Contrairement "à la demande de la majorité des acteurs de la classe politique, la révision constitutionnelle ne passera pas par la voie référendaire", prédit le patron de Ahd 54. Contrairement "à la demande de la majorité des acteurs de la classe politique, la révision constitutionnelle ne passera pas par la voie référendaire", prédit le patron de Ahd 54. Le secrétaire général du parti Ahd 54, Fawzi Rebaine, suspecte le pouvoir de vouloir élaborer une Constitution sur mesure. « Le pouvoir n'a aucune volonté politique pour avoir des partenaires et c'est pourquoi il entend imposer sa Constitution sans prendre en considération l'avis des autres » a indiqué le chef de file du parti Ahd 54. Rebaine, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti, reproche ainsi au pouvoir de vouloir juste « gagner du temps». « Mon parti et d'autres partis ont présenté des propositions qui ne seront pas prises en compte par le pouvoir » a-t-il précisé en ajoutant que « le pouvoir doit changer ». Le projet de révision constitutionnelle, en gestation depuis de nombreuses années, est de plus en plus d'actualité. A en croire certaines sources il sera soumis durant le mois d'avril à l'appréciation du Parlement. Il ne passera donc pas, selon toujours ce qui se dit, par la voie référendaire contrairement aux doléances insistantes des partis de l'opposition. Rebaine a saisi cette nouvelle opportunité pour plaider en faveur du changement et pour la nécessité de trouver des solutions aux problèmes du pays. « Il faut consacrer toutes les libertés « a-t-il martelé. Il a ainsi, de nouveau, plaidé en faveur d'un nouveau contrat social en estimant qu'il est impératif et urgent que tous les acteurs politiques y soient associés afin de trouver les solutions adéquates. Le premier responsable du parti AHD 54, qui a annoncé avoir fait une tournée dans quelques wilayas du pays et a visité la ville d'In Salah, a par ailleurs critiqué l'attitude du pouvoir s'agissant la question du gaz de schiste. « J'ai été à In Salah pour soutenir les populations qui ont une position respectable qui honore tous les Algériens » dira-t-il. Car devait-il ajouter, les habitants d'In-Salah « qui ont des revendications légitimes ont demandé au chef de l'Etat d'être à l'écoute de la volonté populaire et non aux entreprises étrangères. Le gaz de schiste représente un danger pour les citoyens de la région qui ne disposent même pas de l'eau qu'ils achètent d'ailleurs. C'est une honte ». Le conférencier a ensuite critiqué Sonatrach, lui reprochant d'être exclusivement mue par des considérations de profits au détriment de l'environnement. « Il faut aller vers les énergies renouvelables » a soutenu Fawzi Rebaine en tirant à boulets rouges sur la Justice lorsqu'il a abordé les procès relatifs aux affaires de corruption. Citant les affaires de Sonatrach, de l'autoroute Est- Ouest et de Khalifa, Rebaine s'est étonné de l'absence à la barre des accusés des ministres Chakib Khelil et Amar Ghoul. « Dans ces affaires les principaux responsables de ces scandales sont absents. Où sont les organismes de contrôle comme l'IGF et la Cour des comptes ? Il faut que la justice soit indépendante » affirme Rebaine qui n'a pas manqué aussi de critiquer le message du président de la République à l'occasion du 19 mars et dans lequel il a malmené l'opposition. Il a ainsi plaidé fortement en faveur « d'un Etat de droit, d'institutions fortes et de la consécration du principe de l'alternance au pouvoir ». Le chef d'AHD 54 a aussi épinglé l'attitude de la diplomatie algérienne sur le dossier du Mali en estimant que c'est « la France qui tire son épingle du jeu ». Le conférencier s'est montré en outre en faveur de « l'intervention militaire de l'Algérie en dehors de ses frontières afin de protéger ses citoyens et défendre ses intérêts ». Le secrétaire général du parti Ahd 54, Fawzi Rebaine, suspecte le pouvoir de vouloir élaborer une Constitution sur mesure. « Le pouvoir n'a aucune volonté politique pour avoir des partenaires et c'est pourquoi il entend imposer sa Constitution sans prendre en considération l'avis des autres » a indiqué le chef de file du parti Ahd 54. Rebaine, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti, reproche ainsi au pouvoir de vouloir juste « gagner du temps». « Mon parti et d'autres partis ont présenté des propositions qui ne seront pas prises en compte par le pouvoir » a-t-il précisé en ajoutant que « le pouvoir doit changer ». Le projet de révision constitutionnelle, en gestation depuis de nombreuses années, est de plus en plus d'actualité. A en croire certaines sources il sera soumis durant le mois d'avril à l'appréciation du Parlement. Il ne passera donc pas, selon toujours ce qui se dit, par la voie référendaire contrairement aux doléances insistantes des partis de l'opposition. Rebaine a saisi cette nouvelle opportunité pour plaider en faveur du changement et pour la nécessité de trouver des solutions aux problèmes du pays. « Il faut consacrer toutes les libertés « a-t-il martelé. Il a ainsi, de nouveau, plaidé en faveur d'un nouveau contrat social en estimant qu'il est impératif et urgent que tous les acteurs politiques y soient associés afin de trouver les solutions adéquates. Le premier responsable du parti AHD 54, qui a annoncé avoir fait une tournée dans quelques wilayas du pays et a visité la ville d'In Salah, a par ailleurs critiqué l'attitude du pouvoir s'agissant la question du gaz de schiste. « J'ai été à In Salah pour soutenir les populations qui ont une position respectable qui honore tous les Algériens » dira-t-il. Car devait-il ajouter, les habitants d'In-Salah « qui ont des revendications légitimes ont demandé au chef de l'Etat d'être à l'écoute de la volonté populaire et non aux entreprises étrangères. Le gaz de schiste représente un danger pour les citoyens de la région qui ne disposent même pas de l'eau qu'ils achètent d'ailleurs. C'est une honte ». Le conférencier a ensuite critiqué Sonatrach, lui reprochant d'être exclusivement mue par des considérations de profits au détriment de l'environnement. « Il faut aller vers les énergies renouvelables » a soutenu Fawzi Rebaine en tirant à boulets rouges sur la Justice lorsqu'il a abordé les procès relatifs aux affaires de corruption. Citant les affaires de Sonatrach, de l'autoroute Est- Ouest et de Khalifa, Rebaine s'est étonné de l'absence à la barre des accusés des ministres Chakib Khelil et Amar Ghoul. « Dans ces affaires les principaux responsables de ces scandales sont absents. Où sont les organismes de contrôle comme l'IGF et la Cour des comptes ? Il faut que la justice soit indépendante » affirme Rebaine qui n'a pas manqué aussi de critiquer le message du président de la République à l'occasion du 19 mars et dans lequel il a malmené l'opposition. Il a ainsi plaidé fortement en faveur « d'un Etat de droit, d'institutions fortes et de la consécration du principe de l'alternance au pouvoir ». Le chef d'AHD 54 a aussi épinglé l'attitude de la diplomatie algérienne sur le dossier du Mali en estimant que c'est « la France qui tire son épingle du jeu ». Le conférencier s'est montré en outre en faveur de « l'intervention militaire de l'Algérie en dehors de ses frontières afin de protéger ses citoyens et défendre ses intérêts ».