L'Association de l'industrie du gaz (AIG) a organisé récemment une journée d'éludes sur le gaz de schiste pour des comparaisons entre l'Algérie et le reste du monde dont les Etats-Unis. L'Association de l'industrie du gaz (AIG) a organisé récemment une journée d'éludes sur le gaz de schiste pour des comparaisons entre l'Algérie et le reste du monde dont les Etats-Unis. L'initiative est d'Abdelmadjid Attar, vice-président de l'association. Selon lui, aux Etats-Unis, il y a un potentiel conventionnel en déclin et un potentiel non conventionnel énorme avec des capacités technologiques dominantes dans le monde. Dans ce pays, les industries et infrastructures gazières (amont et aval) sont les plus importantes au monde avec des besoins énergétiques les plus importants au monde. Il est aussi constaté qu'il y a une stratégie basée sur l'indépendance et la sécurité énergétique ainsi qu'une régulation en progrès constant pour les hydrocarbures non conventionnels. Tout cela fait que la position de premier producteur de gaz non conventionnel depuis 2008 est occupée par les Américains. Qu'en est-il de l'Algérie ? Selon Attar, « on ne peut certainement pas se comparer aux USA, mais il y a des similitudes relatives. L'Algérie a une tradition et une industrie, ainsi que des infrastructures pétrolières et gazières et l'Algérie renferme aussi un potentiel non conventionnel très important, mais qui nécessite d'être évalué sur les plans technique, environnemental et économique », dit-il. Il ajoute que « l'Algérie a hélas une économie et un modèle de consommation énergétique dépendant exclusivement des hydrocarbures ». Ce n'est pas le cas de la Pologne et de l'Afrique du Sud dont les modèles de consommation énergétique reposent sur le charbon, et l'économie sur d'autres activités (agriculture, mines et industrie), ajoute-t-il. Il ajoute que selon les expériences issues de plusieurs pays, les études et les données disponibles mettent en évidence que l'énergie et plus précisément l'indépendance énergétique est un facteur essentiel dans la stratégie de tous les pays. Selon ce spécialiste, la présence ou l'absence de potentiel en hydrocarbures ainsi que le modèle économique en présence sont d'autre part les deux facteurs de base qui pèsent dans la décision de développer ou non les hydrocarbures non conventionnels et le processus de mise en oeuvre. D'où la différence entre un pays et un autre en matière de transition énergétique à adopter et c'est ainsi qu'il pense que l'Algérie est caractérisée par des avantages mais aussi des inconvénients. Elle a des réserves conventionnelles appréciables mais non renouvelables et appelées à décliner à moyen et long terme. Elle a aussi des ressources non conventionnelles importantes mais qui nécessitent une évaluation urgente pour en apprécier l'exploitabilité en fonction des technologies et des moyens disponibles. En même temps, son économie est très dépendante de la rente des hydrocarbures. Dans son analyse, il souligne que le potentiel en énergies renouvelables (solaire surtout) est exceptionnel mais que le modèle de consommation énergétique est basé pour le moment presque exclusivement sur les hydrocarbures. Pour ces rasions il estime que la mise en oeuvre d'une transition énergétique et économique nécessite par conséquent de multiples arbitrages à moyen terme, ainsi que l'évaluation et l'exploitation de toutes les ressources énergétiques sans exception, dans une optique de sécurité énergétique à long terme. L'initiative est d'Abdelmadjid Attar, vice-président de l'association. Selon lui, aux Etats-Unis, il y a un potentiel conventionnel en déclin et un potentiel non conventionnel énorme avec des capacités technologiques dominantes dans le monde. Dans ce pays, les industries et infrastructures gazières (amont et aval) sont les plus importantes au monde avec des besoins énergétiques les plus importants au monde. Il est aussi constaté qu'il y a une stratégie basée sur l'indépendance et la sécurité énergétique ainsi qu'une régulation en progrès constant pour les hydrocarbures non conventionnels. Tout cela fait que la position de premier producteur de gaz non conventionnel depuis 2008 est occupée par les Américains. Qu'en est-il de l'Algérie ? Selon Attar, « on ne peut certainement pas se comparer aux USA, mais il y a des similitudes relatives. L'Algérie a une tradition et une industrie, ainsi que des infrastructures pétrolières et gazières et l'Algérie renferme aussi un potentiel non conventionnel très important, mais qui nécessite d'être évalué sur les plans technique, environnemental et économique », dit-il. Il ajoute que « l'Algérie a hélas une économie et un modèle de consommation énergétique dépendant exclusivement des hydrocarbures ». Ce n'est pas le cas de la Pologne et de l'Afrique du Sud dont les modèles de consommation énergétique reposent sur le charbon, et l'économie sur d'autres activités (agriculture, mines et industrie), ajoute-t-il. Il ajoute que selon les expériences issues de plusieurs pays, les études et les données disponibles mettent en évidence que l'énergie et plus précisément l'indépendance énergétique est un facteur essentiel dans la stratégie de tous les pays. Selon ce spécialiste, la présence ou l'absence de potentiel en hydrocarbures ainsi que le modèle économique en présence sont d'autre part les deux facteurs de base qui pèsent dans la décision de développer ou non les hydrocarbures non conventionnels et le processus de mise en oeuvre. D'où la différence entre un pays et un autre en matière de transition énergétique à adopter et c'est ainsi qu'il pense que l'Algérie est caractérisée par des avantages mais aussi des inconvénients. Elle a des réserves conventionnelles appréciables mais non renouvelables et appelées à décliner à moyen et long terme. Elle a aussi des ressources non conventionnelles importantes mais qui nécessitent une évaluation urgente pour en apprécier l'exploitabilité en fonction des technologies et des moyens disponibles. En même temps, son économie est très dépendante de la rente des hydrocarbures. Dans son analyse, il souligne que le potentiel en énergies renouvelables (solaire surtout) est exceptionnel mais que le modèle de consommation énergétique est basé pour le moment presque exclusivement sur les hydrocarbures. Pour ces rasions il estime que la mise en oeuvre d'une transition énergétique et économique nécessite par conséquent de multiples arbitrages à moyen terme, ainsi que l'évaluation et l'exploitation de toutes les ressources énergétiques sans exception, dans une optique de sécurité énergétique à long terme.