A quelques jours seulement de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, prévue le lundi 3 septembre, l'Assemblée populaire nationale (APN) est, une fois encore, la cible d'une partie de la classe politique. A quelques jours seulement de l'ouverture de la session d'automne du Parlement, prévue le lundi 3 septembre, l'Assemblée populaire nationale (APN) est, une fois encore, la cible d'une partie de la classe politique. Des partis politiques réclament toujours la dissolution de cette assemblée issue des élections législatives du 10 mai dernier. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui a d'emblée affiché son animosité à l'égard de la nouvelle APN, est ainsi revenu à la charge ces derniers jours. En effet, lors d'une réunion de son bureau national dimanche passé, le MSP a de nouveau revendiqué la dissolution de l'APN. Le parti que dirige Bouguerra Soltani a aussi appelé à une nouvelle initiative politique nationale pour transcender la situation actuelle. Le bureau national du mouvement a aussi plaidé en faveur d'un gouvernement d'entente nationale qui aura pour mission d'organiser les élections législatives et locales et la révision de la constitution. Dès l'annonce des résultats des législatives du 10 mai dernier le MSP, qui a participé à ce scrutin avec des listes communes avec Enahda et El Islah dans le cadre de « l'Alliance de l'Algérie verte », a rué dans les brancards. Cette alliance des trois partis nourrissait de grands espoirs car elle ambitionnait de rafler la mise, mais au bout du compte c'était la désillusion puisque elle n'a obtenu finalement que 52 sièges à l'APN. Les trois partis ont alors accusé le pouvoir d'avoir fraudé au profit du FLN, qui a remporté 208 sièges, et du RND. « C'est une grave confiscation de la volonté populaire » a, de son côté, estimé le groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte dans un communiqué rendu public le jour même de l'installation de la nouvelle APN. Le groupe parlementaire a alors dégagé, en outre, sa responsabilité de toutes les conséquences pouvant découler de l'élaboration de lois et de textes législatifs qui heurteraient la sensibilité de l'opinion nationale et surtout pour ce qui concerne la révision de la Constitution. Cette colère a atteint son paroxysme lorsque l'alliance des trois partis a décidé de boycotter les structures de l'APN, qui est considérée comme une assemblée illégitime. Cette position n'est pas seulement le propre de cette alliance puisqu'elle est partagée par d'autres partis. En effet le parti des travailleurs (PT) et le Front national algérien (FNA), pour ne citer que ceux-là sont, eux aussi, favorables à la dissolution de l'APN. « Cette APN est dépourvue de toute légitimité. C'est une assemblée croupion » n'a cessé de dire la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, en se prononçant alors ouvertement en faveur de sa dissolution. Louisa Hanoune s'en est alors remis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a, a-t-elle soutenu, « promis des élections transparentes ». Pour elle « avec la confirmation de la fraude, il doit prendre des mesures pour sanctionner les responsables ». Le PT, qui décrète l'échec des réformes politiques a, pour rappel, boycotté les structures de l'APN au même titre que l'Alliance de l'Algérie verte et du FFS. Autant dire que c'est l'ensemble des partis de l'opposition qui estiment n'être pas concernés par la gestion de l'APN qui souffre d'un manque de légitimité. Louisa Hanoune, qui n'a pas mis les pieds à l'APN depuis les législatives du 10 mai, a fustigé une assemblée où siège des affairistes véreux. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, est sur la même longueur d'ondes. Son parti n'ayant obtenu que 9 sièges, ce qui ne lui permet même pas d'avoir droit à un groupe parlementaire, Moussa Touati a alors accusé le pouvoir d'avoir organisé une fraude généralisée. D'où sa revendication de la dissolution de l'APN. D'autres partis sont favorables à l'option de la dissolution, ce d'autant que cette APN va avoir à examiner et probablement adopter le prochain texte de la Constitution. Des partis politiques réclament toujours la dissolution de cette assemblée issue des élections législatives du 10 mai dernier. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui a d'emblée affiché son animosité à l'égard de la nouvelle APN, est ainsi revenu à la charge ces derniers jours. En effet, lors d'une réunion de son bureau national dimanche passé, le MSP a de nouveau revendiqué la dissolution de l'APN. Le parti que dirige Bouguerra Soltani a aussi appelé à une nouvelle initiative politique nationale pour transcender la situation actuelle. Le bureau national du mouvement a aussi plaidé en faveur d'un gouvernement d'entente nationale qui aura pour mission d'organiser les élections législatives et locales et la révision de la constitution. Dès l'annonce des résultats des législatives du 10 mai dernier le MSP, qui a participé à ce scrutin avec des listes communes avec Enahda et El Islah dans le cadre de « l'Alliance de l'Algérie verte », a rué dans les brancards. Cette alliance des trois partis nourrissait de grands espoirs car elle ambitionnait de rafler la mise, mais au bout du compte c'était la désillusion puisque elle n'a obtenu finalement que 52 sièges à l'APN. Les trois partis ont alors accusé le pouvoir d'avoir fraudé au profit du FLN, qui a remporté 208 sièges, et du RND. « C'est une grave confiscation de la volonté populaire » a, de son côté, estimé le groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte dans un communiqué rendu public le jour même de l'installation de la nouvelle APN. Le groupe parlementaire a alors dégagé, en outre, sa responsabilité de toutes les conséquences pouvant découler de l'élaboration de lois et de textes législatifs qui heurteraient la sensibilité de l'opinion nationale et surtout pour ce qui concerne la révision de la Constitution. Cette colère a atteint son paroxysme lorsque l'alliance des trois partis a décidé de boycotter les structures de l'APN, qui est considérée comme une assemblée illégitime. Cette position n'est pas seulement le propre de cette alliance puisqu'elle est partagée par d'autres partis. En effet le parti des travailleurs (PT) et le Front national algérien (FNA), pour ne citer que ceux-là sont, eux aussi, favorables à la dissolution de l'APN. « Cette APN est dépourvue de toute légitimité. C'est une assemblée croupion » n'a cessé de dire la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, en se prononçant alors ouvertement en faveur de sa dissolution. Louisa Hanoune s'en est alors remis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a, a-t-elle soutenu, « promis des élections transparentes ». Pour elle « avec la confirmation de la fraude, il doit prendre des mesures pour sanctionner les responsables ». Le PT, qui décrète l'échec des réformes politiques a, pour rappel, boycotté les structures de l'APN au même titre que l'Alliance de l'Algérie verte et du FFS. Autant dire que c'est l'ensemble des partis de l'opposition qui estiment n'être pas concernés par la gestion de l'APN qui souffre d'un manque de légitimité. Louisa Hanoune, qui n'a pas mis les pieds à l'APN depuis les législatives du 10 mai, a fustigé une assemblée où siège des affairistes véreux. Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, est sur la même longueur d'ondes. Son parti n'ayant obtenu que 9 sièges, ce qui ne lui permet même pas d'avoir droit à un groupe parlementaire, Moussa Touati a alors accusé le pouvoir d'avoir organisé une fraude généralisée. D'où sa revendication de la dissolution de l'APN. D'autres partis sont favorables à l'option de la dissolution, ce d'autant que cette APN va avoir à examiner et probablement adopter le prochain texte de la Constitution.