Bouguerra Soltani est de retour sur la scène nationale. En effet, quelque peu en retrait de la scène depuis qu'il a quitté la présidence du MSP au profit de Abderazak Mokri, Bouguerra Soltani est de nouveau sous les feux de la rampe. L'ex-président du MSP s'est en effet rendu hier au siège du FFS où il a rencontré une délégation de ce parti. Bouguerra Soltani est de retour sur la scène nationale. En effet, quelque peu en retrait de la scène depuis qu'il a quitté la présidence du MSP au profit de Abderazak Mokri, Bouguerra Soltani est de nouveau sous les feux de la rampe. L'ex-président du MSP s'est en effet rendu hier au siège du FFS où il a rencontré une délégation de ce parti. Une rencontre qui entre dans le cadre des consultations que mène le plus vieux parti de l'opposition dans l'optique de la conférence nationale de consensus pour laquelle il a déjà rencontré de nombreux partis politiques, des syndicats et des personnalités. Le FFS n'a pas donné les raisons qui l'ont amené à inscrire Bouguerra Soltani dans l'agenda de ses rencontres, mais il est clair que l'ancien président du MSP est considéré comme une personnalité nationale. Un statut qui sied parfaitement à l'ambition de Bouguerra Soltani qui cherche à dépasser le cadre étroit de son parti politique, notamment après avoir cédé le fauteuil de la présidence à Abderazak Mokri. En attestent ses déclarations médiatiques qui déroutent quelquefois les observateurs, ce d'autant qu'elles paraîssent en contradiction avec les positions du MSP. Ainsi la rencontre en elle-même fait déjà grincer des dents au sein du MSP. En effet, selon des sources concordantes, de nombreux membres de la direction politique du mouvement voient d'un mauvais oeil cette « intrusion » de Bouguerra Soltani qui ne fait que conforter la démarche du FFS. Or la position du MSP est de plus en plus suspicieuse voire même hostile à l'égard de cette initiative politique du FFS. Car le mouvement que préside Abderazak Mokri s'est démarqué de cette démarche. « Cette initiative n'apporte rien de nouveau » a indiqué Mokri à l'issue de la rencontre qu'il a eue avec une délégation du FFS lorsque ce dernier a entamé les consultations autour de son initiative, il y a déjà une quinzaine de jours Mais, depuis, cette position est allée se radicalisant. Le MSP, membre de la CNLTD, épouse la position de cette dernière qui est franchement hostile à la démarche du FFS. Ce dernier est en effet accusé de faire le jeu du pouvoir. Selon la CNLTD le pouvoir « après avoir échoué dans les prétendues consultations sur la Constitution dont les résultats ne sont pas connues à ce jour, continue à oeuvrer par des voies détournées à attirer la classe politique consciente à de nouvelles consultations vaines et qui ont commencé dernièrement ». Il est ainsi clairement fait allusion à l'initiative du FFS. Aussi la rencontre entre le FFS et Bouguerra Soltani suscite moult interrogations au sein du MSP. En prenant une position à l'opposé de son parti Bouguerra Soltani laisse clairement penser qu'il y a de divergences internes qui secouent le mouvement à propos de la conférence national de consensus. Bouguerra Soltani a d'ailleurs critiqué la position du CNLTD et partant celle de son parti. Il a estimé, en effet, que cette opposition a rendu un jugement hâtif sur cette initiative. Cela dit le FFS, qui s'est défendu d'être au service du pouvoir, poursuit ses consultations et tient, plus que jamais, à son initiative. Une rencontre qui entre dans le cadre des consultations que mène le plus vieux parti de l'opposition dans l'optique de la conférence nationale de consensus pour laquelle il a déjà rencontré de nombreux partis politiques, des syndicats et des personnalités. Le FFS n'a pas donné les raisons qui l'ont amené à inscrire Bouguerra Soltani dans l'agenda de ses rencontres, mais il est clair que l'ancien président du MSP est considéré comme une personnalité nationale. Un statut qui sied parfaitement à l'ambition de Bouguerra Soltani qui cherche à dépasser le cadre étroit de son parti politique, notamment après avoir cédé le fauteuil de la présidence à Abderazak Mokri. En attestent ses déclarations médiatiques qui déroutent quelquefois les observateurs, ce d'autant qu'elles paraîssent en contradiction avec les positions du MSP. Ainsi la rencontre en elle-même fait déjà grincer des dents au sein du MSP. En effet, selon des sources concordantes, de nombreux membres de la direction politique du mouvement voient d'un mauvais oeil cette « intrusion » de Bouguerra Soltani qui ne fait que conforter la démarche du FFS. Or la position du MSP est de plus en plus suspicieuse voire même hostile à l'égard de cette initiative politique du FFS. Car le mouvement que préside Abderazak Mokri s'est démarqué de cette démarche. « Cette initiative n'apporte rien de nouveau » a indiqué Mokri à l'issue de la rencontre qu'il a eue avec une délégation du FFS lorsque ce dernier a entamé les consultations autour de son initiative, il y a déjà une quinzaine de jours Mais, depuis, cette position est allée se radicalisant. Le MSP, membre de la CNLTD, épouse la position de cette dernière qui est franchement hostile à la démarche du FFS. Ce dernier est en effet accusé de faire le jeu du pouvoir. Selon la CNLTD le pouvoir « après avoir échoué dans les prétendues consultations sur la Constitution dont les résultats ne sont pas connues à ce jour, continue à oeuvrer par des voies détournées à attirer la classe politique consciente à de nouvelles consultations vaines et qui ont commencé dernièrement ». Il est ainsi clairement fait allusion à l'initiative du FFS. Aussi la rencontre entre le FFS et Bouguerra Soltani suscite moult interrogations au sein du MSP. En prenant une position à l'opposé de son parti Bouguerra Soltani laisse clairement penser qu'il y a de divergences internes qui secouent le mouvement à propos de la conférence national de consensus. Bouguerra Soltani a d'ailleurs critiqué la position du CNLTD et partant celle de son parti. Il a estimé, en effet, que cette opposition a rendu un jugement hâtif sur cette initiative. Cela dit le FFS, qui s'est défendu d'être au service du pouvoir, poursuit ses consultations et tient, plus que jamais, à son initiative.