"Air Algérie est malade (...) la compagnie doit réapprendre tout, jusqu'à l'organisation de comment organiser un vol. C'est désastreux..." a affirmé le ministre des Transports. "Air Algérie est malade (...) la compagnie doit réapprendre tout, jusqu'à l'organisation de comment organiser un vol. C'est désastreux..." a affirmé le ministre des Transports. Le ministre des Transports, Boudjema Talai, a affiché dimanche à Alger, son mécontentement de la situation actuelle d'Air Algérie, et surtout des mauvaises prestations assurées à sa clientèle, à la clôture d'une conférence des cadres de la compagnie. "Air Algérie est malade (...) la compagnie doit réapprendre tout, jusqu'à l'organisation de comment organiser un vol. C'est désastreux", a-t-il regretté, appelant le personnel de la compagnie à consentir plus d'efforts et à faire preuve de sérieux et de rigueur pour "sauver" la compagnie et la rendre compétitive. "Si vous continuez à faire les choses de cette manière, le pavillon national va disparaître", a lancé M. Talai à l'adresse des cadres d'Air Algérie et de ses représentants à l'étranger. A ce propos, le ministre a déploré la multiplication des retards des vols de la compagnie publique en plus de la mauvaise communication avec ses clients. Pour remédier à cette situation, M. Talai a estimé que des solutions devraient être trouvées "à l'interne" indiquant qu'un plan était en cours de préparation pour restructurer la compagnie. Il s'agit, selon lui, d'un vaste plan de réorganisation devant toucher notamment à la formation du personnel dans les différents domaines (pilotage, catering, commercial) en plus du développement de certaines activités telle que la maintenance des avions. Pour M. Talai, cette réforme devant être entamée dès la prochaine rentrée sociale est plus qu'impérative, appelant tout le personnel de la compagnie nationale à s'impliquer dans cette démarche. "Nous allons commencer par les sanctions. Celui qui n'est pas capable de travailler n'a qu'à rentrer chez lui", a dit le ministre. "Soit nous nous donnons un coup de fouet et nous sauvons la compagnie, soit nous ouvrons la piste à d'autres et nous disparaîtrons". Abordant le sujet des revendications salariales des travailleurs d'Air Algérie, le ministre a rassuré que la question serait prise en charge avec les syndicats représentatifs mais tout en demandant à ce personnel d'offrir une prestation de qualité. Pour sa part, le nouveau P.-dg d'Air Algérie Mohamed Abdou Bouderbala a indiqué qu'il était aux côtés de plusieurs cadres, disposés à mener à bien cette réorganisation. Dans une déclaration à l'APS, M. Bouderbala a affirmé qu'un audit sur l'état de la compagnie venait d'être achevé et qu'un plan stratégique et de développement doit être élaboré. Ce plan qui sera lancé dès septembre prochain, va concerner tous les volets : relation avec les clients, investissement et autres pour "mettre la compagnie aux standards internationaux", a expliqué M. Bouderbala. "Nous devons tout réorganiser. La compagnie a perdu ses couleurs", a-t-il estimé regrettant que "les mauvaises prestations ont fait fuir beaucoup de clients algériens et étrangers". Le ministre des Transports, Boudjema Talai, a affiché dimanche à Alger, son mécontentement de la situation actuelle d'Air Algérie, et surtout des mauvaises prestations assurées à sa clientèle, à la clôture d'une conférence des cadres de la compagnie. "Air Algérie est malade (...) la compagnie doit réapprendre tout, jusqu'à l'organisation de comment organiser un vol. C'est désastreux", a-t-il regretté, appelant le personnel de la compagnie à consentir plus d'efforts et à faire preuve de sérieux et de rigueur pour "sauver" la compagnie et la rendre compétitive. "Si vous continuez à faire les choses de cette manière, le pavillon national va disparaître", a lancé M. Talai à l'adresse des cadres d'Air Algérie et de ses représentants à l'étranger. A ce propos, le ministre a déploré la multiplication des retards des vols de la compagnie publique en plus de la mauvaise communication avec ses clients. Pour remédier à cette situation, M. Talai a estimé que des solutions devraient être trouvées "à l'interne" indiquant qu'un plan était en cours de préparation pour restructurer la compagnie. Il s'agit, selon lui, d'un vaste plan de réorganisation devant toucher notamment à la formation du personnel dans les différents domaines (pilotage, catering, commercial) en plus du développement de certaines activités telle que la maintenance des avions. Pour M. Talai, cette réforme devant être entamée dès la prochaine rentrée sociale est plus qu'impérative, appelant tout le personnel de la compagnie nationale à s'impliquer dans cette démarche. "Nous allons commencer par les sanctions. Celui qui n'est pas capable de travailler n'a qu'à rentrer chez lui", a dit le ministre. "Soit nous nous donnons un coup de fouet et nous sauvons la compagnie, soit nous ouvrons la piste à d'autres et nous disparaîtrons". Abordant le sujet des revendications salariales des travailleurs d'Air Algérie, le ministre a rassuré que la question serait prise en charge avec les syndicats représentatifs mais tout en demandant à ce personnel d'offrir une prestation de qualité. Pour sa part, le nouveau P.-dg d'Air Algérie Mohamed Abdou Bouderbala a indiqué qu'il était aux côtés de plusieurs cadres, disposés à mener à bien cette réorganisation. Dans une déclaration à l'APS, M. Bouderbala a affirmé qu'un audit sur l'état de la compagnie venait d'être achevé et qu'un plan stratégique et de développement doit être élaboré. Ce plan qui sera lancé dès septembre prochain, va concerner tous les volets : relation avec les clients, investissement et autres pour "mettre la compagnie aux standards internationaux", a expliqué M. Bouderbala. "Nous devons tout réorganiser. La compagnie a perdu ses couleurs", a-t-il estimé regrettant que "les mauvaises prestations ont fait fuir beaucoup de clients algériens et étrangers".