Le rapport final des juges d'instruction du parquet de Milan cité par un média électronique italien parle de 198 millions d'euros de pots-de-vin présumés versés par l'entreprise italienne Saipem à l'ancien ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, à ses proches et à son intermédiaire, Farid Bedjaoui, en contrepartie de 7 grands contrats pétroliers en Algérie d'une valeur de 8 milliards d'euros. Le rapport final des juges d'instruction du parquet de Milan cité par un média électronique italien parle de 198 millions d'euros de pots-de-vin présumés versés par l'entreprise italienne Saipem à l'ancien ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, à ses proches et à son intermédiaire, Farid Bedjaoui, en contrepartie de 7 grands contrats pétroliers en Algérie d'une valeur de 8 milliards d'euros. Ce rapport cité par plusieurs médias électroniques, notamment le site italien online-news qui souligne qu' «une partie des 198 millions d'euros de pots-de-vin présumés versés par l'entreprise italienne Saipem à l'ancien ministre algérien de l'Energie,Chakib Khelil, à ses proches et à son intermédiaire, Farid Bedjaoui, en contrepartie de 7 grands contrats pétroliers en Algérie (8 milliards d'euros), a servi à l'achat de biens immobiliers en France et à New York ». C'est ce qu'indique le rapport final des juges d'instruction du parquet de Milan, Fabio De Pasquale, Isidoro Palma et Giordano Baggio. Le rapport a été rédigé après une longue enquête judiciaire en Italie et plusieurs commissions rogatoires internationales au niveau de plusieurs pays dont l'Algérie. L'Algérien Omar Habour est accusé de complicité de corruption et il dispose, selon le rapport des juges italiens, d'un compte de 34,3 millions de dollars à la banque Audi Saradar de Beyrouth. Omar Habour est présenté dans le rapport des enquêteurs comme un "faccendiere" (un lobbyiste), "proche de l'entourage" de l'ancien ministre, avec qui il avait des "relations économiques depuis de nombreuses années". Il aurait ainsi recyclé une partie des 198 millions d'euros de pots-devin versés. Le terme "faccendiere" désigne une personne qui effectue des affaires de haut niveau, en général illégales, au nom d'un ou de plusieurs entrepreneurs privés avec l'administration publique, par exemple des affaires de corruption, délit d'initié, manipulation de cours ou pour le bénéfice d'un groupe de pression. L'argent qui a transité par des comptes de Farid Bedjaoui aurait servi à acheter des appartements à New York et à Paris et une villa, "aussi grande qu'un château, à Ramatuelle", en Provence. Ce sont des appartements où l'intermédiaire de Chakib Khelil, Farid Bedjaoui a vécu avec sa famille. Le rapport précise que des « objets de valeur ont été trouvés dans la maison parisienne : des statues, deux oeuvres d'Andy Warhor, un Dali et un Miro. Farid Bedjaoui, présenté dans le rapport comme le "collecteur" des pots-de-vin dispose de propriétés à Dubaï, dans des zones de luxe comme Emirates Hill ». L'avocat de Habour, le Français Yam Attalah, a contesté le délit de blanchiment de capitaux au sujet de l'achat de trois appartements à New York en 2010. L'un de ces appartements, situé sur la 5ème Avenue à New York, a coûté « la bagatelle de 28 millions de dollars. Deux autres appartements, toujours au coeur de la grande pomme, ont été acquis pour une valeur globale de 26 millions de dollars ». La conclusion du rapport d'enquête fait ressortir diverses opérations immobilières en retraçant la source de financement. Le rapport note, par exemple, que pour l'achat de l'appartement de la 5ème avenue, « 1 million de dollars sur un total de 28 millions a pour origine des commissions versées par la Saipem à la Pearl Partners, la société de Farid Bedjaoui, à travers laquelle les pots-de-vin auraient été versés, en tranches ». Le million de dollars de la Saipem aurait transité par plusieurs comptes de Farid Bedjaoui avant d'être utilisé dans la transaction immobilière. L'audience préliminaire dans l'affaire Saipem-Sonatrach, dans laquelle l'ancien patron d'Eni, Paolo Scaroni, est également poursuivi, sera ouverte dans les prochains jours. Il est à rappeler que les affaires Sonatrach ont éclaté en 2009, suite