Le secteur de la santé sera, encore une fois, perturbé demain par une grève annoncée par le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Le secteur de la santé sera, encore une fois, perturbé demain par une grève annoncée par le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Au grand malheur de nos malades, qui ont déjà grand peine à se faire soigner dans nos hôpitaux, ils seront confrontés à une paralysie du secteur qui n'en finit pas de connaitre ses années de déboire. Ainsi pas mois de 12 000 adhérents du SNPSP exerçant dans le secteur public vont débrayer à nouveau. Médecins généralistes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes cesseront toute activité demain avant de débrayer à nouveau les 5 et 6 mai prochains. La grève sera accompagnée de rassemblements au niveau des structures de santé avant que les praticiens ne se rassemblent le 6 mai face au siège du ministère de la Santé. Al'origine de cette décision prise par son conseil national, des revendications non satisfaites par la tutelle. Le syndicat, qui avait d'ores et déjà menacé la tutelle de recourir à la grève, vient de confirmer le maintien de la contestation. Le SNPSP annonce que cette décision a été «sollicitée par plusieurs bureaux locaux à travers le territoire national sur la conduite à tenir vis-à-vis de l'opération d'inscription aux concours d'accès aux grades de « principal » et « en chef » lancée en pleine période de préavis de grève par le MSPRH » en ajoutant que , cette grève est maintenant pour revendiquer « l'application des dispositions réglementaires en matière d'organisation des concours de promotion aux grades sus cités, notamment l'obligation de l'inscription sur une liste d'aptitude pour le fonctionnaire concerné, et afin de préserver le droit du praticien à participer, le cas échéant, à ces concours une fois levées les raisons du boycott ». Lors d'une conférence de presse animée hier, Le Dr Merabet, président du SNPSP, a regretté «le manque de réactivité de la tutelle qui n'a rien fait », selon lui, « pour désamorcer la crise ». Il a notamment rappelé que « son syndicat continue de revendiquer la promotion automatique des praticiens ayant plus de dix années d'ancienneté et qui sont en attente de cette promotion depuis 2012 ». Concernant l'accord qui a été signé dans ce sens avec la tutelle, l'intervenant souligne que « les engagements n'ont pas été honorés, poussant le SNPSP à saisir le Premier ministre. Ce dernier a fini par adresser une instruction dans laquelle il reproche au ministère de la Santé de n'avoir pas mis en application ses promesses et donnant des directives afin que les promotions en question soient effectives». En ajoutant que « Malheureusement, à peine deux structures de santé ont appliqué cette instruction ». Pour le président du SNPSP : « Il est inconcevable de demander à des praticiens en droit d'être promus automatiquement de passer un concours », souligne-til. D'autres revendications ont également été soulignées lors de cette conférence à l'instar de l'ouverture du statut particulier des praticiens. Il faut d'ailleurs rappeler que le dossier avait été finalisé avant d'être gelé sur instruction d'Ouyahia. « Aujourd'hui que le secteur de l'éducation a ouvert ce dossier, plus rien ne justifie que le statut particulier des praticiens ne connaisse pas le même sort », souligne le Dr Merabet. Dans un communiqué rendu public, le SNPSP appelle « les praticiens de santé publique (médecins, médecins dentistes et pharmaciens) à s'inscrire auprès de leurs établissements respectifs et d'en informer les bureaux SNPSP locaux, dont ils relèvent, à fin de permettre une synthèse nationale des effectifs concernés par la promotion dans les grades ». Le SNPSP tout en réitérant la décision du conseil national de boycotter l'organisation de ces concours, appelle à la solidarité et à la mobilisation de l'ensemble de ses adhérents pour la réussite du plan d'action décidé dans le cadre de la protestation nationale. En plus de la journée de grève nationale demain avec la tenue de sit in dans plusieurs wilayas du pays le même jour à partir de 11 heures au niveau des sièges des directions de la santé, hôpitaux et chef lieu de wilaya, de l'annonce de deux jours de grève nationale pour les 5 et 6 mai prochains avec la tenue d'un rassemblement des praticiens de santé publique devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière