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La bouteille à la mer des Sahraouis !
FIOFA, Rissala ila Obama de Mohamed M'Hamedi
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 06 - 2015

Le court métrage de 13 minutes relate l'histoire d'un père de famille (Mebarek Hocine) qui a écrit au président américain pour attirer son attention sur la vie d'une famille sahraouie dans les camps de réfugiés à Tindouf.
Le court métrage de 13 minutes relate l'histoire d'un père de famille (Mebarek Hocine) qui a écrit au président américain pour attirer son attention sur la vie d'une famille sahraouie dans les camps de réfugiés à Tindouf.
Coïncidant avec la Journée nationale de l'artiste, la énième journée du Festival international du film arabe (FIOFA) a été marquéepar la célébration, lundi, par un programme spécial fait de spectacles, concerts, projections de films, cérémonies, expositions, lancement de livres et conférences au niveau des différentes institutions culturelles de la ville.
Pour ce qui concerne la suite du programme tracé pour l'événement cinématographique arabe, cette fois-ci, ce n'est pas un partisan traditionnel de la cause sahraouie qui a engagé le débat, mais un jeune cinéaste algérien qui a pour nom Mohamed M'hamedi, proposant ainsi dans le cadre du FIOFA, son nouveau film intitulé Rissala ila Obama (Lettre à Obama), projeté à la cinémathèqueOuarsenis.
Une initiative, défendue avec acharnement par ce jeune, qui a déclenché l'ire au sein des festivaliers, lors de la séance débats. Ce court métrage de 13minutes relate l'histoire d'un père de famille (Mebarek Hocine) qui a daigné écrire au président américain pour attirer son attention sur la vie d'une famille sahraouie dans les camps de réfugiés à Tindouf.
Mebarek Hocine demande au président Obama d'accorder une attention à la question d'autodétermination du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique,afin de permettre à cette famille un retour à sa terre après 40 ans d'exil. Le combat du peuple sahraoui est de longue haleine. Quatre décades de résistance en est une preuve accablante. Celui qui mise sur l'injustice est condamné à la défaite. Il vaut mieux se rendre à l'évidence car le peuple sahraoui jouit du soutien de plusieurs pays du monde mis à part quelques-un d'entre eux qui jouent aux jeux d'échecs, mais ce dernier mot leur sera la sanction.
Lors du débat succédant la projection, le réalisateura indiqué que ce film, qu'il a lui-même financé, tente de faire connaître la souffrance du peuple sahraoui et son droit à l'indépendance et à la liberté, ajoutant que les réfugiés saharouis comme les autres peuples opprimés ont le droit de retourner dans leur pays. Cette oeuvre cinématographique a participé à plusieurs festivals internationaux remportant cinq prixdont celui du Grand prix en Colombie.
Elle sera présente au festival d'Ecosse en novembre prochain, a ajouté le réalisateur. Une invitation a été aussi adressée à Mohamed M'hamedi pour la projection du film "Rissala ila Obama" au festival d'Alexandrie, prévu en septembre prochain, a indiqué le président de ce festival, Mohamed El Guenaoui, qui a souligné que le réalisateur M'hamedi s'adresse, dans ce film, à l'Etat le plus puissant dans le monde au sujet d'une question qu'on veut taire.
"Un message à la fois humaniste et politique pour faire bouger la conscience des Nations unies et trouver une solution à cette question et accorder le droit à l'autodétermination au peuple sahraoui", a-t-il déclaré. La deuxieme projection est du réalisateur bahreïni, Mohamed Ibrahim Mohamed, en lice dans la compétition des courts métrages. "Zineb", aborde en 17 minutes des paysages du monde rural au Bahreïn, à travers l'histoire d'une fillette, Zineb, qui perd ses lunettes. Son ami Ali lui donne de l'argent pour acheter une autre paire de lunettes lui permettant de le voir pour la dernière fois et l'aidant, par la même, à faire ses adieux à sa mère, décédée suite àune longue maladie.
Le troisième court métrage projeté, "Roméo a épousé Juliette" de la Tunisienne Hind Boudjemaâ, traite de la monotonie qui affecte la vie conjugale et l'absence de romantisme après de longues années de vie commune. Pour sa part, le cinéaste égyptien Ahmed Khaled a choisi, dans son film "Soukar abyad" (sucre blanc), le thème du stress quotidien et ses retombées sur l'homme qui tente de le pourchasser dans "un monde des rêves".
