Le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé, dans la nuit d'avanthier à hier (vendredi à samedi), des mesures de fermeté face au terrorisme après l'attaque de Sousse, essentiellement la fermeture des mosquées échappant au contrôle de l'Etat et le rappel des réservistes. Le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé, dans la nuit d'avanthier à hier (vendredi à samedi), des mesures de fermeté face au terrorisme après l'attaque de Sousse, essentiellement la fermeture des mosquées échappant au contrôle de l'Etat et le rappel des réservistes. Quelque 80 mosquées diffusant des idées extrémistes doivent être fermées "dans une semaine", a indiqué le chef de gouvernement lors d'une conférence de presse, au terme d'une réunion de la cellule de coordination sécuritaire et de suivi. M. Essid a en outre annoncé l'ouverture d'une enquête "pour déterminer les responsabilités" après l'attentat et le recours aux réservistes de l'armée "pour renforcer la présence militaire et sécuritaire dans les endroits sensibles (...) et les lieux où se trouve le danger terroriste". "Un plan exceptionnel pour sécuriser davantage les sites touristiques et archéologiques" sera mis en oeuvre, "en déployant des unités de la sécurité touristique, armées, tout le long du littoral ainsi qu'à l'intérieur des hôtels à partir du 1er juillet", a-t-il ajouté. M. Essid a enfin annoncé qu'un "congrès national" pour lutter contre le terrorisme serait organisé en septembre et a indiqué que des récompenses seraient octroyées "à toute personne permettant l'arrestation d'éléments terroristes". Les réservistes de l'armée concernés par la mobilisation doivent être déployés "dans les zones vitales et sensibles, en appui de la présence sécuritaire", a-t-il souligné, faisant état d'un renforcement du dispositif de sécurité le long de la région côtière, notamment l'autorisation du port d'arme pour les agents de la police touristique. D'autre part, M. Essid a expliqué qu'il sera procédé à la révision des autorisations accordées à certains partis politiques et, le cas échéant, la dissolution de ceux ne respectant pas la Constitution, allusion faite en particulier au Hizb Ettahrir dont le comportement a été pointé du doigt par le président Béji Caïd Essebsi lors de son déplacement sur les lieux de l'attaque. "Seul le drapeau tunisien sera brandi. Celui qui cherche à sortir des rangs n'a plus de place parmi nous", avait insisté M. Essebsi, en référence au drapeau noir de Daech brandi au cours du récent congrès national du Hizb Ettahrir. Le bilan de l'attaque ayant visé, vendredi à la mi-journée, l'hôtel Riu Impérial Marhaba a fait 38 morts, dont des touristes étrangers, et 39 blessés. Quelque 80 mosquées diffusant des idées extrémistes doivent être fermées "dans une semaine", a indiqué le chef de gouvernement lors d'une conférence de presse, au terme d'une réunion de la cellule de coordination sécuritaire et de suivi. M. Essid a en outre annoncé l'ouverture d'une enquête "pour déterminer les responsabilités" après l'attentat et le recours aux réservistes de l'armée "pour renforcer la présence militaire et sécuritaire dans les endroits sensibles (...) et les lieux où se trouve le danger terroriste". "Un plan exceptionnel pour sécuriser davantage les sites touristiques et archéologiques" sera mis en oeuvre, "en déployant des unités de la sécurité touristique, armées, tout le long du littoral ainsi qu'à l'intérieur des hôtels à partir du 1er juillet", a-t-il ajouté. M. Essid a enfin annoncé qu'un "congrès national" pour lutter contre le terrorisme serait organisé en septembre et a indiqué que des récompenses seraient octroyées "à toute personne permettant l'arrestation d'éléments terroristes". Les réservistes de l'armée concernés par la mobilisation doivent être déployés "dans les zones vitales et sensibles, en appui de la présence sécuritaire", a-t-il souligné, faisant état d'un renforcement du dispositif de sécurité le long de la région côtière, notamment l'autorisation du port d'arme pour les agents de la police touristique. D'autre part, M. Essid a expliqué qu'il sera procédé à la révision des autorisations accordées à certains partis politiques et, le cas échéant, la dissolution de ceux ne respectant pas la Constitution, allusion faite en particulier au Hizb Ettahrir dont le comportement a été pointé du doigt par le président Béji Caïd Essebsi lors de son déplacement sur les lieux de l'attaque. "Seul le drapeau tunisien sera brandi. Celui qui cherche à sortir des rangs n'a plus de place parmi nous", avait insisté M. Essebsi, en référence au drapeau noir de Daech brandi au cours du récent congrès national du Hizb Ettahrir. Le bilan de l'attaque ayant visé, vendredi à la mi-journée, l'hôtel Riu Impérial Marhaba a fait 38 morts, dont des touristes étrangers, et 39 blessés.