Les grandes entreprises étrangères ou multinationales ne respectent pas le code de travail algérien. Pas de syndicats, discriminations salariales et pressions pour faire durer les CDD. Le tableau est peu reluisant pour ces groupes qui enfreignent les lois sociales en vigueur. Les grandes entreprises étrangères ou multinationales ne respectent pas le code de travail algérien. Pas de syndicats, discriminations salariales et pressions pour faire durer les CDD. Le tableau est peu reluisant pour ces groupes qui enfreignent les lois sociales en vigueur. Combien sont-elles à respecter le code du travail en Algérie ? La question reste relative selon l'intérêt et la taille des entreprises étrangères qui ont pignon sur rue actuellement. Mais au-delà des enseignes brillantes de ces groupes internationaux, les Algériens qui y travaillent restent mitigés sur le respect des lois sociales et de la création de syndicats représentatifs. Du côté, des groupes pétroliers qui y sont implantés, certains se conforment à la législation alors que d'autres arrivent à contourner les lois. Des cadres et de simples travailleurs ont dénoncé ces derniers temps via des témoignages sur la toile les méfaits de certaines directions de ces entreprises. Des cas d'arbitraire sont signalés dans des chantiers où des multinationales préfèrent « faire durer des CDD à des cadres » déplore un des ex-cadres d'une entreprise pétrolière italienne. « On nous propose un mois de salaire pour un départ volontaire, alors que c'est illégal » dénonce un ex-cadre technique de ce groupe. D'autres travailleurs surtout au sud du pays regrettent que les directions de ces entreprises fassent tout pour empêcher l'avènement de syndicats qui défendraient les intérêts des collectifs de travailleurs sur place. « Il y a des menaces sur des représentants de l'UGTA » affirme un des travailleurs à Hassi R'Mel qui dit avoir assisté à des menaces verbales de la direction à ceux qui s'emploient à étoffer les structures syndicales. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Il y a ceux qui déplorent que les contrats signés ne comportent aucun avantage et les rémunérations sont nettement inférieures par rapport aux expatriés. De plus, les indemnités des heures supplémentaires sont mal assurées et les congés sont obtenus difficilement. Bien entendu, d'autres multinationales se sont dépêchées à la faveur de la règle 51/49 à se mettre à niveau et de mettre sur pied une certaine parité dans les salaires. Mais celles-là se comptent sur le bout des doigts. Pourtant à y voir de près, le code du travail qui a été amendé et qui a complété la loi du travail 90-10 a préservé des acquis pour l'ensemble des salariés. Il stipule, entre autres, que le CDD doit rester une exception et que la décision de licenciement doit obligatoirement être précédée d'un entretien. Chose qui n'est pas respectée, selon ces témoins. Le respect de la législation du travail évolue en dents de scie selon le niveau de conscience des travailleurs et la nature des activités. Cela dit, la loi reste valable pour tous et devant ces faits, les pouvoirs publics prévoient de durcir les sanctions contre les employeurs étrangers qui ne respecteraient pas les dispositions légales relatives aux conditions de travail. Des amendes seront versées aux travailleurs dont le licenciement abusif aurait été constaté par les tribunaux. Les salariés du secteur public qui dépendent de contrats de travail avec des partenaires étrangers mentionnent que les conventions collectives de branche signées en 2009 restent un paravent juridique qui les protège actuellement contre les abus des employeurs multinationaux. Toutefois, le secteur privé est en laisse et n'est pas. Combien sont-elles à respecter le code du travail en Algérie ? La question reste relative selon l'intérêt et la taille des entreprises étrangères qui ont pignon sur rue actuellement. Mais au-delà des enseignes brillantes de ces groupes internationaux, les Algériens qui y travaillent restent mitigés sur le respect des lois sociales et de la création de syndicats représentatifs. Du côté, des groupes pétroliers qui y sont implantés, certains se conforment à la législation alors que d'autres arrivent à contourner les lois. Des cadres et de simples travailleurs ont dénoncé ces derniers temps via des témoignages sur la toile les méfaits de certaines directions de ces entreprises. Des cas d'arbitraire sont signalés dans des chantiers où des multinationales préfèrent « faire durer des CDD à des cadres » déplore un des ex-cadres d'une entreprise pétrolière italienne. « On nous propose un mois de salaire pour un départ volontaire, alors que c'est illégal » dénonce un ex-cadre technique de ce groupe. D'autres travailleurs surtout au sud du pays regrettent que les directions de ces entreprises fassent tout pour empêcher l'avènement de syndicats qui défendraient les intérêts des collectifs de travailleurs sur place. « Il y a des menaces sur des représentants de l'UGTA » affirme un des travailleurs à Hassi R'Mel qui dit avoir assisté à des menaces verbales de la direction à ceux qui s'emploient à étoffer les structures syndicales. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Il y a ceux qui déplorent que les contrats signés ne comportent aucun avantage et les rémunérations sont nettement inférieures par rapport aux expatriés. De plus, les indemnités des heures supplémentaires sont mal assurées et les congés sont obtenus difficilement. Bien entendu, d'autres multinationales se sont dépêchées à la faveur de la règle 51/49 à se mettre à niveau et de mettre sur pied une certaine parité dans les salaires. Mais celles-là se comptent sur le bout des doigts. Pourtant à y voir de près, le code du travail qui a été amendé et qui a complété la loi du travail 90-10 a préservé des acquis pour l'ensemble des salariés. Il stipule, entre autres, que le CDD doit rester une exception et que la décision de licenciement doit obligatoirement être précédée d'un entretien. Chose qui n'est pas respectée, selon ces témoins. Le respect de la législation du travail évolue en dents de scie selon le niveau de conscience des travailleurs et la nature des activités. Cela dit, la loi reste valable pour tous et devant ces faits, les pouvoirs publics prévoient de durcir les sanctions contre les employeurs étrangers qui ne respecteraient pas les dispositions légales relatives aux conditions de travail. Des amendes seront versées aux travailleurs dont le licenciement abusif aurait été constaté par les tribunaux. Les salariés du secteur public qui dépendent de contrats de travail avec des partenaires étrangers mentionnent que les conventions collectives de branche signées en 2009 restent un paravent juridique qui les protège actuellement contre les abus des employeurs multinationaux. Toutefois, le secteur privé est en laisse et n'est pas.