Le ministre de la Communication, Hamid Grine a mis l'accent, sur l'importance de la formation des journalistes, soulignant que celle-ci doit être opérée de manière continue. Le ministre de la Communication, Hamid Grine a mis l'accent, sur l'importance de la formation des journalistes, soulignant que celle-ci doit être opérée de manière continue. "La formation est nécessaire, mais elle n'est pleinement bénéfique seulement que si elle est continue", a estimé le ministre, lors d'une nouvelle session du cycle conférences, initiée par son département au profit des journalistes, tenue sous le thème "Ethique, déontologie et pratique du journalisme au temps de l'Internet". "La formation et l'éthique constituent le socle du professionnalisme", a fait valoir M. Grine à l'occasion de cette rencontre, animée à l'amphithéâtre central de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO-MB). Le ministre s'est félicité du nombre important de participants, venus de différentes wilayas de la région Ouest du pays assister à cette session, la 11ème du genre, marquée par une conférence sur le thème indiqué, donnée par Pr Daniel Cornu, de l'Université de Genève (Suisse). Dans le sillage de cette communication, un point de presse a été tenu et permis au ministre de développer les volets pratiques des notions abordées par le conférencier, faisant observer que la formation et l'éthique sont indissociables. "L'Algérie est un pays où la liberté de la presse est garantie", a-t-il affirmé, précisant toutefois "qu'une telle liberté n'autorise pas celle de diffamer". "La liberté de blâmer, oui, celle de diffamer, non", a-t-il ajouté, signalant que les "infractions à l'éthique seront toujours combattues". La séance a été également mise à profit par la presse pour s'enquérir de l'avancement des projets d'organisation et de modernisation du secteur. Le ministre a affirmé à ce titre que le Conseil d'éthique et de déontologie sera installé aussitôt que le nombre de cartes de journaliste professionnel délivrées aura atteint les 3.000. "Plus de 2.400 journalistes ont reçu leur carte de la Commission provisoire chargée de l'établissement de cette pièce. Le Conseil sera formé (de 14 membres élus) dès que le nombre des détenteurs de la carte sera porté à quelque 3.000 professionnels", a-t-il indiqué, rappelant que le critère pour être candidat repose sur le minimum de dix années de métier. Le ministre a aussi évoqué les étapes déjà réalisées, comme la création de l'Autorité de régulation de l'audio-visuel et l'installation de son président, Miloud Chorfi. M. Grine a rappelé que le projet de loi sur la publicité n'a pas été présenté et examiné en Conseil de gouvernement. Sur l'octroi de cette publicité, il a souligné que sans l'aide de l'Etat beaucoup de journaux du secteur privé disparaîtraient, sachant que "80% de la publicité publique sont alloués à la presse privée, contrairement à ce qu'on pense". La conférence animée par le Pr Daniel Cornu s'est articulée autour de ce qu'il considère comme valeurs éthiques dominantes du journalisme: la liberté d'information, la recherche de la vérité et le respect de la personne humaine. "Ces valeurs ouvrent la voie à une éthique participative, élargie à tous les acteurs de la communication, citoyens et journalistes", a-t-il expliqué à l'appui d'exemples illustrant les mutations induites par le web et les réseaux sociaux. "La formation est nécessaire, mais elle n'est pleinement bénéfique seulement que si elle est continue", a estimé le ministre, lors d'une nouvelle session du cycle conférences, initiée par son département au profit des journalistes, tenue sous le thème "Ethique, déontologie et pratique du journalisme au temps de l'Internet". "La formation et l'éthique constituent le socle du professionnalisme", a fait valoir M. Grine à l'occasion de cette rencontre, animée à l'amphithéâtre central de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO-MB). Le ministre s'est félicité du nombre important de participants, venus de différentes wilayas de la région Ouest du pays assister à cette session, la 11ème du genre, marquée par une conférence sur le thème indiqué, donnée par Pr Daniel Cornu, de l'Université de Genève (Suisse). Dans le sillage de cette communication, un point de presse a été tenu et permis au ministre de développer les volets pratiques des notions abordées par le conférencier, faisant observer que la formation et l'éthique sont indissociables. "L'Algérie est un pays où la liberté de la presse est garantie", a-t-il affirmé, précisant toutefois "qu'une telle liberté n'autorise pas celle de diffamer". "La liberté de blâmer, oui, celle de diffamer, non", a-t-il ajouté, signalant que les "infractions à l'éthique seront toujours combattues". La séance a été également mise à profit par la presse pour s'enquérir de l'avancement des projets d'organisation et de modernisation du secteur. Le ministre a affirmé à ce titre que le Conseil d'éthique et de déontologie sera installé aussitôt que le nombre de cartes de journaliste professionnel délivrées aura atteint les 3.000. "Plus de 2.400 journalistes ont reçu leur carte de la Commission provisoire chargée de l'établissement de cette pièce. Le Conseil sera formé (de 14 membres élus) dès que le nombre des détenteurs de la carte sera porté à quelque 3.000 professionnels", a-t-il indiqué, rappelant que le critère pour être candidat repose sur le minimum de dix années de métier. Le ministre a aussi évoqué les étapes déjà réalisées, comme la création de l'Autorité de régulation de l'audio-visuel et l'installation de son président, Miloud Chorfi. M. Grine a rappelé que le projet de loi sur la publicité n'a pas été présenté et examiné en Conseil de gouvernement. Sur l'octroi de cette publicité, il a souligné que sans l'aide de l'Etat beaucoup de journaux du secteur privé disparaîtraient, sachant que "80% de la publicité publique sont alloués à la presse privée, contrairement à ce qu'on pense". La conférence animée par le Pr Daniel Cornu s'est articulée autour de ce qu'il considère comme valeurs éthiques dominantes du journalisme: la liberté d'information, la recherche de la vérité et le respect de la personne humaine. "Ces valeurs ouvrent la voie à une éthique participative, élargie à tous les acteurs de la communication, citoyens et journalistes", a-t-il expliqué à l'appui d'exemples illustrant les mutations induites par le web et les réseaux sociaux.