Le procès de Rafik Khalifa a démarré le 4 mai dernier au tribunal de Blida. En 2007, l'ex-golden boy avait été condamné par contumace à la perpétuité. Le procès de Rafik Khalifa a démarré le 4 mai dernier au tribunal de Blida. En 2007, l'ex-golden boy avait été condamné par contumace à la perpétuité. Le procureur général du tribunal criminel près la cour de Blida, Mohamed Zerg Erras, a requis, dimanche soir, l'emprisonnement à perpétuité contre l'ex-P.- DG du groupe Khalifa, Rafik Abdelmoumène Khalifa, ainsi que la réquisition de tous ses biens, et des peines oscillant entre 20 et 5 ans de prison à l'encontre des autres vingt accusés. Abdelmoumène Khalifa est poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation dont association de malfaiteurs, abus de confiance, corruption, escroquerie et vol, faux et usage de faux de documents administratifs et bancaires. Pour les mêmes chefs d'inculpation, lors de ce procès en cassation, l'ancien bras droit du golden boy, Guellimi Djamel, le directeur de la sécurité au sein du groupe Khalifa, Chachoua Abdelhafid et son frère Chachoua Badreddine, agent de sécurité sont passibles de 20 ans de prison et de la réquisition de leurs biens, selon le réquisitoire du procureur général, qui a duré plus de cinq heures lors de cette 29e journée du procès Khalifa. Il a également requis 15 ans de prison contre l'ancien directeur d'agence de la Banque de développement local (BDL) de Staoueli, Mourad Idir Issir, le notaire Rahal Omar, le conseiller sportif Ighil Ali Meziane, l'ancien directeur d'agence Khalifa de Chéraga, Mir Omar, l'ancien directeur d'agence de Blida, Kechad Belaid ainsi que Amghar Mohand Arezki, le directeur de la société Khalifa de location de véhicules. Pour les autres accusés, M. Zerg Erras a requis des peines d'emprisonnement de 10 ans de prison à l'instar de Chachoua Ahmed, agent de sécurité, Abdelwahab Reda, le garde du corps de M. Khalifa, le directeur de la comptabilité, Toujene Mouloud, le directeur de l'agence d'El-Harrach, Zerrouk Djamel. Des peines moins lourdes oscillant entre 7 ans de prison et 18 mois accompagnées d'amendes, ont été requises contre des accusés ayant comparu pour trafic d'influence, corruption et bénéfice de privilèges entres autres. Il s'agit notamment de l'ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian et vice-président de la Mutuelle des fonctionnaires de la police, Adda Foudad, et du responsable de la direction de la sécurité et la protection ausein du groupe, pour qui le procureur a requis 7 ans, de l'ex- P.-DG de Saidal Ali Aoun, 5 ans plus une amende de 5.000 DA, du commissaire aux comptes de la Banque Khalifa, Mimi Lakhdar, 5 ans de prison et une amende de 500.000 DA. Il a requis la même peine contre le steward sur Khalifa Airways, Larbi Salim, et 3 ans de prison et 20.000 DA d'amende contre Linda Benouis. Par ailleurs, le procureur général a également requis des peines de prison de 2 ans et 18 mois contre plusieurs autres accusés dans cette affaire. Le tribunal de Blida entendra lundi, au 30e jour du procès les plaidoiries des avocats des accusés au nombre de 71 (4 décédés), dont 21 sont détenus. Une opération planifiée Dans son réquisitoire, Mohamed Zerg Erras, a estimé que l'escroquerie et la spoliation des déposants de leur argent était une opération "planifiée et organisée" par l'ex-présidentdirecteur général de ladite banque, Rafik Abdelmoumène Khalifa, et ses proches collaborateurs jugés également dans cette affaire. Lors de son réquisitoire dans le procès en cassation de Khalifa Bank, le procureur général a relevé que l'"affaire de l'escroquerie et le vol des biens publics a été planifiée et organisée par cette association de malfaiteurs depuis déjà 1992, et la création de cette banque par Abdelmoumène ne visait pas à fructifier un investissement, mais plutôt voler et spolier les clients". Tout en indiquant que chacun des 71 accusés "doit assumer sa responsabilité pénale" dans cette affaire, M. Zerg Erras a précisé que "le noyau de cette escroquerie est constitué de Rafik Abdelmoumène Khalifa, de Guellimi Djamel et Issir idir", qui étaient "embusqués" pour commettre leur forfait à la faveur du changement intervenu dans la loi sur la monnaie et le crédit autorisant l'ouverture du secteur bancaire au privé. Selon lui, les cadres dirigeants du groupe dont les directeurs d'agences à l'instar de Mir Omar, directeur de l'agence de Chéraga, et Kechad Belaid, directeur d'agence de Blida, assument également une grande part de responsabilité dans ce qu'il a appelé des "opérations diaboliques". Il a affirmé que la "complicité entre Khalifa et ses proches collaborateurs est avérée", en voulant pour preuve "les documents importants et confidentiels concernant le groupe Khalifa, trouvés chez eux lors des différentes perquisitions". Le procureur général a expliqué qu'Abdelmoumène Khalifa "a avorté une expérience prometteuse en Algérie" à cause de son "escroquerie", puisque la loi sur la monnaie et le crédit a été revue dans le sens de la suppression d'attribution des agréments à des banques privées, ajoutant qu'il a usé de "corruption et de concurrence déloyale pour saigner les entreprises publiques et tous les autres déposants qui étaient d'ailleurs ciblés, ce qui dénote, encore une fois, de sa mauvaise foi", at-il mentionné. Le procureur général du tribunal criminel près la cour de Blida, Mohamed Zerg Erras, a requis, dimanche soir, l'emprisonnement à perpétuité contre l'ex-P.