Les prisonniers algériens en Irak depuis 2005 vivent dans une situation dramatique. Jugés sans procès, ils ont été condamnés à de lourdes peines. Les prisonniers algériens en Irak depuis 2005 vivent dans une situation dramatique. Jugés sans procès, ils ont été condamnés à de lourdes peines. Le rapport de la LADDH a mis récemment en lumière la situation des prisonniers algériens en Irak détenus demuis près de neuf ans. Leur état est plus qu'inquiétant vu les conditions exécrables de leur incarcération. Ils sont probablement une dizaine à être emprisonnés en Irak depuis l'invasion américaine dans ce pays. Ces Algériens, dont quelques-uns ont transité par l'Irak durant cette période, ont connu le sort de la prison. Ils ont été arrêtés sur la base infondée de « terroristes ». Ils ont été jugés, selon la LADDH, sans aucun procès et la plupart condamnés à 15 ans de prison. Pourtant selon la Ligue des droits de l'homme et un avocat de l'un de ces prisonniers, « ils affirment avoir été détenus sans motifs ». Mohamed Ahmed Ouabed, qui fait partie de ces détenus, affirme « avoir été torturé durant l'occupation américaine et avoir été balloté d'une prison à une autre en subissant les pires préjudices ». Les autres, dont on ne connait pas exactement le sort croupissent dans des salles où les conditions restent encore pires. La LADDH confirme que « des détenus sont frappés à coups de câbles et d'autres sont morts sous la torture ». Mais la LADDH ne donne aucun chiffre sur leur nombre ni d'où ils ont transité. Encore que la thèse « djihadiste » de ces derniers est peu plausible. En tous cas, la Ligue qui a déjà rapporté le cas de maltraitance de ces prisonniers récidive avec un compte rendu où il est mentionné « des pratiques visent souvent à l'obtention d'aveux, qui demeurent la preuve privilégiée par la justice irakienne ou d'autres mauvais traitements commis par des interrogateurs ou des gardiens de prison irakiens ». Aucun contact n'est donc permis avec les détenus où les fuites se font souvent par le biais d'avocats. Et ce qui complique la situation, c'est le peu d'empressement des autorités algériennes à mettre un terme à cette cacophonie. La Ligue des droits de l'homme a exhorté les autorités, via son canal diplomatique, à intervenir pou voir de près ce qui se passe dans ces prisons. Jusquelà, la coopération judiciaire est molle avec l'Irak qui ne montre aucune disponibilité à fournir des détails sur la situation de ces prisonniers. « Pourquoi notre ministère des Affaires étrangères ne s'occupe-t-il pas du sort de nos ressortissants qui croupissant dans les prisons irakiennes ? Pourquoi ce manque de coopération entre les autorités algériennes et les autorités irakiennes concernées sur la question des ressortissants algériens détenus en Irak ? », s'interroge la Ligue algérienne des droits de l'homme. En attendant, la LADDH attend la réaction du gouvernement algérien pour faire pression sur le gouvernement irakien afin d'intervenir rapidement dans ce dossier. Affaire à suivre. Le rapport de la LADDH a mis récemment en lumière la situation des prisonniers algériens en Irak détenus demuis près de neuf ans. Leur état est plus qu'inquiétant vu les conditions exécrables de leur incarcération. Ils sont probablement une dizaine à être emprisonnés en Irak depuis l'invasion américaine dans ce pays. Ces Algériens, dont quelques-uns ont transité par l'Irak durant cette période, ont connu le sort de la prison. Ils ont été arrêtés sur la base infondée de « terroristes ». Ils ont été jugés, selon la LADDH, sans aucun procès et la plupart condamnés à 15 ans de prison. Pourtant selon la Ligue des droits de l'homme et un avocat de l'un de ces prisonniers, « ils affirment avoir été détenus sans motifs ». Mohamed Ahmed Ouabed, qui fait partie de ces détenus, affirme « avoir été torturé durant l'occupation américaine et avoir été balloté d'une prison à une autre en subissant les pires préjudices ». Les autres, dont on ne connait pas exactement le sort croupissent dans des salles où les conditions restent encore pires. La LADDH confirme que « des détenus sont frappés à coups de câbles et d'autres sont morts sous la torture ». Mais la LADDH ne donne aucun chiffre sur leur nombre ni d'où ils ont transité. Encore que la thèse « djihadiste » de ces derniers est peu plausible. En tous cas, la Ligue qui a déjà rapporté le cas de maltraitance de ces prisonniers récidive avec un compte rendu où il est mentionné « des pratiques visent souvent à l'obtention d'aveux, qui demeurent la preuve privilégiée par la justice irakienne ou d'autres mauvais traitements commis par des interrogateurs ou des gardiens de prison irakiens ». Aucun contact n'est donc permis avec les détenus où les fuites se font souvent par le biais d'avocats. Et ce qui complique la situation, c'est le peu d'empressement des autorités algériennes à mettre un terme à cette cacophonie. La Ligue des droits de l'homme a exhorté les autorités, via son canal diplomatique, à intervenir pou voir de près ce qui se passe dans ces prisons. Jusquelà, la coopération judiciaire est molle avec l'Irak qui ne montre aucune disponibilité à fournir des détails sur la situation de ces prisonniers. « Pourquoi notre ministère des Affaires étrangères ne s'occupe-t-il pas du sort de nos ressortissants qui croupissant dans les prisons irakiennes ? Pourquoi ce manque de coopération entre les autorités algériennes et les autorités irakiennes concernées sur la question des ressortissants algériens détenus en Irak ? », s'interroge la Ligue algérienne des droits de l'homme. En attendant, la LADDH attend la réaction du gouvernement algérien pour faire pression sur le gouvernement irakien afin d'intervenir rapidement dans ce dossier. Affaire à suivre.