le 6 mai à 11 heures, le syndicat appelle ses adhérents à boycotter la couverture médicale des examens scolaires et universitaires de fin d'année. Au grand malheur de nos malades, qui ont déjà grand peine à se faire soigner dans nos hôpitaux, ils seront confrontés à une paralysie du secteur qui n'en finit pas de connaitre ses années de déboire. Ainsi pas mois de 12 000 adhérents du SNPSP exerçant dans le secteur public vont débrayer à nouveau. Médecins généralistes, pharmaciens et chirurgiens-dentistes cesseront toute activité demain avant de débrayer à nouveau les 5 et 6 mai prochains. La grève sera accompagnée de rassemblements au niveau des structures de santé avant que les praticiens ne se rassemblent le 6 mai face au siège du ministère de la Santé. Al'origine de cette décision prise par son conseil national, des revendications non satisfaites par la tutelle. Le syndicat, qui avait d'ores et déjà menacé la tutelle de recourir à la grève, vient de confirmer le maintien de la contestation. Le SNPSP annonce que cette décision a été «sollicitée par plusieurs bureaux locaux à travers le territoire national sur la conduite à tenir vis-à-vis de l'opération d'inscription aux concours d'accès aux grades de « principal » et « en chef » lancée en pleine période de préavis de grève par le MSPRH » en ajoutant que , cette grève est maintenant pour revendiquer « l'application des dispositions réglementaires en matière d'organisation des concours de promotion aux grades sus cités, notamment l'obligation de l'inscription sur une liste d'aptitude pour le fonctionnaire concerné, et afin de préserver le droit du praticien à participer, le cas échéant, à ces concours une fois levées les raisons du boycott ». Lors d'une conférence de presse animée hier, Le Dr Merabet, président du SNPSP, a regretté «le manque de réactivité de la tutelle qui n'a rien fait », selon lui, « pour désamorcer la crise ». Il a notamment rappelé que « son syndicat continue de revendiquer la promotion automatique des praticiens ayant plus de dix années d'ancienneté et qui sont en attente de cette promotion depuis 2012 ». Concernant l'accord qui a été signé dans ce sens avec la tutelle, l'intervenant souligne que « les engagements n'ont pas été honorés, poussant le SNPSP à saisir le Premier ministre. Ce dernier a fini par adresser une instruction dans laquelle il reproche au ministère de la Santé de n'avoir pas mis en application ses promesses et donnant des directives afin que les promotions en question soient effectives». En ajoutant que « Malheureusement, à peine deux structures de santé ont appliqué cette instruction ». Pour le président du SNPSP : « Il est inconcevable de demander à des praticiens en droit d'être promus automatiquement de passer un concours », souligne-til. D'autres revendications ont également été soulignées lors de cette conférence à l'instar de l'ouverture du statut particulier des praticiens. Il faut d'ailleurs rappeler que le dossier avait été finalisé avant d'être gelé sur instruction d'Ouyahia. « Aujourd'hui que le secteur de l'éducation a ouvert ce dossier, plus rien ne justifie que le statut particulier des praticiens ne connaisse pas le même sort », souligne le Dr Merabet. Dans un communiqué rendu public, le SNPSP appelle « les praticiens de santé publique (médecins, médecins dentistes et pharmaciens) à s'inscrire auprès de leurs établissements respectifs et d'en informer les bureaux SNPSP locaux, dont ils relèvent, à fin de permettre une synthèse nationale des effectifs concernés par la promotion dans les grades ». Le SNPSP tout en réitérant la décision du conseil national de boycotter l'organisation de ces concours, appelle à la solidarité et à la mobilisation de l'ensemble de ses adhérents pour la réussite du plan d'action décidé dans le cadre de la protestation nationale. En plus de la journée de grève nationale demain avec la tenue de sit in dans plusieurs wilayas du pays le même jour à partir de 11 heures au niveau des sièges des directions de la santé, hôpitaux et chef lieu de wilaya, de l'annonce de deux jours de grève nationale pour les 5 et 6 mai prochains avec la tenue d'un rassemblement des praticiens de santé publique devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière le 6 mai à 11 heures, le syndicat appelle ses adhérents à boycotter la couverture médicale des examens scolaires et universitaires de fin d'année.