Moins de six mois après les attentats meurtriers de Paris, une attaque terroriste a visé vendredi une entreprise de produits chimiques située près de Lyon, faisant deux blessés dans une explosion et un mort, un homme dont le corps décapité a été retrouvé sur le site. Un suspect, fiché en 2006 pour "radicalisation" par les services de sécurité intérieure, a été arrêté, a annoncé le ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu sur les lieux de l'attentat. Moins de six mois après les attentats meurtriers de Paris, une attaque terroriste a visé vendredi une entreprise de produits chimiques située près de Lyon, faisant deux blessés dans une explosion et un mort, un homme dont le corps décapité a été retrouvé sur le site. Un suspect, fiché en 2006 pour "radicalisation" par les services de sécurité intérieure, a été arrêté, a annoncé le ministre de l'Intérieur, qui s'est rendu sur les lieux de l'attentat. Des complices potentiels ont par ailleurs été placés en garde à vue, a dit à la presse Bernard Cazeneuve. L'auteur présumé de l'attentat, actuellement entendu, n'avait pas de casier judiciaire, contrairement aux auteurs des attentats de janvier qui ont fait 17 morts. Il a été neutralisé par un pompier intervenu sur les lieux après une déflagration. L'homme, qui résiderait à Saint-Priest dans la région lyonnaise, avait fait l'objet d'une fiche "S" ("signalé et surveillé") en raison de sa radicalisation en 2006 qui n'a pas été renouvelée en 2008. Lié à la mouvance salafiste, "il n'était pas connu pour être en lien avec des acteurs terroristes", a dit le ministre de l'Intérieur. L'homme s'appelle Yassin Sahli. Il a 35 ans et a été légèrement blessé à la tête lors de l'attaque.,Il a été arrêté sur le site de l'usine, après avoir été «neutralisé» par un pompier L'attentat n'a pas été revendiqué à ce stade, mais le corps décapité d'un homme, avec des inscriptions en arabe, a été retrouvé, ainsi que des drapeaux noirs et blancs portant eux aussi des formules en arabe. La décapitation rappelle les méthodes de l'Etat islamique (EI). Le parquet antiterroriste s'est saisi du dossier et a ouvert une enquête pour "assassinat et tentatives d'assassinats en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste", notamment. Des forces de l'ordre ont été déployées en nombre dans la région. Des complices potentiels ont par ailleurs été placés en garde à vue, a dit à la presse Bernard Cazeneuve. L'auteur présumé de l'attentat, actuellement entendu, n'avait pas de casier judiciaire, contrairement aux auteurs des attentats de janvier qui ont fait 17 morts. Il a été neutralisé par un pompier intervenu sur les lieux après une déflagration. L'homme, qui résiderait à Saint-Priest dans la région lyonnaise, avait fait l'objet d'une fiche "S" ("signalé et surveillé") en raison de sa radicalisation en 2006 qui n'a pas été renouvelée en 2008. Lié à la mouvance salafiste, "il n'était pas connu pour être en lien avec des acteurs terroristes", a dit le ministre de l'Intérieur. L'homme s'appelle Yassin Sahli. Il a 35 ans et a été légèrement blessé à la tête lors de l'attaque.,Il a été arrêté sur le site de l'usine, après avoir été «neutralisé» par un pompier L'attentat n'a pas été revendiqué à ce stade, mais le corps décapité d'un homme, avec des inscriptions en arabe, a été retrouvé, ainsi que des drapeaux noirs et blancs portant eux aussi des formules en arabe. La décapitation rappelle les méthodes de l'Etat islamique (EI). Le parquet antiterroriste s'est saisi du dossier et a ouvert une enquête pour "assassinat et tentatives d'assassinats en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste", notamment. Des forces de l'ordre ont été déployées en nombre dans la région.