C'est jeudi dernier que la cérémonie officielle de l'ouverture de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe 2015 » a eu lieu au niveau de la nouvelle grande salle Ahmed-Bey. C'est jeudi dernier que la cérémonie officielle de l'ouverture de la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe 2015 » a eu lieu au niveau de la nouvelle grande salle Ahmed-Bey. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présidé, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, absent de la manifestation, la cérémonie officielle d'ouverture de cette grande manifestation culturelle et ce, en compagnie du président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould Khelifa, d'une importante délégation ministérielle, de plusieurs ministres de pays arabes, de diplomates accrédités à Alger et de nombreux artistes et figures culturelles locales et nationales, ainsi que de plusieurs hauts responsables et des autorités locales. M. Sellal avait auparavant inauguré la grande salle de spectacles de 3.000 places Ahmed-Bey, où s'est tenue la cérémonie d'ouverture. Après la lecture du programme de la cérémonie d'ouverture par le commissaire de la manifestation, Sami Bencheikh El-Hocine, la lecture de versets du Coran et l'exécution de l'hymne national Qassaman, le président du haut commissariat à la langue arabe, Azzedine Mihoubi, également ambassadeur de Constantine, capitale de la culture arabe, a notamment indiqué, dans un discours de bienvenue, que la manifestation "n'était pas seulement une réhabilitation de la ville, mais une valorisation de son long cheminement historique". Aussitôt après les allocutions prononcées par le directeur général de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso), le Dr. Abdullah Hamad Muhareb, et le secrétaire général de la ligue des Etats arabes, Nabil El Arabi, dans lesquelles ils ont rendu un vibrant hommage aux "énormes efforts consentis par l'Algérie, notamment en matière d'organisation de réalisation d'infrastructures nouvelles". Absent de la manifestation, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a cependant tenu à s'exprimer à travers un message lu par son conseiller, Mohamed Benamar Zerhouni. La soirée ne faisait que commencer, puisque une présentation d'une grande fresque historique et artistique mettant en scène près de 400 artistes, intitulée "La grande épopée de Constantine", réalisée par Ali Aïssaoui, sur un texte collégial, oeuvre d'une pléiade d'historiens et d'universitaires, a été donnée devant une salle archi-comble "La grande épopée de Constantine" ! Ecrite dans un style accessible mais complexe, elle raconte, et à travers une narration chronologique, les différentes étapes et époques historiques qu'a connues Cirta, assurée par Halim Zribi. Le rideau se lève. Dès les premières notes musicales, les comédiens font leur entrée dans un tableau chorégraphique où les mouvements sont très similaires à ceux du ballet. Hélas, les danseurs comédiens n'ont ni la grâce, ni la légèreté des ballerines. Accompagné d'une projection, son introduction est devenue une tendance en Algérie. Pleins clin-d'oeil sont faits aux différents rois berbère, romains, ou encore des chefs de guerre musulmans à travers des tableaux. S'en suit un autre qui retrace les prémices de la Révolution. L'indépendance est évidemment bien mise en avant. D'un niveau moyen, "La grande épopée de Constantine" ! n'est sans doute pas meilleure, mais elle est cependant restée relativement fidèle aux faits historiques. Avec une scénographie réduite à de simples gestes, un manque de synchronisation entre les comédiens et une chorégraphie non adéquate, la représentation a toutefois beaucoup plu au public qui l'a chaleureusement applaudie. A rappeler que la ville de Constantine a vécu, juste avant l'ouverture officielle, des moments d'éblouissement devant le spectacle d'un feu d'artifice à couper le souffle. Le ciel a été illuminé, au-dessus du Rocher, de tableaux de très haute facture qui ont fait pousser des exclamations d'admiration aux nombreux Constantinois qui n'ont pas hésité à sortir de chez eux pour se délecter du spectacle pyrotechnique s'offrait à leurs yeux. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a présidé, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, absent de la manifestation, la cérémonie officielle d'ouverture de cette grande manifestation culturelle et ce, en compagnie du président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould Khelifa, d'une importante délégation ministérielle, de plusieurs ministres de pays arabes, de diplomates accrédités à Alger et de nombreux artistes et figures culturelles locales et nationales, ainsi que de plusieurs hauts responsables et des autorités locales. M. Sellal avait auparavant inauguré la grande salle de spectacles de 3.000 places Ahmed-Bey, où s'est tenue la cérémonie d'ouverture. Après la lecture du programme de la cérémonie d'ouverture par le commissaire de la manifestation, Sami Bencheikh El-Hocine, la lecture de versets du Coran et l'exécution de l'hymne national Qassaman, le président du haut commissariat à la langue arabe, Azzedine Mihoubi, également ambassadeur de Constantine, capitale de la culture arabe, a notamment indiqué, dans un discours de bienvenue, que la manifestation "n'était pas seulement une réhabilitation de la ville, mais une valorisation de son long cheminement historique". Aussitôt après les allocutions prononcées par le directeur général de l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (Alecso), le Dr. Abdullah Hamad Muhareb, et le secrétaire général de la ligue des Etats arabes, Nabil El Arabi, dans lesquelles ils ont rendu un vibrant hommage aux "énormes efforts consentis par l'Algérie, notamment en matière d'organisation de réalisation d'infrastructures nouvelles". Absent de la manifestation, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a cependant tenu à s'exprimer à travers un message lu par son conseiller, Mohamed Benamar Zerhouni. La soirée ne faisait que commencer, puisque une présentation d'une grande fresque historique et artistique mettant en scène près de 400 artistes, intitulée "La grande épopée de Constantine", réalisée par Ali Aïssaoui, sur un texte collégial, oeuvre d'une pléiade d'historiens et d'universitaires, a été donnée devant une salle archi-comble "La grande épopée de Constantine" ! Ecrite dans un style accessible mais complexe, elle raconte, et à travers une narration chronologique, les différentes étapes et époques historiques qu'a connues Cirta, assurée par Halim Zribi. Le rideau se lève. Dès les premières notes musicales, les comédiens font leur entrée dans un tableau chorégraphique où les mouvements sont très similaires à ceux du ballet. Hélas, les danseurs comédiens n'ont ni la grâce, ni la légèreté des ballerines. Accompagné d'une projection, son introduction est devenue une tendance en Algérie. Pleins clin-d'oeil sont faits aux différents rois berbère, romains, ou encore des chefs de guerre musulmans à travers des tableaux. S'en suit un autre qui retrace les prémices de la Révolution. L'indépendance est évidemment bien mise en avant. D'un niveau moyen, "La grande épopée de Constantine" ! n'est sans doute pas meilleure, mais elle est cependant restée relativement fidèle aux faits historiques. Avec une scénographie réduite à de simples gestes, un manque de synchronisation entre les comédiens et une chorégraphie non adéquate, la représentation a toutefois beaucoup plu au public qui l'a chaleureusement applaudie. A rappeler que la ville de Constantine a vécu, juste avant l'ouverture officielle, des moments d'éblouissement devant le spectacle d'un feu d'artifice à couper le souffle. Le ciel a été illuminé, au-dessus du Rocher, de tableaux de très haute facture qui ont fait pousser des exclamations d'admiration aux nombreux Constantinois qui n'ont pas hésité à sortir de chez eux pour se délecter du spectacle pyrotechnique s'offrait à leurs yeux.