Le sixième Forum international sur la vie et l'oeuvre de Kateb Yacine a été ouvert samedi à Guelma, en présence de nombreux chercheurs et universitaires étrangers et nationaux. Le sixième Forum international sur la vie et l'oeuvre de Kateb Yacine a été ouvert samedi à Guelma, en présence de nombreux chercheurs et universitaires étrangers et nationaux. Cette manifestation, inscrite, cette année, dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", est organisée comme chaque année au théâtre régional Mahmoud-Triki regroupe un nombre record de chercheurs étrangers de rang doctoral, représentant plusieurs universités réputées. Ces derniers venues de divers horizons, tels que la France, Tunisie, Belgique, USA, Pologne, Maroc et d'Algérie, ont à présenter pas moins de vingt communications pour passer la vie et l'oeuvre de Yacine au peigne fin. Une façon d'ancrer la mémoire de l'enfant du pays dans sa terre natale organisée par l'APTAC (Association de promotion du tourisme et l'action culturelle). La rencontre, devenue un rite dans la ville du 8 Mai 1945 se déroule dans sa 6e édition, a donné lieu à de nouvelles approches d'étude méthodologique de cet auteur, axées sur "L'arabité de l'écriture katébienne" et par conséquent sur "ce que doit le français de Kateb Yacine à l'arabe parlé en Algérie". L'une des premières interventions de cette rencontre de quatre jours, a porté sur "Les interactions culturelles et esthétiques chez Kateb Yacine" pour montrer le lien profond de la production textuelle katébienne avec la langue arabe savante et parlée. Le docteur Mansour Mehenni, de Tunisie, qui a intitulé son communication "Yacine, écrivain arabe", a considéré qu'il était "temps de rendre à Kateb Yacine la place légitime qui lui revient dans le champ culturel et l'imaginaire algérien et arabe". Il a également souligné que Kateb Yacine a été "diabolisé" du point de vue arabe, donnant lieu à une remise en cause des ses rapports au nationalisme et à l'islam, le rangeant sous l'étiquette de "communiste athée". Il s'en est suivi, selon le docteur Mehenni, des amalgames méthodologiques portant sur les registres de la civilisation, la modernité, la littérature, la culture, la langue ou la religion. Pour sa part, le docteur Mohamed Saad Berghal, de l'université de Monastir (Tunisie), a estimé, dans une conférence intitulée "Kateb Yacine, un et pluriel", que l'oeuvre romanesque et théâtrale de Kateb Yacine a "rassemblé des dimensions aussi multiples que l'histoire, la civilisation, la culture, le patrimoine, qu'il s'exprime en français ou en arabe parlé et populaire". Considérant que Kateb Yacine a été exilé par la critique hors de son appartenance véritable", cet universitaire a estimé qu'il était "temps pour la critique arabe de le revendiquer en tant qu'écrivain universel". Lors des débats, des intervenants ont rappelé que Kateb Yacine a appris le Coran très jeune. Ils ont mis en exergue ses origines andalouses et berbères, son appartenance aux Beni Kablout, partis en Andalousie et revenus au pays après la chute de Grenade en 1492, et souligné l'importance de la culture arabe dans les racines de l'auteur de Nedjma. Cette manifestation, inscrite, cette année, dans le cadre de l'événement "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe", est organisée comme chaque année au théâtre régional Mahmoud-Triki regroupe un nombre record de chercheurs étrangers de rang doctoral, représentant plusieurs universités réputées. Ces derniers venues de divers horizons, tels que la France, Tunisie, Belgique, USA, Pologne, Maroc et d'Algérie, ont à présenter pas moins de vingt communications pour passer la vie et l'oeuvre de Yacine au peigne fin. Une façon d'ancrer la mémoire de l'enfant du pays dans sa terre natale organisée par l'APTAC (Association de promotion du tourisme et l'action culturelle). La rencontre, devenue un rite dans la ville du 8 Mai 1945 se déroule dans sa 6e édition, a donné lieu à de nouvelles approches d'étude méthodologique de cet auteur, axées sur "L'arabité de l'écriture katébienne" et par conséquent sur "ce que doit le français de Kateb Yacine à l'arabe parlé en Algérie". L'une des premières interventions de cette rencontre de quatre jours, a porté sur "Les interactions culturelles et esthétiques chez Kateb Yacine" pour montrer le lien profond de la production textuelle katébienne avec la langue arabe savante et parlée. Le docteur Mansour Mehenni, de Tunisie, qui a intitulé son communication "Yacine, écrivain arabe", a considéré qu'il était "temps de rendre à Kateb Yacine la place légitime qui lui revient dans le champ culturel et l'imaginaire algérien et arabe". Il a également souligné que Kateb Yacine a été "diabolisé" du point de vue arabe, donnant lieu à une remise en cause des ses rapports au nationalisme et à l'islam, le rangeant sous l'étiquette de "communiste athée". Il s'en est suivi, selon le docteur Mehenni, des amalgames méthodologiques portant sur les registres de la civilisation, la modernité, la littérature, la culture, la langue ou la religion. Pour sa part, le docteur Mohamed Saad Berghal, de l'université de Monastir (Tunisie), a estimé, dans une conférence intitulée "Kateb Yacine, un et pluriel", que l'oeuvre romanesque et théâtrale de Kateb Yacine a "rassemblé des dimensions aussi multiples que l'histoire, la civilisation, la culture, le patrimoine, qu'il s'exprime en français ou en arabe parlé et populaire". Considérant que Kateb Yacine a été exilé par la critique hors de son appartenance véritable", cet universitaire a estimé qu'il était "temps pour la critique arabe de le revendiquer en tant qu'écrivain universel". Lors des débats, des intervenants ont rappelé que Kateb Yacine a appris le Coran très jeune. Ils ont mis en exergue ses origines andalouses et berbères, son appartenance aux Beni Kablout, partis en Andalousie et revenus au pays après la chute de Grenade en 1492, et souligné l'importance de la culture arabe dans les racines de l'auteur de Nedjma.