Le Parlement élu libyen a rejeté mardi un nouveau projet d'accord de l'Onu en vue de former un gouvernement d'unité nationale, a-t-on appris de source parlementaire. Cette proposition a été présentée lundi soir par l'envoyé spécial de l'Onu pour la Libye Bernardino Leon lors de négociations à Skhirat, au Maroc. Le Parlement élu libyen a rejeté mardi un nouveau projet d'accord de l'Onu en vue de former un gouvernement d'unité nationale, a-t-on appris de source parlementaire. Cette proposition a été présentée lundi soir par l'envoyé spécial de l'Onu pour la Libye Bernardino Leon lors de négociations à Skhirat, au Maroc. "Une majorité de députés a voté pour rejeter cette proposition", a déclaré le député Tarek al Djourouchi, joint par Reuters à Tobrouk, où se trouve la Chambre des représentants. L'information n'a pu être confirmée auprès du président de la Chambre, Farraj Hachem. Les parlementaires ont également interdit aux délégués du gouvernement reconnu par la communauté internationale de se rendre en Allemagne, où devaient se poursuivre les discussions sous l'égide des Nations unies. Près de quatre ans après la chute de Mouammar Kadhafi, en octobre 2011, deux gouvernements et deux parlements rivaux se disputent le pouvoir en Libye, les uns à Tripoli, les autres à Tobrouk (parlement) et Beïda (gouvernement). A Skhirat, les délégations des deux camps ont reçu des mains de Bernardino Leon la quatrième version "d'un projet d'accord politique au coeur des discussions de ces derniers mois". Les négociateurs devaient ensuite rejoindre l'Allemagne pour y rencontrer des dirigeants européens et nordafricains avant de repartir consulter leurs bases puis de reprendre les discussions au Maroc. Le projet de l'Onu prévoit la mise en place pendant un an d'un gouvernement d'union nationale avec un conseil des ministres dirigé par un Premier ministre et deux vice-Premiers ministres, dont l'autorité serait exercée de Tripoli. La Chambre des représentants, le parlement élu en 2014 et installé aujourd'hui à Tobrouk, serait le seul corps législatif alors que le Conseil d'Etat, un corps consultatif de 120 membres, serait composé de membres du parlement de Tripoli. Tarek al Djourouchi a expliqué que les élus de Tobrouk étaient contre l'inclusion du parlement de Tripoli dans le projet de l'Onu. "Cette proposition ne reflète pas la légitimité du parlement élu", a-t-il dit. Les deux délégations sont sous la pression des "durs", favorables à une solution militaire. Tarek al Djourouchi est le fils du commandant de la force aérienne du gouvernement reconnu par la communauté internationale qui combat depuis un an des groupes islamistes à Benghazi. Le projet définit aussi les conditions d'un cessez-le-feu, du désarmement des milices, de l'unification des forces armées et du retrait des groupes armés occupant les infrastructures pétrolières, les aéroports ou d'autres installations stratégiques. "Une majorité de députés a voté pour rejeter cette proposition", a déclaré le député Tarek al Djourouchi, joint par Reuters à Tobrouk, où se trouve la Chambre des représentants. L'information n'a pu être confirmée auprès du président de la Chambre, Farraj Hachem. Les parlementaires ont également interdit aux délégués du gouvernement reconnu par la communauté internationale de se rendre en Allemagne, où devaient se poursuivre les discussions sous l'égide des Nations unies. Près de quatre ans après la chute de Mouammar Kadhafi, en octobre 2011, deux gouvernements et deux parlements rivaux se disputent le pouvoir en Libye, les uns à Tripoli, les autres à Tobrouk (parlement) et Beïda (gouvernement). A Skhirat, les délégations des deux camps ont reçu des mains de Bernardino Leon la quatrième version "d'un projet d'accord politique au coeur des discussions de ces derniers mois". Les négociateurs devaient ensuite rejoindre l'Allemagne pour y rencontrer des dirigeants européens et nordafricains avant de repartir consulter leurs bases puis de reprendre les discussions au Maroc. Le projet de l'Onu prévoit la mise en place pendant un an d'un gouvernement d'union nationale avec un conseil des ministres dirigé par un Premier ministre et deux vice-Premiers ministres, dont l'autorité serait exercée de Tripoli. La Chambre des représentants, le parlement élu en 2014 et installé aujourd'hui à Tobrouk, serait le seul corps législatif alors que le Conseil d'Etat, un corps consultatif de 120 membres, serait composé de membres du parlement de Tripoli. Tarek al Djourouchi a expliqué que les élus de Tobrouk étaient contre l'inclusion du parlement de Tripoli dans le projet de l'Onu. "Cette proposition ne reflète pas la légitimité du parlement élu", a-t-il dit. Les deux délégations sont sous la pression des "durs", favorables à une solution militaire. Tarek al Djourouchi est le fils du commandant de la force aérienne du gouvernement reconnu par la communauté internationale qui combat depuis un an des groupes islamistes à Benghazi. Le projet définit aussi les conditions d'un cessez-le-feu, du désarmement des milices, de l'unification des forces armées et du retrait des groupes armés occupant les infrastructures pétrolières, les aéroports ou d'autres installations stratégiques.