La France et le Maroc ont scellé jeudi leur réconciliation en renforçant leur partenariat mis à mal par une année de tensions sur fond de poursuites engagées à Paris contre un haut responsable marocain accusé de torture et complicité de torture. La France et le Maroc ont scellé jeudi leur réconciliation en renforçant leur partenariat mis à mal par une année de tensions sur fond de poursuites engagées à Paris contre un haut responsable marocain accusé de torture et complicité de torture. Tant inédite qu'inattendue, la brouille diplomatique entre Paris et Rabat a pesé sur la coopération sécuritaire et l'échange d'informations à l'heure où les deux pays sont confrontés à des cas de ressortissants partant rejoindre les rangs de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. "Nous avons passé une année de brouille, aujourd'hui elle est dépassée, elle est derrière nous", a déclaré le Premier ministre marocain Abelilah Benkirane, reçu jeudi à Matignon par Manuel Valls. "La France reste le pays privilégié avec lequel on a des relations privilégiées". "C'est une relation à laquelle le Maroc tient énormément mais il voudrait qu'elle aille davantage dans le sens d'un partenariat dans lequel tout le monde trouve son compte quelque part", a-t-il ajouté, accompagné par une douzaine de ministres. Au total, 14 accords ont été signés et une ligne de crédit de 25 millions d'euros visant à renforcer le partenariat franco-marocain en Afrique a notamment été signée. Ces crédits doivent permettre aux PME marocaines souhaitant INVESTIR en Afrique d'acquérir du matériel français pour réaliser leurs projets dans le domaine de la sécurité alimentaire, des investissements économiques et de l'Enseignement supérieur, a précisé Manuel Valls. "L'objectif de la France est simple, c'est de rester le partenaire de référence du Maroc dans tous les domaines." La crise entre Paris et Rabat avait éclaté en février 2014 avec la convocation délivrée par un juge français à la résidence de l'ambassadeur du Maroc à Paris visant le chef du renseignement marocain Abdellatif Hammouchi, accusé de "torture" et de "complicité de torture". Tant inédite qu'inattendue, la brouille diplomatique entre Paris et Rabat a pesé sur la coopération sécuritaire et l'échange d'informations à l'heure où les deux pays sont confrontés à des cas de ressortissants partant rejoindre les rangs de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. "Nous avons passé une année de brouille, aujourd'hui elle est dépassée, elle est derrière nous", a déclaré le Premier ministre marocain Abelilah Benkirane, reçu jeudi à Matignon par Manuel Valls. "La France reste le pays privilégié avec lequel on a des relations privilégiées". "C'est une relation à laquelle le Maroc tient énormément mais il voudrait qu'elle aille davantage dans le sens d'un partenariat dans lequel tout le monde trouve son compte quelque part", a-t-il ajouté, accompagné par une douzaine de ministres. Au total, 14 accords ont été signés et une ligne de crédit de 25 millions d'euros visant à renforcer le partenariat franco-marocain en Afrique a notamment été signée. Ces crédits doivent permettre aux PME marocaines souhaitant INVESTIR en Afrique d'acquérir du matériel français pour réaliser leurs projets dans le domaine de la sécurité alimentaire, des investissements économiques et de l'Enseignement supérieur, a précisé Manuel Valls. "L'objectif de la France est simple, c'est de rester le partenaire de référence du Maroc dans tous les domaines." La crise entre Paris et Rabat avait éclaté en février 2014 avec la convocation délivrée par un juge français à la résidence de l'ambassadeur du Maroc à Paris visant le chef du renseignement marocain Abdellatif Hammouchi, accusé de "torture" et de "complicité de torture".