Le Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), dont la 8e édition est prévue du 3 au 12 juin courant, constitue, depuis sa création en 2007, un rendez-vous incontournable pour le 7e art et les cinéastes nationaux et arabes. Le Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), dont la 8e édition est prévue du 3 au 12 juin courant, constitue, depuis sa création en 2007, un rendez-vous incontournable pour le 7e art et les cinéastes nationaux et arabes. Cet événement cinématographique gagne en maturité d'une édition à une autre. En dépit du changement de la période de son déroulement et de la dénomination du festival, le FIOFAest resté fidèle à son objectif initial, celui d'être un espace pour la promotion de la production cinématographique arabe et un cadre de rencontre des cinéastes et une opportunité pour découvrir les oeuvres récentes produites dans cette région du monde. Les trois sections - celles du long métrage, du court métrage et du documentaire - permettent aux réalisateurs de concourir chacun dans sa spécialité pour briguer l'un des prix qu'attribue un jury de spécialistes. Décrocher une distinction du FIOFA est, pour chaque cinéaste arabe, non seulement une reconnaissance mais également une caution ouvrant à l'oeuvre primée les portes du marché mondial. Sous le thème "Un cinéma arabe plus ouvert et mature", la première édition du festival, en 2007, a réussi à projeter Oran dans la cour des grands rendez-vous du 7e art pour avoir programmé plus de 20 films récents arabes et accueilli une pléiade de stars arabes comme l'Egyptien Hocine Fehmi qui a présidé le jury de longs métrages. L'Espagne a été l'invitée de cette édition. Dans sa deuxième édition, le festival a gagné plus en maturité et notoriété en s'ouvrant notamment au monde avec comme invité le 7e art français, dans la diversité de ses thématiques. Des vedettes arabes comme la Syrienne Mouna Wassaf,l'Egyptien Mahmoud Abdel Aziz ou encore le cinéaste algérien Ahmed Rachedi ont été honorés. Un hommage posthume a été rendu au célèbre réalisateur Mustapha El Akkad, réalisateur du célèbre film Errisala, consacré aux premières années de l'avènement de l'Islam. Lors de la 3e édition, le cinéma palestinien a été à l'honneur. Ce rendez-vous a été placé sous le thème "El Qods, capitale éternelle de la culture arabe". Les cinéphiles ont pu découvrir des oeuvres traitant de la résistance palestinienne sous toutes ses formes. Le film intitulé Anniversaire de Leila, du réalisateur Rachid Mechahraoui a reflété toute cette dimension de résistance d'un peuple spolié de sa terre et privé de ses droits nationaux. En 2010, la 4e édition a été marquée par le changement de la date du déroulement de ce rendez-vous pour cause du retard enregistré dans les préparatifs, l'arrivée d'un nouveau commissaire du festival et enfin une nouvelle dénomination de l'intitulé des prix à décerner. Les cinéastes briguent désormais le "Wihr d'or" par référence au lion, le symbole de la ville organisatrice du festival. Cette édition a été marquée par l'émergence de jeunes créateurs aux ambitions très prometteuses. Le grand prix a été attribué à une production algéro-tunisienne Nakhil El Djarih de Benamar Abdellatif, fruit d'une rencontre et d'un accord survenus à Oran, l'année d'avant. La 5e édition, dont la tenue a coïncidé avec la manifestation "Tlemcen 2001, capitale de la culture islamique 2011", une section documentaire a été créée, permettant ainsi de projeter de nombreuses oeuvres produites dans le cadre de la manifestation de Tlemcen. Des ateliers sur les thèmes "Jeunesse arabe et ciné-clubs " et "Enfants et BD" ont été organisés et deux conférences données sur "La formation dans le 7e art" et "Le forum arabe du cinéma". Coïncidant avec la célébration du cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, la 6e édition du festival a permis de proposer au public cinéphile un large panorama du film révolutionnaire algérien comme Benboulaid d'Ahmed Rachedi, Chronique des années de braises de Mohammed Lakhdar Hamina, La Bataille d'Alger, entre autres. Parallèlement, une journée d'étude sur "L'histoire et la glorieuse guerre de Libération" a été programmée, en collaboration avec le centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle CRAASC d'Oran. La dernière édition de ce festival a été organisée, à la fin du mois de septembre 2013. Elle