Avec une vision artistique et philosophique, le héros du film tente "une évasion" vers un autre monde pour surmonter son quotidien amer. Pour rappel, concernant le festival du film, plusieurs films, courts métrages et documentaires ont été projetés et débattus en présence de leurs réalisateurs.
Coïncidant avec la Journée nationale de l'artiste, la énième journée du Festival international du film arabe (FIOFA) a été marquéepar la célébration, lundi, par un programme spécial fait de spectacles, concerts, projections de films, cérémonies, expositions, lancement de livres et conférences au niveau des différentes institutions culturelles de la ville.
Pour ce qui concerne la suite du programme tracé pour l'événement cinématographique arabe, cette fois-ci, ce n'est pas un partisan traditionnel de la cause sahraouie qui a engagé le débat, mais un jeune cinéaste algérien qui a pour nom Mohamed M'hamedi, proposant ainsi dans le cadre du FIOFA, son nouveau film intitulé Rissala ila Obama (Lettre à Obama), projeté à la cinémathèqueOuarsenis.
Une initiative, défendue avec acharnement par ce jeune, qui a déclenché l'ire au sein des festivaliers, lors de la séance débats. Ce court métrage de 13minutes relate l'histoire d'un père de famille (Mebarek Hocine) qui a daigné écrire au président américain pour attirer son attention sur la vie d'une famille sahraouie dans les camps de réfugiés à Tindouf.
Mebarek Hocine demande au président Obama d'accorder une attention à la question d'autodétermination du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique,afin de permettre à cette famille un retour à sa terre après 40 ans d'exil. Le combat du peuple sahraoui est de longue haleine. Quatre décades de résistance en est une preuve accablante. Celui qui mise sur l'injustice est condamné à la défaite. Il vaut mieux se rendre à l'évidence car le peuple sahraoui jouit du soutien de plusieurs pays du monde mis à part quelques-un d'entre eux qui jouent aux jeux d'échecs, mais ce dernier mot leur sera la sanction.
Lors du débat succédant la projection, le réalisateura indiqué que ce film, qu'il a lui-même financé, tente de faire connaître la souffrance du peuple sahraoui et son droit à l'indépendance et à la liberté, ajoutant que les réfugiés saharouis comme les autres peuples opprimés ont le droit de retourner dans leur pays. Cette oeuvre cinématographique a participé à plusieurs festivals internationaux remportant cinq prixdont celui du Grand prix en Colombie.
Elle sera présente au festival d'Ecosse en novembre prochain, a ajouté le réalisateur. Une invitation a été aussi adressée à Mohamed M'hamedi pour la projection du film "Rissala ila Obama" au festival d'Alexandrie, prévu en septembre prochain, a indiqué le président de ce festival, Mohamed El Guenaoui, qui a souligné que le réalisateur M'hamedi s'adresse, dans ce film, à l'Etat le plus puissant dans le monde au sujet d'une question qu'on veut taire.
"Un message à la fois humaniste et politique pour faire bouger la conscience des Nations unies et trouver une solution à cette question et accorder le droit à l'autodétermination au peuple sahraoui", a-t-il déclaré. La deuxieme projection est du réalisateur bahreïni, Mohamed Ibrahim Mohamed, en lice dans la compétition des courts métrages. "Zineb", aborde en 17 minutes des paysages du monde rural au Bahreïn, à travers l'histoire d'une fillette, Zineb, qui perd ses lunettes. Son ami Ali lui donne de l'argent pour acheter une autre paire de lunettes lui permettant de le voir pour la dernière fois et l'aidant, par la même, à faire ses adieux à sa mère, décédée suite àune longue maladie.
Le troisième court métrage projeté, "Roméo a épousé Juliette" de la Tunisienne Hind Boudjemaâ, traite de la monotonie qui affecte la vie conjugale et l'absence de romantisme après de longues années de vie commune. Pour sa part, le cinéaste égyptien Ahmed Khaled a choisi, dans son film "Soukar abyad" (sucre blanc), le thème du stress quotidien et ses retombées sur l'homme qui tente de le pourchasser dans "un monde des rêves".
Avec une vision artistique et philosophique, le héros du film tente "une évasion" vers un autre monde pour surmonter son quotidien amer. Pour rappel, concernant le festival du film, plusieurs films, courts métrages et documentaires ont été projetés et débattus en présence de leurs réalisateurs.


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