- DG du groupe Khalifa, Rafik Abdelmoumène Khalifa, ainsi que la réquisition de tous ses biens, et des peines oscillant entre 20 et 5 ans de prison à l'encontre des autres vingt accusés. Abdelmoumène Khalifa est poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation dont association de malfaiteurs, abus de confiance, corruption, escroquerie et vol, faux et usage de faux de documents administratifs et bancaires. Pour les mêmes chefs d'inculpation, lors de ce procès en cassation, l'ancien bras droit du golden boy, Guellimi Djamel, le directeur de la sécurité au sein du groupe Khalifa, Chachoua Abdelhafid et son frère Chachoua Badreddine, agent de sécurité sont passibles de 20 ans de prison et de la réquisition de leurs biens, selon le réquisitoire du procureur général, qui a duré plus de cinq heures lors de cette 29e journée du procès Khalifa. Il a également requis 15 ans de prison contre l'ancien directeur d'agence de la Banque de développement local (BDL) de Staoueli, Mourad Idir Issir, le notaire Rahal Omar, le conseiller sportif Ighil Ali Meziane, l'ancien directeur d'agence Khalifa de Chéraga, Mir Omar, l'ancien directeur d'agence de Blida, Kechad Belaid ainsi que Amghar Mohand Arezki, le directeur de la société Khalifa de location de véhicules. Pour les autres accusés, M. Zerg Erras a requis des peines d'emprisonnement de 10 ans de prison à l'instar de Chachoua Ahmed, agent de sécurité, Abdelwahab Reda, le garde du corps de M. Khalifa, le directeur de la comptabilité, Toujene Mouloud, le directeur de l'agence d'El-Harrach, Zerrouk Djamel. Des peines moins lourdes oscillant entre 7 ans de prison et 18 mois accompagnées d'amendes, ont été requises contre des accusés ayant comparu pour trafic d'influence, corruption et bénéfice de privilèges entres autres. Il s'agit notamment de l'ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian et vice-président de la Mutuelle des fonctionnaires de la police, Adda Foudad, et du responsable de la direction de la sécurité et la protection ausein du groupe, pour qui le procureur a requis 7 ans, de l'ex- P.-DG de Saidal Ali Aoun, 5 ans plus une amende de 5.000 DA, du commissaire aux comptes de la Banque Khalifa, Mimi Lakhdar, 5 ans de prison et une amende de 500.000 DA. Il a requis la même peine contre le steward sur Khalifa Airways, Larbi Salim, et 3 ans de prison et 20.000 DA d'amende contre Linda Benouis. Par ailleurs, le procureur général a également requis des peines de prison de 2 ans et 18 mois contre plusieurs autres accusés dans cette affaire. Le tribunal de Blida entendra lundi, au 30e jour du procès les plaidoiries des avocats des accusés au nombre de 71 (4 décédés), dont 21 sont détenus. Une opération planifiée Dans son réquisitoire, Mohamed Zerg Erras, a estimé que l'escroquerie et la spoliation des déposants de leur argent était une opération "planifiée et organisée" par l'ex-présidentdirecteur général de ladite banque, Rafik Abdelmoumène Khalifa, et ses proches collaborateurs jugés également dans cette affaire. Lors de son réquisitoire dans le procès en cassation de Khalifa Bank, le procureur général a relevé que l'"affaire de l'escroquerie et le vol des biens publics a été planifiée et organisée par cette association de malfaiteurs depuis déjà 1992, et la création de cette banque par Abdelmoumène ne visait pas à fructifier un investissement, mais plutôt voler et spolier les clients". Tout en indiquant que chacun des 71 accusés "doit assumer sa responsabilité pénale" dans cette affaire, M. Zerg Erras a précisé que "le noyau de cette escroquerie est constitué de Rafik Abdelmoumène Khalifa, de Guellimi Djamel et Issir idir", qui étaient "embusqués" pour commettre leur forfait à la faveur du changement intervenu dans la loi sur la monnaie et le crédit autorisant l'ouverture du secteur bancaire au privé. Selon lui, les cadres dirigeants du groupe dont les directeurs d'agences à l'instar de Mir Omar, directeur de l'agence de Chéraga, et Kechad Belaid, directeur d'agence de Blida, assument également une grande part de responsabilité dans ce qu'il a appelé des "opérations diaboliques". Il a affirmé que la "complicité entre Khalifa et ses proches collaborateurs est avérée", en voulant pour preuve "les documents importants et confidentiels concernant le groupe Khalifa, trouvés chez eux lors des différentes perquisitions". Le procureur général a expliqué qu'Abdelmoumène Khalifa "a avorté une expérience prometteuse en Algérie" à cause de son "escroquerie", puisque la loi sur la monnaie et le crédit a été revue dans le sens de la suppression d'attribution des agréments à des banques privées, ajoutant qu'il a usé de "corruption et de concurrence déloyale pour saigner les entreprises publiques et tous les autres déposants qui étaient d'ailleurs ciblés, ce qui dénote, encore une fois, de sa mauvaise foi", at-il mentionné.