durant 17 ans ainsi que son appartenance à l'Alliance présidentielle de 1999 à 2012. Il ne craint d'ailleurs pas de le dire tout haut prouvant ainsi une volonté, désormais clairement affichée, de ramener le MSP dans le giron du pouvoir. « Des parties instrumentalisent le parti dans la confrontation avec le pouvoir » a indiqué hier Bouguerra Soltani dans une interview accordée à un quotidien national arabophone. En termes plus clairs Abderazak Mokri et la nouvelle équipe aux commandes de cette formation politique n'expriment pas la volonté des militants et des cadres du parti en adoptant cette démarche d'opposition au pouvoir. Or, comme c'est le cas de tous les observateurs, Bouguerra n'ignore pas que cette nouvelle ligne de conduite politique, a été entérinée par le dernier congrès du parti. Un congrès qui a mis, par voie de conséquence, fin à « l'alliance » du mouvement avec le pouvoir. Cette alliance, entamée dans les années 90, s'est notamment matérialisée par la participation du MSP à tous les gouvernements de 1996 à 2012. Le MSP a de même intégré l'Alliance présidentielle en 1999 à 2012 en compagnie du FLN et du RND. Ce triumvirat a constitué le socle sur lequel s'est adossé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour mettre en chantier son programme. Dans cette même interview Bouguerra Soltani se dit être « prêt à accepter un poste de ministre au sein du gouvernement ». Pour rappel il a fait longtemps partie de l'exécutif et ce même lorsqu'il dirigeait le MSP. Il n'a dû se résigner à quitter le gouvernement que parce que la pression des militants et cadres du MSP était trop forte. A l'évidence, à travers ces sorties médiatiques, Bouguerra Soltani veut adresser un message au pouvoir selon lequel il serait prêt à faire scission d'avec le MSP en cas d'une contrepartie conséquente. L'ancien président du MSP, et c'est un secret de polichinelle, n'a jamais caché sa préférence pour la politique participationniste, contrairement à son successeur, Abderazak Mokri, qui a longtemps milité au sein du mouvement pour une rupture avec le pouvoir afin de rejoindre l'opposition. Et c'est ce qui fut fait dès son accession à la présidence du mouvement. Le MSP milite au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), dont il est d'ailleurs un élément clé. La CNLTD a, pour rappel, boycotté l'élection présidentielle de 2014 en affichant ouvertement son opposition pour le 4e mandat du président Bouteflika. Depuis, le MSP semble s'être définitivement amarré à l'opposition même si cette démarche n'agrée pas un courant minoritaire au sein du mouvement. C'est ce courant participationniste, que dirige d'ailleurs Bouguerra Soltani, qui fait de la résistance en se distinguant par des positions antinomiques avec celles adoptées par la direction du mouvement. L'exemple de la participation de Bouguerra Soltani aux consultations du FFS à propos de la conférence nationale de consensus est, à ce titre, fort édifiant. Pour les observateurs avertis cette attitude ne trompe pas sur les intentions réelles de Bouguerra Soltani. Ce dernier est peut-être en train de préparer une nouvelle scission au sein du MSP En effet et alors que le MSP, sous la houlette de Abderazak Mokri, est devenu un élément clé de l'opposition, Bouguerra Soltani, lui, ne semble pas du tout apprécier cette nouvelle tendance d'un parti, dont le nom est longtemps resté associé au pouvoir à travers sa participation au gouvernement durant 17 ans ainsi que son appartenance à l'Alliance présidentielle de 1999 à 2012. Il ne craint d'ailleurs pas de le dire tout haut prouvant ainsi une volonté, désormais clairement affichée, de ramener le MSP dans le giron du pouvoir. « Des parties instrumentalisent le parti dans la confrontation avec le pouvoir » a indiqué hier Bouguerra Soltani dans une interview accordée à un quotidien national arabophone. En termes plus clairs Abderazak Mokri et la nouvelle équipe aux commandes de cette formation politique n'expriment pas la volonté des militants et des cadres du parti en adoptant cette démarche d'opposition au pouvoir. Or, comme c'est le cas de tous les observateurs, Bouguerra n'ignore pas que cette nouvelle ligne de conduite politique, a été entérinée par le dernier congrès du parti. Un congrès qui a mis, par voie de conséquence, fin à « l'alliance » du mouvement avec le pouvoir. Cette alliance, entamée dans les années 90, s'est notamment matérialisée par la participation du MSP à tous les gouvernements de 1996 à 2012. Le MSP a de même intégré l'Alliance présidentielle en 1999 à 2012 en compagnie du FLN et du RND. Ce triumvirat a constitué le socle sur lequel s'est adossé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour mettre en chantier son programme. Dans cette même interview Bouguerra Soltani se dit être « prêt à accepter un poste de ministre au sein du gouvernement ». Pour rappel il a fait longtemps partie de l'exécutif et ce même lorsqu'il dirigeait le MSP. Il n'a dû se résigner à quitter le gouvernement que parce que la pression des militants et cadres du MSP était trop forte. A l'évidence, à travers ces sorties médiatiques, Bouguerra Soltani veut adresser un message au pouvoir selon lequel il serait prêt à faire scission d'avec le MSP en cas d'une contrepartie conséquente. L'ancien président du MSP, et c'est un secret de polichinelle, n'a jamais caché sa préférence pour la politique participationniste, contrairement à son successeur, Abderazak Mokri, qui a longtemps milité au sein du mouvement pour une rupture avec le pouvoir afin de rejoindre l'opposition. Et c'est ce qui fut fait dès son accession à la présidence du mouvement. Le MSP milite au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD), dont il est d'ailleurs un élément clé. La CNLTD a, pour rappel, boycotté l'élection présidentielle de 2014 en affichant ouvertement son opposition pour le 4e mandat du président Bouteflika. Depuis, le MSP semble s'être définitivement amarré à l'opposition même si cette démarche n'agrée pas un courant minoritaire au sein du mouvement. C'est ce courant participationniste, que dirige d'ailleurs Bouguerra Soltani, qui fait de la résistance en se distinguant par des positions antinomiques avec celles adoptées par la direction du mouvement. L'exemple de la participation de Bouguerra Soltani aux consultations du FFS à propos de la conférence nationale de consensus est, à ce titre, fort édifiant. Pour les observateurs avertis cette attitude ne trompe pas sur les intentions réelles de Bouguerra Soltani. Ce dernier est peut-être en train de préparer une nouvelle scission au sein du MSP