L'entretien de lundi dernier à l'Elysée entre le roi Mohammed VI et le président François Hollande met un terme à une brouille d'une année entre le Maroc et la France. L'entretien de lundi dernier à l'Elysée entre le roi Mohammed VI et le président François Hollande met un terme à une brouille d'une année entre le Maroc et la France. "Dix jours après le rétablissement de la coopération judiciaire, cette rencontre marque un moment fort de réconciliation", a indiqué l'entourage du président de la République avant l'entretien. Mohammed VI avait sollicité ce rendezvous, dans le cadre d'une visite privée en France, François Hollande s'étant dit auparavant "disponible" pour le rencontrer, a-t-on précisé. Cette visite intervient alors que les deux pays ont décidé le 31 janvier, lors d'une rencontre à Paris entre la ministre de la Justice Christiane Taubira et son homologue marocain Mustapha Ramid, de "tourner la page" de près d'un an de brouille en rétablissant leur coopération judiciaire et antiterroriste. La brouille avait été déclenchée le 20 février 2014 par une descente de police à la résidence de l'ambassadeur marocain à Paris pour notifier une demande d'audition de la justice française au patron du contre-espionnage Abdellatif Hammouchi, accusé de tortures par des opposants marocains et contre lequel l'Acat, une ONG française, avait porté plainte. Elle a été envenimée ensuite par une série d'incidents et d'impairs diplomatiques. Le 1er février, la remise par la soeur de Mohammed VI, la princesse Lalla Meryem, au cours d'une cérémonie à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris, d'une "distinction royale" à des personnalités religieuses avait déjà marqué le réchauffement des relations entre les deux pays. Le Premier ministre français, Manuel Valls, avait à cette occasion salué "l'amitié" entre la France et le Maroc, applaudissant un "lien qui résiste à tout". "Dix jours après le rétablissement de la coopération judiciaire, cette rencontre marque un moment fort de réconciliation", a indiqué l'entourage du président de la République avant l'entretien. Mohammed VI avait sollicité ce rendezvous, dans le cadre d'une visite privée en France, François Hollande s'étant dit auparavant "disponible" pour le rencontrer, a-t-on précisé. Cette visite intervient alors que les deux pays ont décidé le 31 janvier, lors d'une rencontre à Paris entre la ministre de la Justice Christiane Taubira et son homologue marocain Mustapha Ramid, de "tourner la page" de près d'un an de brouille en rétablissant leur coopération judiciaire et antiterroriste. La brouille avait été déclenchée le 20 février 2014 par une descente de police à la résidence de l'ambassadeur marocain à Paris pour notifier une demande d'audition de la justice française au patron du contre-espionnage Abdellatif Hammouchi, accusé de tortures par des opposants marocains et contre lequel l'Acat, une ONG française, avait porté plainte. Elle a été envenimée ensuite par une série d'incidents et d'impairs diplomatiques. Le 1er février, la remise par la soeur de Mohammed VI, la princesse Lalla Meryem, au cours d'une cérémonie à l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris, d'une "distinction royale" à des personnalités religieuses avait déjà marqué le réchauffement des relations entre les deux pays. Le Premier ministre français, Manuel Valls, avait à cette occasion salué "l'amitié" entre la France et le Maroc, applaudissant un "lien qui résiste à tout".