Le tribunal de première instance près la cour de Boumerdès a condamné, avant-hier, à deux ans de prison ferme l'ex-P/APC de Timezrite et à un an d'emprisonnement à l'encontre de son ex-premier adjoint ainsi que des fonctionnaires. Le tribunal de première instance près la cour de Boumerdès a condamné, avant-hier, à deux ans de prison ferme l'ex-P/APC de Timezrite et à un an d'emprisonnement à l'encontre de son ex-premier adjoint ainsi que des fonctionnaires. Le procureur de première instance près le tribunal de Rouiba avait requis la peine de quatre ans de prison à l'encontre du P/APC et deux à trois ans de prison à l'encontre de 24 autres accusés dont des bureaux d'études et des entrepreneurs. Le représentant du ministère public avait requis le durcissement des peines en première instance. Ils sont poursuivis pour usurpation de fonction, dilapidation de biens publics et passation de marchés publics d'une manière illégale. La genèse de l'affaire remonte au dernier mandat 2007-2012 où deux élus de l'APC avaient porté plainte à l'encontre de l'ex-maire, Amar Talabouzrouf, ainsi que d'autre fonctionnaires accusés de dépassements et de malversations dans la gestion des affaires de l'APC. Ce qui a poussé les services de sécurité à déclencher une enquête qui a dévoilé des malversations dans l'attribution de marchés publics et autres dépassements dans le dossier d'aides à l'habitat rural. Les services en charge de l'enquête ont découvert que le maire touchait des sommes d'argent de 1680 DA sur les demandeurs d'une aide à l'habitat rural afin de lui faciliter la démarche administrative pour son obtention surtout lorsqu'on sait que cela nécessitait une période allant d'un à deux ans pour que le dossier soit finalisé. Le P/APC avait, selon l'enquête, attribué des projets d'éclairage public à des entreprises qui ne sont même pas inscrites au registre de commerce. L'octroi dudit projet s'est fait en complicité avec les membres de commissions d'ouverture de plis de la commune censés défendre la loi en vigueur. D'autres malversations ont été découvertes par les enquêteurs notamment dans les projets de réalisation d'une bibliothèque communale qui n'a toujours pas vu le jour, le projet de réfection du siège de l'APC ainsi que celui relatif au raccordement au réseau d'assainissement. Le procureur de première instance près le tribunal de Rouiba avait requis la peine de quatre ans de prison à l'encontre du P/APC et deux à trois ans de prison à l'encontre de 24 autres accusés dont des bureaux d'études et des entrepreneurs. Le représentant du ministère public avait requis le durcissement des peines en première instance. Ils sont poursuivis pour usurpation de fonction, dilapidation de biens publics et passation de marchés publics d'une manière illégale. La genèse de l'affaire remonte au dernier mandat 2007-2012 où deux élus de l'APC avaient porté plainte à l'encontre de l'ex-maire, Amar Talabouzrouf, ainsi que d'autre fonctionnaires accusés de dépassements et de malversations dans la gestion des affaires de l'APC. Ce qui a poussé les services de sécurité à déclencher une enquête qui a dévoilé des malversations dans l'attribution de marchés publics et autres dépassements dans le dossier d'aides à l'habitat rural. Les services en charge de l'enquête ont découvert que le maire touchait des sommes d'argent de 1680 DA sur les demandeurs d'une aide à l'habitat rural afin de lui faciliter la démarche administrative pour son obtention surtout lorsqu'on sait que cela nécessitait une période allant d'un à deux ans pour que le dossier soit finalisé. Le P/APC avait, selon l'enquête, attribué des projets d'éclairage public à des entreprises qui ne sont même pas inscrites au registre de commerce. L'octroi dudit projet s'est fait en complicité avec les membres de commissions d'ouverture de plis de la commune censés défendre la loi en vigueur. D'autres malversations ont été découvertes par les enquêteurs notamment dans les projets de réalisation d'une bibliothèque communale qui n'a toujours pas vu le jour, le projet de réfection du siège de l'APC ainsi que celui relatif au raccordement au réseau d'assainissement.