Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a une fois de plus écarté l'option Open Sky. Il a de même écarté l'option, à tout le moins dans l'immédiat, toute possibilité d'accorder des agréments aux privés désirant investir dans le transport aérien. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a une fois de plus écarté l'option Open Sky. Il a de même écarté l'option, à tout le moins dans l'immédiat, toute possibilité d'accorder des agréments aux privés désirant investir dans le transport aérien. Amar Ghoul, qui a présenté hier devant l'APN le projet de loi sur les règles générales de l'aviation civile, «L'option de l'Open Sky relève des prérogatives de l'Etat» a notamment indiqué le ministre devant les députés de l'APN. Le ministre des Transports confirme que cette option, qui consiste à ouvrir le ciel algérien aux compagnies aériennes internationales, n'est pas encore à l'ordre du jour. Comme n'est sans doute pas à l'ordre du jour l'ouverture de ce même ciel aux compagnies privées nationales. « Les agréments pour les compagnies aériennes privées ont été gelés en 2009 » dira le ministre en précisant que « la levée de cette suspension relève des prérogatives du gouvernement ». Dans sa présentation de ce texte, le ministre ne s'est pas empêché de présenter un bilan de son secteur en matière de transport aérien. Au plan interne, ainsi, Air Algérie et Tassili Airlines, les deux seules compagnies autorisées à exercer, transportent annuellement 5,4 millions de passagers. La part du lion revient à l'évidence à Air Algérie avec un taux de 75% alors que Tassili Airlines se suffit des 25% restants. Sur le plan du transport international, Air Algérie arrive à transporter 50% des passagers et le reste est assuré par les autres compagnies internationales. Amar Ghoul a indiqué que les passagers à l'international sont de l'ordre de 7,2 millions de personnes.Evoquant les plans de développement de la compagnie nationale de navigation aérienne, il dira que cette entreprise , Air Algerie en l'occurrence , est en train de renouveler sa flotte par l'acquisition de nouveaux appareils . Sur le projet de loi en question, le ministre a présenté ses grandes lignes. Ce projet de loi vise, ainsi, à adapter le cadre juridique aux profondes mutations que le secteur a connues durant les dernières années. Selon Amar Ghoul ce projet de loi a aussi pour objectif de répondre aux exigences de l'Organisation de l'aviation civile internationale. Il vise aussi, en second lieu, à renforcer la sécurité des passagers. Comme il tend, a ajouté le ministre, à «prendre en charge les droits des passagers et les ayants droits». Lors des débats, les députés ont été assez critiques à l'endroit de la compagnie. A l'unisson ils ont surtout mis en avant les tares de l'entreprise et ses dysfonctionnements. « Des gens veulent casser cette entreprise et la livrer aux privés », dira le député Lyes Saadi après avoir évoqué les multiples problèmes que cause cette compagnie aux passagers. Missoum Tahar a lui surtout parlé du népotisme lors du recrutement des employés d'Air Algérie. Ila aussi évoqué le problème du sureffectif. Selon ce député du Rassemblement algérien, les dirigeants du secteur doivent démissionner s'ils sont incapables en matière de gestion. Les retards des vols et leur annulation parfois ainsi que le manque de considération vis-à vis des passagers ont été, par ailleurs, les principaux points sur lesquels se sont focalisés les députés. Certains députés ont parlé de la faiblesse de la formation des pilotes. En somme pour les élus du peuple, Air Algérie doit connaître un sérieux lifting pour se mettre au diapason. Amar Ghoul, qui a présenté hier devant l'APN le projet de loi sur les règles générales de l'aviation civile, «L'option de l'Open Sky relève des prérogatives de l'Etat» a notamment indiqué le ministre devant les députés de l'APN. Le ministre des Transports confirme que cette option, qui consiste à ouvrir le ciel algérien aux compagnies aériennes internationales, n'est pas encore à l'ordre du jour. Comme n'est sans doute pas à l'ordre du jour l'ouverture de ce même ciel aux compagnies privées nationales. « Les agréments pour les compagnies aériennes privées ont été gelés en 2009 » dira le ministre en précisant que « la levée de cette suspension relève des prérogatives du gouvernement ». Dans sa présentation de ce texte, le ministre ne s'est pas empêché de présenter un bilan de son secteur en matière de transport aérien. Au plan interne, ainsi, Air Algérie et Tassili Airlines, les deux seules compagnies autorisées à exercer, transportent annuellement 5,4 millions de passagers. La part du lion revient à l'évidence à Air Algérie avec un taux de 75% alors que Tassili Airlines se suffit des 25% restants. Sur le plan du transport international, Air Algérie arrive à transporter 50% des passagers et le reste est assuré par les autres compagnies internationales. Amar Ghoul a indiqué que les passagers à l'international sont de l'ordre de 7,2 millions de personnes.Evoquant les plans de développement de la compagnie nationale de navigation aérienne, il dira que cette entreprise , Air Algerie en l'occurrence , est en train de renouveler sa flotte par l'acquisition de nouveaux appareils . Sur le projet de loi en question, le ministre a présenté ses grandes lignes. Ce projet de loi vise, ainsi, à adapter le cadre juridique aux profondes mutations que le secteur a connues durant les dernières années. Selon Amar Ghoul ce projet de loi a aussi pour objectif de répondre aux exigences de l'Organisation de l'aviation civile internationale. Il vise aussi, en second lieu, à renforcer la sécurité des passagers. Comme il tend, a ajouté le ministre, à «prendre en charge les droits des passagers et les ayants droits». Lors des débats, les députés ont été assez critiques à l'endroit de la compagnie. A l'unisson ils ont surtout mis en avant les tares de l'entreprise et ses dysfonctionnements. « Des gens veulent casser cette entreprise et la livrer aux privés », dira le député Lyes Saadi après avoir évoqué les multiples problèmes que cause cette compagnie aux passagers. Missoum Tahar a lui surtout parlé du népotisme lors du recrutement des employés d'Air Algérie. Ila aussi évoqué le problème du sureffectif. Selon ce député du Rassemblement algérien, les dirigeants du secteur doivent démissionner s'ils sont incapables en matière de gestion. Les retards des vols et leur annulation parfois ainsi que le manque de considération vis-à vis des passagers ont été, par ailleurs, les principaux points sur lesquels se sont focalisés les députés. Certains députés ont parlé de la faiblesse de la formation des pilotes. En somme pour les élus du peuple, Air Algérie doit connaître un sérieux lifting pour se mettre au diapason.