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Les ossements de l'auteur de Don Quichotte retrouvés ?
Espagne, Miguel de Cervantes
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 03 - 2015

Cinq siècles après sa mort, en 1616 à Madrid, il est fort possible que les restes du célèbre romancier Miguel de Cervantès, auteur de Don Quichotte, aient été retrouvés. C'est ce qu'affirme une équipe de spécialistes ayant exhumé des ossements dans une crypte du couvent des Trinitaires, dans le centre de Madrid.
Cinq siècles après sa mort, en 1616 à Madrid, il est fort possible que les restes du célèbre romancier Miguel de Cervantès, auteur de Don Quichotte, aient été retrouvés. C'est ce qu'affirme une équipe de spécialistes ayant exhumé des ossements dans une crypte du couvent des Trinitaires, dans le centre de Madrid.
Cela faisait des années que des archéologues et des médecins légistes cherchaient à mettre la main sur les restes de Cervantès, et tout porte à croire qu'ils y sont enfin parvenus. Il faut rester prudent, car on ne dispose pas de test ADN qui le certifie absolument. Mais les éléments concordants sont nombreux.
Des éléments historiques, architecturaux et anthropologiques. S'appuyant sur plusieurs documents, les scientifiques sont convaincus que l'écrivain espagnol a été enterré dans cette crypte. En outre, ils ont retrouvé des morceaux de textile de l'ordre franciscain qu'a fréquenté à la fin de sa vie l'auteur de Don Quichotte. Ce n'est pas tout, Cervantès avait été gravement blessé à la bataille de Lepante, en 1571, et les ossements retrouvés indiquent la présence du plomb des balles et le fait qu'il avait été amputé.
Dans les mois à venir, les spécialistes devront affiner leurs conclusions pour apporter la preuve irréfutable de ce qui, en Espagne, est d'ores et déjà une nouvelle retentissante. Né en 1547, dans la vieille ville universitaire d'Alcala de Henares, près de Madrid, l'écrivain a passé les dernières années de sa vie dans ce quartier du centre de la capitale espagnole, aujourd'hui rebaptisé "Barrio de las Letras", ou "Quartier des Lettres", en hommage à ses célèbres habitants : Cervantès, mais aussi Lope de Vega, et les grands rivaux littéraires du siècle d'Or, Francisco de Quevedo et Luis de Gongora.
Un quartier qui se démarquait à l'époque "par le grand nombre de membres du monde des spectacles et de la bohème, en plus d'auteurs en tous genres qui y vivaient et s'y retrouvaient", selon l'historien Fernando de Prado. L'auteur de Don Quichotte fut enterré dans ce même quartier, à l'église des Trinitaires, un couvent à la façade en brique rouge, le 23 avril 1616.
Mais on ignorait le lieu exact de sa sépulture, qui aurait même été déplacée selon les chercheurs. Selon le directeur général du Patrimoine culturel de la mairie de Madrid, José Francisco Garcia, qui avait donné des précisions en 2014 sur ce sujet, Miguel de Cervantès a sans doute été enterré "enveloppe dans une bure du tiers ordre franciscain, qu'il avait rejoint peu avant".
Les anthropologues n'ont en revanche pu confirmer l'identité des restes grâce à l'une des "caractéristiques spéciales" de l'écrivain, surnommé "le manchot de Lépante" après avoir été blessé à la poitrine et perdu l'usage de la main gauche lors de la légendaire bataille navale de Lépante (1571), remportée par la Sainte Alliance sur les Turcs.
Ces lésions n'étaient pas visibles en raison de "l'état de conservation des os". En 2015 l'Espagne fêtera justement les cinq siècles de la parution de la deuxième partie du Quichotte, en 1615, a rappelé de son côté le ministre de la Culture Jose Ignacio Wert en saluant l'annonce des scientifiques.
Cela faisait des années que des archéologues et des médecins légistes cherchaient à mettre la main sur les restes de Cervantès, et tout porte à croire qu'ils y sont enfin parvenus. Il faut rester prudent, car on ne dispose pas de test ADN qui le certifie absolument. Mais les éléments concordants sont nombreux.
Des éléments historiques, architecturaux et anthropologiques. S'appuyant sur plusieurs documents, les scientifiques sont convaincus que l'écrivain espagnol a été enterré dans cette crypte. En outre, ils ont retrouvé des morceaux de textile de l'ordre franciscain qu'a fréquenté à la fin de sa vie l'auteur de Don Quichotte. Ce n'est pas tout, Cervantès avait été gravement blessé à la bataille de Lepante, en 1571, et les ossements retrouvés indiquent la présence du plomb des balles et le fait qu'il avait été amputé.
Dans les mois à venir, les spécialistes devront affiner leurs conclusions pour apporter la preuve irréfutable de ce qui, en Espagne, est d'ores et déjà une nouvelle retentissante. Né en 1547, dans la vieille ville universitaire d'Alcala de Henares, près de Madrid, l'écrivain a passé les dernières années de sa vie dans ce quartier du centre de la capitale espagnole, aujourd'hui rebaptisé "Barrio de las Letras", ou "Quartier des Lettres", en hommage à ses célèbres habitants : Cervantès, mais aussi Lope de Vega, et les grands rivaux littéraires du siècle d'Or, Francisco de Quevedo et Luis de Gongora.
Un quartier qui se démarquait à l'époque "par le grand nombre de membres du monde des spectacles et de la bohème, en plus d'auteurs en tous genres qui y vivaient et s'y retrouvaient", selon l'historien Fernando de Prado. L'auteur de Don Quichotte fut enterré dans ce même quartier, à l'église des Trinitaires, un couvent à la façade en brique rouge, le 23 avril 1616.
Mais on ignorait le lieu exact de sa sépulture, qui aurait même été déplacée selon les chercheurs. Selon le directeur général du Patrimoine culturel de la mairie de Madrid, José Francisco Garcia, qui avait donné des précisions en 2014 sur ce sujet, Miguel de Cervantès a sans doute été enterré "enveloppe dans une bure du tiers ordre franciscain, qu'il avait rejoint peu avant".
Les anthropologues n'ont en revanche pu confirmer l'identité des restes grâce à l'une des "caractéristiques spéciales" de l'écrivain, surnommé "le manchot de Lépante" après avoir été blessé à la poitrine et perdu l'usage de la main gauche lors de la légendaire bataille navale de Lépante (1571), remportée par la Sainte Alliance sur les Turcs.
Ces lésions n'étaient pas visibles en raison de "l'état de conservation des os". En 2015 l'Espagne fêtera justement les cinq siècles de la parution de la deuxième partie du Quichotte, en 1615, a rappelé de son côté le ministre de la Culture Jose Ignacio Wert en saluant l'annonce des scientifiques.


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