Les étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux-arts d'Alger (ESBA) ont repris avant-hier leur grève, suspendue durant onze jours après un "accord" avec la tutelle sur l'installation d'un nouveau directeur pour l'établissement qui n'est toujours pas intervenue, a-t-on constaté. Les étudiants de l'Ecole supérieure des Beaux-arts d'Alger (ESBA) ont repris avant-hier leur grève, suspendue durant onze jours après un "accord" avec la tutelle sur l'installation d'un nouveau directeur pour l'établissement qui n'est toujours pas intervenue, a-t-on constaté. Les grévistes ont décidé de reprendre l'arrêt de cours et le blocage de l'administration de l'école, entamés le 15 mars, faute de désignation du nouveau directeur "mardi dernier, comme le prévoyait l'accord avec le ministère de la Culture", a indiqué Marwa Fakir, une des porte-parole des grévistes. Selon la même source, une partie des protestataires entamera une grève de la faim si cette revendication n'était pas satisfaite dans les prochains jours. Le ministère de la Culture avait confirmé, le 14 avril, la nomination prochaine d'un nouveau chef de l'établissement sans en fixer la date. Outre la question de la direction de l'ESBA, les grévistes continuent de revendiquer une réforme du programme des études et la revalorisation du diplôme, délivré actuellement par la seule direction de l'ESBA à l'exclusion du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, autre tutelle de l'école. Les grévistes dénoncent, en outre, l' "incohérence" entre leur diplôme et la durée des études (cinq ans) à l'ESBA, accessible aux bacheliers sur concours. La ministre de la Culture, Nadia Labidi, avait reconnu récemment que l'école des Beaux-arts d'Alger avait besoin d'une "véritable" réforme de son programme et de son diplôme, estimant que ce dernier point constituait un "problème de fond". Les grévistes ont décidé de reprendre l'arrêt de cours et le blocage de l'administration de l'école, entamés le 15 mars, faute de désignation du nouveau directeur "mardi dernier, comme le prévoyait l'accord avec le ministère de la Culture", a indiqué Marwa Fakir, une des porte-parole des grévistes. Selon la même source, une partie des protestataires entamera une grève de la faim si cette revendication n'était pas satisfaite dans les prochains jours. Le ministère de la Culture avait confirmé, le 14 avril, la nomination prochaine d'un nouveau chef de l'établissement sans en fixer la date. Outre la question de la direction de l'ESBA, les grévistes continuent de revendiquer une réforme du programme des études et la revalorisation du diplôme, délivré actuellement par la seule direction de l'ESBA à l'exclusion du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, autre tutelle de l'école. Les grévistes dénoncent, en outre, l' "incohérence" entre leur diplôme et la durée des études (cinq ans) à l'ESBA, accessible aux bacheliers sur concours. La ministre de la Culture, Nadia Labidi, avait reconnu récemment que l'école des Beaux-arts d'Alger avait besoin d'une "véritable" réforme de son programme et de son diplôme, estimant que ce dernier point constituait un "problème de fond".