La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a plaidé en faveur de la nécessité d'avoir une école performante. Pour ce faire la représentante du gouvernement a mis en avant nombre de conditions à même de faciliter le saut qualitatif. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a plaidé en faveur de la nécessité d'avoir une école performante. Pour ce faire la représentante du gouvernement a mis en avant nombre de conditions à même de faciliter le saut qualitatif. « Ce dont a besoin le secteur de l'Education aujourd'hui c'est la réunion des conditions adéquates de la réforme » a, en effet, souligné Nouria Benghebrit. La ministre de l'Education nationale, qui s'exprimait hier lors d'une journée parlementaire organisée par l'APN, a reconnu que le secteur souffrait, depuis une dizaine d'années déjà, d'une instabilité chronique. « Depuis 2003 le secteur n'a pas bénéficié des conditions adéquates pour la réussite de la réforme » a-t-elle précisé ajoutant que depuis cette date « le secteur n'a connu que les grèves à répétition et, par voie de conséquence, une grande instabilité ». Il est vrai que ce secteur, que la ministre a considéré hier comme « stratégique », a été perturbé par des mouvements de protestations initiés, notamment, par les syndicats autonomes. D'ailleurs lors de sa brève allocution d'hier devant les participants de cette journée parlementaire organisée par la commission de l'éducation de l'APN et intitulée : « La réforme du système éducatif et sa refonte », l'ombre de la grève à bel et bien marqué les propos de la ministre. « La grève est un droit garanti par la Constitution et il en est de même pour le droit à l'enseignement » dira-t-elle en référence certainement à la dernière grève des syndicats autonomes, notamment celle initiée par le Cnapest, qui a duré plus d'un mois et qui a lourdement pénalisé les élèves. Une grève qui a, fort heureusement, connu son dénouement ces derniers jours puisque le ministère et le syndicat en question sont parvenus à un accord. Une issue qui n'a été possible, dit-on, que parce que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a recommandé à la ministre de reprendre le dialogue avec le Cnapest afin de trouver un accord qui arrange les deux parties. « Je considère que l'institution d'une école forte est une continuité de la révolution » a affirmé l'intervenante ajoutant que le ministère oeuvre à « corriger le contenu de la réforme notamment dans le cycle du primaire, car ce palier est lui le garant de la réussite de la réforme ». L'actuelle ministre a engagé, dès son entrée au gouvernement, une réflexion autour de la réforme du système éducatif. En somme Nouria Benghebrit à lancé le chantier de la « réforme de la réforme ». En d'autres termes elle entend bien revoir un tant soit peu le contenu de la réforme mise en chantier sur la base du rapport de la commission Benzaghou. Pour la ministre, la réalisation des objectifs de toute réforme passe nécessairement par la formation des ressources humaines et, déjà, un vaste programme a été lancé à ce propos. Avant l'intervention de la ministre, le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a prononcé une brève allocution dans laquelle il a surtout mis l'accent sur les défis et challenges qui attendent le, pays pour atteindre « la société du savoir ». Il dira que l'école a connu plusieurs réformes, dont certaines ont réussi, d'autres non. « La réforme doit avoir des objectifs graduels » dira-t-il en outre avant de s'interroger : «Comment dès lors concilier entre le qualitatif et le quantitatif ?" s'est-il aussi interrogé. « Ce dont a besoin le secteur de l'Education aujourd'hui c'est la réunion des conditions adéquates de la réforme » a, en effet, souligné Nouria Benghebrit. La ministre de l'Education nationale, qui s'exprimait hier lors d'une journée parlementaire organisée par l'APN, a reconnu que le secteur souffrait, depuis une dizaine d'années déjà, d'une instabilité chronique. « Depuis 2003 le secteur n'a pas bénéficié des conditions adéquates pour la réussite de la réforme » a-t-elle précisé ajoutant que depuis cette date « le secteur n'a connu que les grèves à répétition et, par voie de conséquence, une grande instabilité ». Il est vrai que ce secteur, que la ministre a considéré hier comme « stratégique », a été perturbé par des mouvements de protestations initiés, notamment, par les syndicats autonomes. D'ailleurs lors de sa brève allocution d'hier devant les participants de cette journée parlementaire organisée par la commission de l'éducation de l'APN et intitulée : « La réforme du système éducatif et sa refonte », l'ombre de la grève à bel et bien marqué les propos de la ministre. « La grève est un droit garanti par la Constitution et il en est de même pour le droit à l'enseignement » dira-t-elle en référence certainement à la dernière grève des syndicats autonomes, notamment celle initiée par le Cnapest, qui a duré plus d'un mois et qui a lourdement pénalisé les élèves. Une grève qui a, fort heureusement, connu son dénouement ces derniers jours puisque le ministère et le syndicat en question sont parvenus à un accord. Une issue qui n'a été possible, dit-on, que parce que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a recommandé à la ministre de reprendre le dialogue avec le Cnapest afin de trouver un accord qui arrange les deux parties. « Je considère que l'institution d'une école forte est une continuité de la révolution » a affirmé l'intervenante ajoutant que le ministère oeuvre à « corriger le contenu de la réforme notamment dans le cycle du primaire, car ce palier est lui le garant de la réussite de la réforme ». L'actuelle ministre a engagé, dès son entrée au gouvernement, une réflexion autour de la réforme du système éducatif. En somme Nouria Benghebrit à lancé le chantier de la « réforme de la réforme ». En d'autres termes elle entend bien revoir un tant soit peu le contenu de la réforme mise en chantier sur la base du rapport de la commission Benzaghou. Pour la ministre, la réalisation des objectifs de toute réforme passe nécessairement par la formation des ressources humaines et, déjà, un vaste programme a été lancé à ce propos. Avant l'intervention de la ministre, le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a prononcé une brève allocution dans laquelle il a surtout mis l'accent sur les défis et challenges qui attendent le, pays pour atteindre « la société du savoir ». Il dira que l'école a connu plusieurs réformes, dont certaines ont réussi, d'autres non. « La réforme doit avoir des objectifs graduels » dira-t-il en outre avant de s'interroger : «Comment dès lors concilier entre le qualitatif et le quantitatif ?" s'est-il aussi interrogé.