La situation des détenus algériens en Irak demeure inquiétante. C'est ce qu'indique la LADDH qui parle d'une liste de 12 prisonniers qui croupiraient encore dans les prisons irakiennes. La situation des détenus algériens en Irak demeure inquiétante. C'est ce qu'indique la LADDH qui parle d'une liste de 12 prisonniers qui croupiraient encore dans les prisons irakiennes. Pire, certains ont été exécutés par des milices proches du gouvernement irakien, selon un communiqué de presse de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme laquelle exprime sa profonde « préoccupation » au sujet de la situation des détenus algériens incarcérés dans les prisons irakiens et des « violations » des droits de l'Homme auxquelles nos compatriotes sont exposés régulièrement. Les trois Algériens auraient été exécutés à Nassiriyah par des milices du gouvernement irakien parmi 16 prisonniers de différentes nationalités. L'information a été donnée par un détenu algérien en Irak qui a réussi à envoyer un message à un responsable de la LADDH, à savoir maître Helmi Boubekeur Seddik. Chose ayant poussé la Ligue des droits de l'Homme à condamner fermement cet assassinat des prisonniers par des milices pro-gouvernement irakien, confirmant au passage que le meurtre des détenus est « une flagrante violation du droit international » au moment où la communauté internationale a dénoncé à juste titre « les actes atroces commis par l'organisation terroriste Etat islamique (EI) ». « On ne doit pas maintenant fermer les yeux sur les meurtres sectaires perpétrés par les forces gouvernementales et pro-gouvernementales », a déploré la LADDH qui a indiqué que plusieurs organisations nongouvernementales « suivent avec attention » le sujet de l'assassinat des détenus en Irak, à l'instar de « Human rights watch » qui parle dans son rapport du 11 juillet 2014 de « génocide des prisonniers sunnites ». Dans ce contexte, la LADDH affirme qu'elle allait continuer d'exercer des pressions sur les autorités algériennes et irakiennes pour parvenir à une solution définitive qui mettra fin aux souffrances des prisonniers algériens détenus en Irak. La LADDH confie avoir reçu plusieurs appels téléphoniques des familles et proches des détenus algériens en Irak, originaires de plusieurs wilayas : Chlef, Bordj-Bou-Arreridj, Msila, Alger ou Tiaret et souligne que ces famille « envisagent de monter au créneau et surtout d'entamer une grève de la faim devant le ministère des Affaires étrangères ». À cet égard, la LADDH appelle, par la voix de son secrétaire national chargé des dossiers spécialisés, Houari Kaddour, à la mise en place d'une « commission d'enquête internationale ou d'un organisme équivalent afin d'examiner et d'enquêter sur ces cas de violations graves du droit international relatif aux droits humains et commises par toutes les parties au conflit en Irak y compris les forces gouvernementales et milices pro-gouvernementales ». Cette enquête, poursuit la LADDH, devrait viser à « établir les faits et à identifier les responsables de violations graves afin de s'assurer qu'ils puissent être « traduits en justice ». Par ailleurs, la LADDH souligne que « la situation des détenus algériens en Irak a été soulevée à plusieurs reprises par ses soins » et rappelle que « le dernier rapport a été publié le 14 janvier 2015 sur un prisonnier algérien condamné à mort et qui attend son sort ». La ligue signale que le gouvernement irakien a « exécuté un certain nombre de prisonniers dont le prisonnier algérien Abdellah Belhadi, originaire de la wilaya d'El-Oued ». Le secrétaire national chargé des dossiers spécialisés de la LADDH reste néanmoins en contact permanent avec les détenus algériens en Irak et leurs familles et se charge régulièrement de transmettre aux autorités concernées les préoccupations et les craintes de ces derniers et ce, dans le but de parvenir à « une solution définitive et de mettre fin à la souffrance des prisonniers algériens dans les prisons irakiennes ». Pire, certains ont été exécutés par des milices proches du gouvernement irakien, selon un communiqué de presse de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme laquelle exprime sa profonde « préoccupation » au sujet de la situation des détenus algériens incarcérés dans les prisons irakiens et des « violations » des droits de l'Homme auxquelles nos compatriotes sont exposés régulièrement. Les trois Algériens auraient été exécutés à Nassiriyah par des milices du gouvernement irakien parmi 16 prisonniers de différentes nationalités. L'information a été donnée par un détenu algérien en Irak qui a réussi à envoyer un message à un responsable de la LADDH, à savoir maître Helmi Boubekeur Seddik. Chose ayant poussé la Ligue des droits de l'Homme à condamner fermement cet assassinat des prisonniers par des milices pro-gouvernement irakien, confirmant au passage que le meurtre des détenus est « une flagrante violation du droit international » au moment où la communauté internationale a dénoncé à juste titre « les actes atroces commis par l'organisation terroriste Etat islamique (EI) ». « On ne doit pas maintenant fermer les yeux sur les meurtres sectaires perpétrés par les forces gouvernementales et pro-gouvernementales », a déploré la LADDH qui a indiqué que plusieurs organisations nongouvernementales « suivent avec attention » le sujet de l'assassinat des détenus en Irak, à l'instar de « Human rights watch » qui parle dans son rapport du 11 juillet 2014 de « génocide des prisonniers sunnites ». Dans ce contexte, la LADDH affirme qu'elle allait continuer d'exercer des pressions sur les autorités algériennes et irakiennes pour parvenir à une solution définitive qui mettra fin aux souffrances des prisonniers algériens détenus en Irak. La LADDH confie avoir reçu plusieurs appels téléphoniques des familles et proches des détenus algériens en Irak, originaires de plusieurs wilayas : Chlef, Bordj-Bou-Arreridj, Msila, Alger ou Tiaret et souligne que ces famille « envisagent de monter au créneau et surtout d'entamer une grève de la faim devant le ministère des Affaires étrangères ». À cet égard, la LADDH appelle, par la voix de son secrétaire national chargé des dossiers spécialisés, Houari Kaddour, à la mise en place d'une « commission d'enquête internationale ou d'un organisme équivalent afin d'examiner et d'enquêter sur ces cas de violations graves du droit international relatif aux droits humains et commises par toutes les parties au conflit en Irak y compris les forces gouvernementales et milices pro-gouvernementales ». Cette enquête, poursuit la LADDH, devrait viser à « établir les faits et à identifier les responsables de violations graves afin de s'assurer qu'ils puissent être « traduits en justice ». Par ailleurs, la LADDH souligne que « la situation des détenus algériens en Irak a été soulevée à plusieurs reprises par ses soins » et rappelle que « le dernier rapport a été publié le 14 janvier 2015 sur un prisonnier algérien condamné à mort et qui attend son sort ». La ligue signale que le gouvernement irakien a « exécuté un certain nombre de prisonniers dont le prisonnier algérien Abdellah Belhadi, originaire de la wilaya d'El-Oued ». Le secrétaire national chargé des dossiers spécialisés de la LADDH reste néanmoins en contact permanent avec les détenus algériens en Irak et leurs familles et se charge régulièrement de transmettre aux autorités concernées les préoccupations et les craintes de ces derniers et ce, dans le but de parvenir à « une solution définitive et de mettre fin à la souffrance des prisonniers algériens dans les prisons irakiennes ».