Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) est de nouveau confronté aux peurs des dissensions internes. Son président, Abderrazak Mokri, en a fait état de manière claire. Sur son compte facebook Makri a en effet laissé clairement entendre que des cadres dirigeants du mouvement pourraient succomber aux chants des sirènes. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) est de nouveau confronté aux peurs des dissensions internes. Son président, Abderrazak Mokri, en a fait état de manière claire. Sur son compte facebook Makri a en effet laissé clairement entendre que des cadres dirigeants du mouvement pourraient succomber aux chants des sirènes. Le président du MSP faisait allusion aux pressions émanant du pouvoir qui veut appâter des cadres du mouvement afin qu'ils rompent avec la ligne politique du parti et rejoindre par conséquent ses rangs. Pour beaucoup d'observateurs cette déclaration de Mokri est l'expression d'un nouveau malaise que traverse le mouvement islamiste. Une partie de l'encadrement du parti, certes minoritaire, n'a jamais totalement avalisé la nouvelle orientation politique du mouvement cher à feu Mahfoudh Nahnah. Lors de son dernier congrès, voire même un peu avant, le MSP a rompu les amarres avec l'alliance presidentielle d'abord avant de quitter la coalition gouvernementale, par la suite. Cette déclaration du président du MSP intervient au lendemain de l'élection présidentielle remportées haut la main par le président Abdelaziz Bouteflika. Au lendemain de cette victoire l'ancien président du mouvement, Bouguerra Soltani, a déclaré qu'il va présenter ses félicitations au président Bouteflika ainsi que quelques conseils. Abderrazak Mokri n'a, apparemment, pas apprécié cette position de son prédécesseur à la tête du mouvement. Il craint ainsi une nouvelle offensive des partisans du retour dans le giron du pouvoir, ceux-là même qui n'ont pas accepté la rupture avec la collation gouvernementale et l'Alliance présidentielle. Ces derniers ont été battus lors du dernier congrès puisque leur représentant, Abderahmane Saidi, a été battu par Makri. Tout deux étant candidats au poste de président du mouvement, mais lors du vote, les membres du Madjliss Echoura ont presque plébiscité Mokri qui a raflé la mise en battant très largement son rival. Mokri, qui a longtemps milité contre la ligne participationniste, a enregistré une large victoire et le MSP est passé à l'opposition après une alliance avec le pouvoir qui a duré presque deux décennies. Le MSP a soutenu le président Bouteflika depuis 1999. Il a fait partie de la coalition gouvernementale depuis 1996 avant de la quitter en 2012, au lendemain des élections législatives. Cette orientation de la ligne politique du mouvement a été, pour rappel à l'origine d'une nouvelle scission. Des cadres et des militants ont alors quitté le mouvement avec armes et bagages pour créer le parti de TAJ que préside Amar Ghoul. A la veille de l'élection présidentielle un vif débat interne a eu lieu au MSP opposant les partisans du boycott à ceux de la participation. Encore une fois, c'est la ligne incarnée par l'actuel président, Abderazak Mokri, qui l'a emporté. Mokri a suspecté l'ancien président Bouguerra Soltani de vouloir amener le mouvement vers la participation au scrutin et, pourquoi pas, d'être le candidat du mouvement. Ce soupçon s'et renforcé lorsque, après la décision de boycott, Bouguerra s'est empressé d'aller rencontrer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal et le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz. Le mouvement a rejoint une coalition de partis et de personnalités qui militait pour le boycott de l'élection présidentielle. Décidément au MSP le malaise et la suspicion sont devenus chromiques. Le président du MSP faisait allusion aux pressions émanant du pouvoir qui veut appâter des cadres du mouvement afin qu'ils rompent avec la ligne politique du parti et rejoindre par conséquent ses rangs. Pour beaucoup d'observateurs cette déclaration de Mokri est l'expression d'un nouveau malaise que traverse le mouvement islamiste. Une partie de l'encadrement du parti, certes minoritaire, n'a jamais totalement avalisé la nouvelle orientation politique du mouvement cher à feu Mahfoudh Nahnah. Lors de son dernier congrès, voire même un peu avant, le MSP a rompu les amarres avec l'alliance presidentielle d'abord avant de quitter la coalition gouvernementale, par la suite. Cette déclaration du président du MSP intervient au lendemain de l'élection présidentielle remportées haut la main par le président Abdelaziz Bouteflika. Au lendemain de cette victoire l'ancien président du mouvement, Bouguerra Soltani, a déclaré qu'il va présenter ses félicitations au président Bouteflika ainsi que quelques conseils. Abderrazak Mokri n'a, apparemment, pas apprécié cette position de son prédécesseur à la tête du mouvement. Il craint ainsi une nouvelle offensive des partisans du retour dans le giron du pouvoir, ceux-là même qui n'ont pas accepté la rupture avec la collation gouvernementale et l'Alliance présidentielle. Ces derniers ont été battus lors du dernier congrès puisque leur représentant, Abderahmane Saidi, a été battu par Makri. Tout deux étant candidats au poste de président du mouvement, mais lors du vote, les membres du Madjliss Echoura ont presque plébiscité Mokri qui a raflé la mise en battant très largement son rival. Mokri, qui a longtemps milité contre la ligne participationniste, a enregistré une large victoire et le MSP est passé à l'opposition après une alliance avec le pouvoir qui a duré presque deux décennies. Le MSP a soutenu le président Bouteflika depuis 1999. Il a fait partie de la coalition gouvernementale depuis 1996 avant de la quitter en 2012, au lendemain des élections législatives. Cette orientation de la ligne politique du mouvement a été, pour rappel à l'origine d'une nouvelle scission. Des cadres et des militants ont alors quitté le mouvement avec armes et bagages pour créer le parti de TAJ que préside Amar Ghoul. A la veille de l'élection présidentielle un vif débat interne a eu lieu au MSP opposant les partisans du boycott à ceux de la participation. Encore une fois, c'est la ligne incarnée par l'actuel président, Abderazak Mokri, qui l'a emporté. Mokri a suspecté l'ancien président Bouguerra Soltani de vouloir amener le mouvement vers la participation au scrutin et, pourquoi pas, d'être le candidat du mouvement. Ce soupçon s'et renforcé lorsque, après la décision de boycott, Bouguerra s'est empressé d'aller rencontrer le Premier ministre, Abdelmalek Sellal et le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz. Le mouvement a rejoint une coalition de partis et de personnalités qui militait pour le boycott de l'élection présidentielle. Décidément au MSP le malaise et la suspicion sont devenus chromiques.