a permis de mettre l'accent sur la coopération, les échanges dans le domaine du cinéma et le renforcement des coproductions. La 8e édition, prévue en 2014, a été reportée pour cette année. Elle se déroulera du 3 au 12 juin courant. Cet événement cinématographique gagne en maturité d'une édition à une autre. En dépit du changement de la période de son déroulement et de la dénomination du festival, le FIOFAest resté fidèle à son objectif initial, celui d'être un espace pour la promotion de la production cinématographique arabe et un cadre de rencontre des cinéastes et une opportunité pour découvrir les oeuvres récentes produites dans cette région du monde. Les trois sections - celles du long métrage, du court métrage et du documentaire - permettent aux réalisateurs de concourir chacun dans sa spécialité pour briguer l'un des prix qu'attribue un jury de spécialistes. Décrocher une distinction du FIOFA est, pour chaque cinéaste arabe, non seulement une reconnaissance mais également une caution ouvrant à l'oeuvre primée les portes du marché mondial. Sous le thème "Un cinéma arabe plus ouvert et mature", la première édition du festival, en 2007, a réussi à projeter Oran dans la cour des grands rendez-vous du 7e art pour avoir programmé plus de 20 films récents arabes et accueilli une pléiade de stars arabes comme l'Egyptien Hocine Fehmi qui a présidé le jury de longs métrages. L'Espagne a été l'invitée de cette édition. Dans sa deuxième édition, le festival a gagné plus en maturité et notoriété en s'ouvrant notamment au monde avec comme invité le 7e art français, dans la diversité de ses thématiques. Des vedettes arabes comme la Syrienne Mouna Wassaf,l'Egyptien Mahmoud Abdel Aziz ou encore le cinéaste algérien Ahmed Rachedi ont été honorés. Un hommage posthume a été rendu au célèbre réalisateur Mustapha El Akkad, réalisateur du célèbre film Errisala, consacré aux premières années de l'avènement de l'Islam. Lors de la 3e édition, le cinéma palestinien a été à l'honneur. Ce rendez-vous a été placé sous le thème "El Qods, capitale éternelle de la culture arabe". Les cinéphiles ont pu découvrir des oeuvres traitant de la résistance palestinienne sous toutes ses formes. Le film intitulé Anniversaire de Leila, du réalisateur Rachid Mechahraoui a reflété toute cette dimension de résistance d'un peuple spolié de sa terre et privé de ses droits nationaux. En 2010, la 4e édition a été marquée par le changement de la date du déroulement de ce rendez-vous pour cause du retard enregistré dans les préparatifs, l'arrivée d'un nouveau commissaire du festival et enfin une nouvelle dénomination de l'intitulé des prix à décerner. Les cinéastes briguent désormais le "Wihr d'or" par référence au lion, le symbole de la ville organisatrice du festival. Cette édition a été marquée par l'émergence de jeunes créateurs aux ambitions très prometteuses. Le grand prix a été attribué à une production algéro-tunisienne Nakhil El Djarih de Benamar Abdellatif, fruit d'une rencontre et d'un accord survenus à Oran, l'année d'avant. La 5e édition, dont la tenue a coïncidé avec la manifestation "Tlemcen 2001, capitale de la culture islamique 2011", une section documentaire a été créée, permettant ainsi de projeter de nombreuses oeuvres produites dans le cadre de la manifestation de Tlemcen. Des ateliers sur les thèmes "Jeunesse arabe et ciné-clubs " et "Enfants et BD" ont été organisés et deux conférences données sur "La formation dans le 7e art" et "Le forum arabe du cinéma". Coïncidant avec la célébration du cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, la 6e édition du festival a permis de proposer au public cinéphile un large panorama du film révolutionnaire algérien comme Benboulaid d'Ahmed Rachedi, Chronique des années de braises de Mohammed Lakhdar Hamina, La Bataille d'Alger, entre autres. Parallèlement, une journée d'étude sur "L'histoire et la glorieuse guerre de Libération" a été programmée, en collaboration avec le centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle CRAASC d'Oran. La dernière édition de ce festival a été organisée, à la fin du mois de septembre 2013. Elle a permis de mettre l'accent sur la coopération, les échanges dans le domaine du cinéma et le renforcement des coproductions. La 8e édition, prévue en 2014, a été reportée pour cette année. Elle se déroulera du 3 au 12 juin courant.