à des enquêtes menées par le Département de la recherche et de la sécurité (DRS) et qui avaient conduit à l'arrestation de plusieurs cadres de Sonatrach, à leur tête le P-DG de l'époque, Mohamed Meziane, accusés de corruption dans l'attribution de plusieurs marchés à des sociétés privées, prestataires de service ou fournisseurs de matériels. Le verdict de l'affaire pour infraction à la législation des changes et passation de marchés contraire à la règlementation dans laquelle sont impliqués l'ex-PDG de Sonatach Mohamed Meziane et un vice-président du groupe a été rendu le 29 avril au tribunal de Sidi M'hamed. Le président du pôle judicaire spécial pour les affaires de corruption, M. Bensalem Abderrezak a rendu son jugement dans lequel il préconise ''une enquête complémentaire''. Il a indiqué, dans le rendu de l'audience au tribunal de Sidi M'hamed d'Alger ''qu'avant de trancher dans le fond, il faut effectuer une enquête complémentaire au niveau des sièges de Sonatrach, de la BEA, des douanes de Mostaganem, et de Schlumberger pour voir les documents d'importation des pièces de l'usine de Stah''. Pour conclure, de nombreuses personnalités sont soupçonnées d'avoir perçu des pots-de-vin pour permettre à des grands groupes étrangers de décrocher des contrats de plusieurs milliards de dollars. L'affaire est formée de quatre dossiers : « Affaire Sonatrach 1, 2, 3 et 4.». L'enquête est menée par des officiers judiciaires du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) au sein d'une opération baptisée « mains propres », qui est toujours en cours. Dix-neuf personnes dont Mohamed Meziane, ancien PDG du groupe public pétrolier, ses deux fils, huit de ses adjoints, et un patron d'une filiale d'une entreprise allemande Contal Algérie Funkwerk sont accusées de corruption. Quatre entreprises étrangères sont également poursuivies pour obtention frauduleuse de marchés publics au détriment de Sonatrach. Ces poursuites n'alimentent que le premier volet dit « Sonatrach 1 » d'un procès qui devrait dans un second temps s'intéresser aux pots-de-vin versés par une filiale de la société italienne ENI à des cadres de Sonatrach. L'ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, qui a déjà purgé une peine de prison pour une autre affaire a, pour la première fois, accepté de parler dans les médias. Il s'est dit victime d'un « règlement de compte à un très haut niveau » et a assuré que tous les contrats pour lesquels il était poursuivi ont été conclus en conformité avec la loi. Ce rapport cité par plusieurs médias électroniques, notamment le site italien online-news qui souligne qu' «une partie des 198 millions d'euros de pots-de-vin présumés versés par l'entreprise italienne Saipem à l'ancien ministre algérien de l'Energie,Chakib Khelil, à ses proches et à son intermédiaire, Farid Bedjaoui, en contrepartie de 7 grands contrats pétroliers en Algérie (8 milliards d'euros), a servi à l'achat de biens immobiliers en France et à New York ». C'est ce qu'indique le rapport final des juges d'instruction du parquet de Milan, Fabio De Pasquale, Isidoro Palma et Giordano Baggio. Le rapport a été rédigé après une longue enquête judiciaire en Italie et plusieurs commissions rogatoires internationales au niveau de plusieurs pays dont l'Algérie. L'Algérien Omar Habour est accusé de complicité de corruption et il dispose, selon le rapport des juges italiens, d'un compte de 34,3 millions de dollars à la banque Audi Saradar de Beyrouth. Omar Habour est présenté dans le rapport des enquêteurs comme un "faccendiere" (un lobbyiste), "proche de l'entourage" de l'ancien ministre, avec qui il avait des "relations économiques depuis de nombreuses années". Il aurait ainsi recyclé une partie des 198 millions d'euros de pots-devin versés. Le terme "faccendiere" désigne une personne qui effectue des affaires de haut niveau, en général illégales, au nom d'un ou de plusieurs entrepreneurs privés avec l'administration publique, par exemple des affaires de corruption, délit d'initié, manipulation de cours ou pour le bénéfice d'un groupe de pression. L'argent qui a transité par des comptes de Farid Bedjaoui aurait servi à acheter des appartements à New York et à Paris et une