Un groupe armé lié aux forces de l'Aube libyenne, qui contrôlent Tripoli, a arrêté 170 Tunisiens depuis samedi après l'arrestation par Tunis d'un de ses commandants, ont déclaré lundi des responsables tunisiens. Brahim Rezgui, consul tunisien à Tripoli, a déclaré sur une radio que le groupe armé exigeait la libération immédiate du dirigeant dont il n'a pas donné le nom. Des responsables libyens interrogés n'ont pas tenu à réagir. Un groupe armé lié aux forces de l'Aube libyenne, qui contrôlent Tripoli, a arrêté 170 Tunisiens depuis samedi après l'arrestation par Tunis d'un de ses commandants, ont déclaré lundi des responsables tunisiens. Brahim Rezgui, consul tunisien à Tripoli, a déclaré sur une radio que le groupe armé exigeait la libération immédiate du dirigeant dont il n'a pas donné le nom. Des responsables libyens interrogés n'ont pas tenu à réagir. Les groupes armés libyens, qui s'affrontent sur fond de guerre civile, utilisent souvent l'arme de l'enlèvement ou de l'arrestation de ressortissants étrangers pour obtenir la libération de Libyens arrêtés à l'étranger. "Un groupe armé appartenant à l'Aube libyenne a arrêté 170 Tunisiens depuis samedi après qu'une figure du groupe eut été arrêtée la semaine dernière en Tunisie", a déclaré un responsable du ministère tunisien des Affaires étrangères cité par l'agence TAP. Les miliciens de l'Aube libyenne se sont emparés de la capitale en août, contraignant le gouvernement d'Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, à se replier dans l'est du pays, et des combattants qui se réclament de l'Etat islamique ont profité du chaos pour s'implanter ces derniers mois dans l'est et le centre de la Libye. Les turbulences traversées par la Libye ont tendu les relations avec ses voisins, Tunis s'inquiétant, notamment, d'une propagation du chaos sur son propre territoire. Les groupes armés libyens, qui s'affrontent sur fond de guerre civile, utilisent souvent l'arme de l'enlèvement ou de l'arrestation de ressortissants étrangers pour obtenir la libération de Libyens arrêtés à l'étranger. "Un groupe armé appartenant à l'Aube libyenne a arrêté 170 Tunisiens depuis samedi après qu'une figure du groupe eut été arrêtée la semaine dernière en Tunisie", a déclaré un responsable du ministère tunisien des Affaires étrangères cité par l'agence TAP. Les miliciens de l'Aube libyenne se sont emparés de la capitale en août, contraignant le gouvernement d'Abdallah al Thinni, seul reconnu par la communauté internationale, à se replier dans l'est du pays, et des combattants qui se réclament de l'Etat islamique ont profité du chaos pour s'implanter ces derniers mois dans l'est et le centre de la Libye. Les turbulences traversées par la Libye ont tendu les relations avec ses voisins, Tunis s'inquiétant, notamment, d'une propagation du chaos sur son propre territoire.