A la faveur du projet de révision constitutionnelle, il est évident que le pays est à l'orée de quelques changements relatifs à l'exercice du pouvoir. A la faveur du projet de révision constitutionnelle, il est évident que le pays est à l'orée de quelques changements relatifs à l'exercice du pouvoir. L'ampleur de cette révision constitutionnelle n'est certes pas encore connue avec exactitude, mais il est certain que les modifications qui seront introduites à la loi fondamentale du pays ne vont pas manquer d'avoir des incidences directes sur les prérogatives de quelques institutions. Les quelques indiscrétions qui ont filtré indiquent clairement que le projet de révision en question apportera quelques nouveautés qui toucheront notamment à la relation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Les déclarations des présidents des deux chambres du Parlement, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, et Mohamed Larbi Oud Khelifa, président de l'APN, tous deux destinataires d'une copie du projet de révision constitutionnelle que leur a adressé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, confirment cette inclinaison. Dans leurs déclarations respectives Bensalah et Ould Khelifa ont en effet soutenus que le projet comporte, notamment, le renforcement du pouvoir du Parlement. Le Parlement, la chambre basse particulièrement, aura ainsi plus de pouvoirs. Mohamed Larbi Ould Khelifa est allé encore plus loin dans le détail lorsqu'il a soutenu, la semaine dernière lors d'une émission de la Télévision nationale, que le Premier ministre sera issu du parti majoritaire à l'APN. En termes plus clairs c'est le parti qui sortira vainqueur des élections législatives qui aura l'insigne honneur de placer un des siens à la tète du gouvernement. Le FLN, faut il encore le rappeler, n'a eu de cesse de revendiquer le poste de Premier ministre et ce, depuis de longues années. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saidani, a même fait de cette revendication un cheval de bataille politique. Il revenait en effet systématiquement à la charge sur cette question. Saidani trouvait anormal que le parti majoritaire à l'APN ne soit pas à la tête du gouvernement. Il semble ainsi avoir obtenu gain de cause puisque apparemment, à en croire en tout cas les propos du président de l'APN, le président Bouteflika a souscrit à cette doléance. De nombreux analystes estiment que l'éventualité de la tenue d'élections législatives anticipées est dès lors inévitable et ce pour mettre en oeuvre les dispositions de cette révision constitutionnelle. Des élections législatives anticipées qui n'ont jamais été, cela dit, inscrites dans l'agenda du FLN. En tout cas, Amar Saidani l'a dit haut et fort. «Le FLN, qui détient la majorité, est opposé à la dissolution de l'APN et à l'organisation d'élections législatives anticipées» at- il soutenu à maintes reprises. Autant dire que le FLN, fort de sa majorité actuelle a l'APN, veut la chefferie du gouvernement sans passer par le vote. Cela semble peu orthodoxe et tout porte à croire que le président de la République ne va pas accepter cette position. Ce d'autant que de nombreux partis politiques considèrent l'APN comme une assemblée «illégitime»e n'ont eu de cesse par voie de conséquence de revendiquer sa dissolution. Le plus acharné sur cette question est le Parti des travailleurs (PT). Sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, ne rate aucune occasion pour le signifier. Le PT est loin d'être seul sur ce terrain puisque l'alliance de l'Algérie verte (AAV),qui regroupe trois partis islamistes, et le FFS, abondent dans ce même sens. Faut-il rappeler que les groupes parlementaires à l'APN du FFS, du PT et de l'AAV ont boycotté dès le début de la législature les structures de l'assemblée car considérant qu'elle est illégitime. Pour eux, « c'est une assemblée issue de la fraude électorale ». Que dire des autres partis qui ne sont pas représentés à l'APN, à l'exemple du RCD, qui a boycotté les législatives de 2012. De nouveaux partis sont aussi apparus sur la scène comme c'est le cas « Talaiou El Houriates » de l'ancien chef de gouvernement, Ali Benfis. Il semble logique que le chef de l'Etat, à la faveur de cette révision constitutionnelle dont on dit qu'elle