Pour marquer cette date, enseignants et étudiants se sont relayés pour mettre en exergue, expliquer et rappeler l'oeuvre-combat d'Assia Djebar qui fut la porte-voix des femmes. Pour marquer cette date, enseignants et étudiants se sont relayés pour mettre en exergue, expliquer et rappeler l'oeuvre-combat d'Assia Djebar qui fut la porte-voix des femmes. Le 8 mars 2015 marque le 104e anniversaire de la Journée internationale de la femme. Cette journée invite à réfléchir sur les luttes menées dans le passé par les femmes, évaluer leurs réalisations et aussi élaborer des stratégies afin d'améliorer leur statut sur tous les fronts. La Journée internationale de la femme est aussi l'occasion de faire un appel à des changements, de dresser un bilan des progrès réalisés et de reconnaître les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l'histoire de leurs pays et de leurs communautés. En Algérie, beaucoup a été fait en faveur de l'avancement des femmes dans la société algérienne. A commencer par le droit de vote, l'éducation gratuite et l'encouragement donné pour l'émergence des associations féminines, l'employabilité des femmes, l'établissement des lois pour l'égalité des chances, entre autres. Mais beaucoup reste à faire surtout dans le changement des mentalités !!! Pour marquer cette date, enseignants et étudiants se sont relayés pour mettre en exergue, expliquer et rappeler l'oeuvre-combat d'Assia Djebar qui a voulu, à travers son oeuvre, témoigner de l'Algérie martyrisée par le colonialisme et le terrorisme et redonner à la voix de la femme sa place dans l'Histoire lors d'une journée d'étude organisée par le département de langue française à l'université de Tizi-Ouzou, ainsi qu'une autre rencontre organisée par le laboratoire de langues, discours, civilisations et littératures de l'université d'Oran, en collaboration avec l'association féminine Afepec. Lors de cette organisée à Tizi-Ouzou, les organisateurs ont expliqué que le meilleur hommage à rendre à la femme, à l'occasion du 8 mars, et de s'arrêter pour "contempler et expliquer l'oeuvre de celle qui fut leur porte-voix." Roman par roman, le combat d'Assia Djebar a été souligné tout au long de cette rencontre animée par des femmes, à commencer par La soif, son premier roman édité en 1957, alors que l'Algérie était en pleine guerre pour se libérer du joug colonial, à Nulle part dans la maison de mon père édité en 2008, en passant par Loin de Médine au début de la décennie noire et Le blanc de l'Algérie. "Tout au long de son oeuvre prolifique, Assia Djebar a voulu redonner aux femme leur place dans l'histoire en faisant appel à ses connaissances en histoire et en recourant à la fiction pour introduire la voix féminine dans le récit", ont souligné Cherfoui Soraya et Guerfi Lydia. C'est aussi ce même souci qui a dicté à cette romancière l'écriture de "Loin de Médine", édité en 1991, "les événements et la crise aiguë qui secouent les pays arabo-islamiques ont conduit Assia Djebar à renouer avec l'entreprise de résurrection historique de la parole active des femmes intervenant dans le sacré à l'aube de l'Islam", ont souligné ces deux étudiantes. Malika Boukhelou, enseignante, a insisté sur les talents de la romancière dans son oeuvre Le blanc de l'Algérie, publié en 1996 en pleine décennie noire où elle fait appel aux "témoins-martyrs" et fait défiler des figures emblématiques algériennes, pour raconter son refus du présent. Assia Djebar a été "l'architecte d'une oeuvre de témoignage au service de l'Histoire de son pays", a observé Mme Boukhelou, qui a souhaité que d'autres universités rendent hommage à cette grande Dame à travers des journées d'étude et des rencontres autour de son oeuvre. Le 8 mars 2015 marque le 104e anniversaire de la Journée internationale de la femme. Cette journée invite à réfléchir sur les luttes menées dans le passé par les femmes, évaluer leurs réalisations et aussi élaborer des stratégies afin d'améliorer leur statut sur tous les fronts. La Journée internationale de la femme est aussi l'occasion de faire un appel à des changements, de dresser un bilan des progrès réalisés et de reconnaître les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l'histoire de leurs pays et de leurs communautés. En Algérie, beaucoup a été fait en faveur de l'avancement des femmes dans la société algérienne. A commencer par le droit de vote, l'éducation gratuite et l'encouragement donné pour l'émergence des associations féminines, l'employabilité des femmes, l'établissement des lois pour l'égalité des chances, entre autres. Mais beaucoup reste à faire surtout dans le changement des mentalités !!! Pour marquer cette date, enseignants et étudiants se sont relayés pour mettre en exergue, expliquer et rappeler l'oeuvre-combat d'Assia Djebar qui a voulu, à travers son oeuvre, témoigner de l'Algérie martyrisée par le colonialisme et le terrorisme et redonner à la voix de la femme sa place dans l'Histoire lors d'une journée d'étude organisée par le département de langue française à l'université de Tizi-Ouzou, ainsi qu'une autre rencontre organisée par le laboratoire de langues, discours, civilisations et littératures de l'université d'Oran, en collaboration avec l'association féminine Afepec. Lors de cette organisée à Tizi-Ouzou, les organisateurs ont expliqué que le meilleur hommage à rendre à la femme, à l'occasion du 8 mars, et de s'arrêter pour "contempler et expliquer l'oeuvre de celle qui fut leur porte-voix." Roman par roman, le combat d'Assia Djebar a été souligné tout au long de cette rencontre animée par des femmes, à commencer par La soif, son premier roman édité en 1957, alors que l'Algérie était en pleine guerre pour se libérer du joug colonial, à Nulle part dans la maison de mon père édité en 2008, en passant par Loin de Médine au début de la décennie noire et Le blanc de l'Algérie. "Tout au long de son oeuvre prolifique, Assia Djebar a voulu redonner aux femme leur place dans l'histoire en faisant appel à ses connaissances en histoire et en recourant à la fiction pour introduire la voix féminine dans le récit", ont souligné Cherfoui Soraya et Guerfi Lydia. C'est aussi ce même souci qui a dicté à cette romancière l'écriture de "Loin de Médine", édité en 1991, "les événements et la crise aiguë qui secouent les pays arabo-islamiques ont conduit Assia Djebar à renouer avec l'entreprise de résurrection historique de la parole active des femmes intervenant dans le sacré à l'aube de l'Islam", ont souligné ces deux étudiantes. Malika Boukhelou, enseignante, a insisté sur les talents de la romancière dans son oeuvre Le blanc de l'Algérie, publié en 1996 en pleine décennie noire où elle fait appel aux "témoins-martyrs" et fait défiler des figures emblématiques algériennes, pour raconter son refus du présent. Assia Djebar a été "l'architecte d'une oeuvre de témoignage au service de l'Histoire de son pays", a observé Mme Boukhelou, qui a souhaité que d'autres universités rendent hommage à cette grande Dame à travers des journées d'étude et des rencontres autour de son oeuvre.