villa, "aussi grande qu'un château, à Ramatuelle", en Provence. Ce sont des appartements où l'intermédiaire de Chakib Khelil, Farid Bedjaoui a vécu avec sa famille. Le rapport précise que des « objets de valeur ont été trouvés dans la maison parisienne : des statues, deux oeuvres d'Andy Warhor, un Dali et un Miro. Farid Bedjaoui, présenté dans le rapport comme le "collecteur" des pots-de-vin dispose de propriétés à Dubaï, dans des zones de luxe comme Emirates Hill ». L'avocat de Habour, le Français Yam Attalah, a contesté le délit de blanchiment de capitaux au sujet de l'achat de trois appartements à New York en 2010. L'un de ces appartements, situé sur la 5ème Avenue à New York, a coûté « la bagatelle de 28 millions de dollars. Deux autres appartements, toujours au coeur de la grande pomme, ont été acquis pour une valeur globale de 26 millions de dollars ». La conclusion du rapport d'enquête fait ressortir diverses opérations immobilières en retraçant la source de financement. Le rapport note, par exemple, que pour l'achat de l'appartement de la 5ème avenue, « 1 million de dollars sur un total de 28 millions a pour origine des commissions versées par la Saipem à la Pearl Partners, la société de Farid Bedjaoui, à travers laquelle les pots-de-vin auraient été versés, en tranches ». Le million de dollars de la Saipem aurait transité par plusieurs comptes de Farid Bedjaoui avant d'être utilisé dans la transaction immobilière. L'audience préliminaire dans l'affaire Saipem-Sonatrach, dans laquelle l'ancien patron d'Eni, Paolo Scaroni, est également poursuivi, sera ouverte dans les prochains jours. Il est à rappeler que les affaires Sonatrach ont éclaté en 2009, suite à des enquêtes menées par le Département de la recherche et de la sécurité (DRS) et qui avaient conduit à l'arrestation de plusieurs cadres de Sonatrach, à leur tête le P-DG de l'époque, Mohamed Meziane, accusés de corruption dans l'attribution de plusieurs marchés à des sociétés privées, prestataires de service ou fournisseurs de matériels. Le verdict de l'affaire pour infraction à la législation des changes et passation de marchés contraire à la règlementation dans laquelle sont impliqués l'ex-PDG de Sonatach Mohamed Meziane et un vice-président du groupe a été rendu le 29 avril au tribunal de Sidi M'hamed. Le président du pôle judicaire spécial pour les affaires de corruption, M. Bensalem Abderrezak a rendu son jugement dans lequel il préconise ''une enquête complémentaire''. Il a indiqué, dans le rendu de l'audience au tribunal de Sidi M'hamed d'Alger ''qu'avant de trancher dans le fond, il faut effectuer une enquête complémentaire au niveau des sièges de Sonatrach, de la BEA, des douanes de Mostaganem, et de Schlumberger pour voir les documents d'importation des pièces de l'usine de Stah''. Pour conclure, de nombreuses personnalités sont soupçonnées d'avoir perçu des pots-de-vin pour permettre à des grands groupes étrangers de décrocher des contrats de plusieurs milliards de dollars. L'affaire est formée de quatre dossiers : « Affaire Sonatrach 1, 2, 3 et 4.». L'enquête est menée par des officiers judiciaires du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) au sein d'une opération baptisée « mains propres », qui est toujours en cours. Dix-neuf personnes dont Mohamed Meziane, ancien PDG du groupe public pétrolier, ses deux fils, huit de ses adjoints, et un patron d'une filiale d'une entreprise allemande Contal Algérie Funkwerk sont accusées de corruption. Quatre entreprises étrangères sont également poursuivies pour obtention frauduleuse de marchés publics au détriment de Sonatrach. Ces poursuites n'alimentent que le premier volet dit « Sonatrach 1 » d'un procès qui devrait dans un second temps s'intéresser aux pots-de-vin versés par une filiale de la société italienne ENI à des cadres de Sonatrach. L'ancien PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, qui a déjà purgé une peine de prison pour une autre affaire a, pour la première fois, accepté de parler dans les médias. Il s'est dit victime d'un « règlement de compte à un très haut niveau » et a assuré que tous les contrats pour lesquels il était poursuivi ont été conclus en conformité avec la loi.