aura lieu probablement avant l'été , procède dans la foulée à la dissolution de l'APN pour permettre la tenue d'élections législatives anticipées . L'ampleur de cette révision constitutionnelle n'est certes pas encore connue avec exactitude, mais il est certain que les modifications qui seront introduites à la loi fondamentale du pays ne vont pas manquer d'avoir des incidences directes sur les prérogatives de quelques institutions. Les quelques indiscrétions qui ont filtré indiquent clairement que le projet de révision en question apportera quelques nouveautés qui toucheront notamment à la relation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Les déclarations des présidents des deux chambres du Parlement, Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation, et Mohamed Larbi Oud Khelifa, président de l'APN, tous deux destinataires d'une copie du projet de révision constitutionnelle que leur a adressé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, confirment cette inclinaison. Dans leurs déclarations respectives Bensalah et Ould Khelifa ont en effet soutenus que le projet comporte, notamment, le renforcement du pouvoir du Parlement. Le Parlement, la chambre basse particulièrement, aura ainsi plus de pouvoirs. Mohamed Larbi Ould Khelifa est allé encore plus loin dans le détail lorsqu'il a soutenu, la semaine dernière lors d'une émission de la Télévision nationale, que le Premier ministre sera issu du parti majoritaire à l'APN. En termes plus clairs c'est le parti qui sortira vainqueur des élections législatives qui aura l'insigne honneur de placer un des siens à la tète du gouvernement. Le FLN, faut il encore le rappeler, n'a eu de cesse de revendiquer le poste de Premier ministre et ce, depuis de longues années. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saidani, a même fait de cette revendication un cheval de bataille politique. Il revenait en effet systématiquement à la charge sur cette question. Saidani trouvait anormal que le parti majoritaire à l'APN ne soit pas à la tête du gouvernement. Il semble ainsi avoir obtenu gain de cause puisque apparemment, à en croire en tout cas les propos du président de l'APN, le président Bouteflika a souscrit à cette doléance. De nombreux analystes estiment que l'éventualité de la tenue d'élections législatives anticipées est dès lors inévitable et ce pour mettre en oeuvre les dispositions de cette révision constitutionnelle. Des élections législatives anticipées qui n'ont jamais été, cela dit, inscrites dans l'agenda du FLN. En tout cas, Amar Saidani l'a dit haut et fort. «Le FLN, qui détient la majorité, est opposé à la dissolution de l'APN et à l'organisation d'élections législatives anticipées» at- il soutenu à maintes reprises. Autant dire que le FLN, fort de sa majorité actuelle a l'APN, veut la chefferie du gouvernement sans passer par le vote. Cela semble peu orthodoxe et tout porte à croire que le président de la République ne va pas accepter cette position. Ce d'autant que de nombreux partis politiques considèrent l'APN comme une assemblée «illégitime»e n'ont eu de cesse par voie de conséquence de revendiquer sa dissolution. Le plus acharné sur cette question est le Parti des travailleurs (PT). Sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, ne rate aucune occasion pour le signifier. Le PT est loin d'être seul sur ce terrain puisque l'alliance de l'Algérie verte (AAV),qui regroupe trois partis islamistes, et le FFS, abondent dans ce même sens. Faut-il rappeler que les groupes parlementaires à l'APN du FFS, du PT et de l'AAV ont boycotté dès le début de la législature les structures de l'assemblée car considérant qu'elle est illégitime. Pour eux, « c'est une assemblée issue de la fraude électorale ». Que dire des autres partis qui ne sont pas représentés à l'APN, à l'exemple du RCD, qui a boycotté les législatives de 2012. De nouveaux partis sont aussi apparus sur la scène comme c'est le cas « Talaiou El Houriates » de l'ancien chef de gouvernement, Ali Benfis. Il semble logique que le chef de l'Etat, à la faveur de cette révision constitutionnelle dont on dit qu'elle aura lieu probablement avant l'été , procède dans la foulée à la dissolution de l'APN pour permettre la tenue d'élections législatives anticipées .