A l'approche de la date butoir du 30 juin pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, est arrivé à Vienne, vendredi 26 juin dans la soirée, où il doit être rejoint, samedi, par Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, et son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif . A l'approche de la date butoir du 30 juin pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, est arrivé à Vienne, vendredi 26 juin dans la soirée, où il doit être rejoint, samedi, par Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, et son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif . « Sur les sujets majeurs, il y a encore des désaccords importants », a souligné, vendredi, un diplomate occidental. Etat des lieux des trois principaux blocages à surmonter pour arriver à un accord. Les modalités du régime d'inspections pour s'assurer que l'Iran tient ses engagements constituent le « verrou » de tout futur accord, insiste une source diplomatique. Les Occidentaux veulent que les observateurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'instance de l'Onu qui sera chargée de vérifier l'application d'un accord, puissent avoir accès à tous les sites, y compris militaires. Ce cas de figure est rare mais l'AIEA a déjà conduit de telles missions, notamment au Japon et en Afrique du Sud. Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a rejeté à plusieurs reprises de telles demandes, jugeant qu'elles allaient au-delà du protocole additionnel de l'AIEA que l'Iran s'est engagé à ratifier lors de l'accord- cadre de Lausanne, conclu le 2 avril, qui a fixé les principaux paramètres d'un compromis final entre Téhéran et les pays du « P 5+1 », regroupant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne. Ce protocole permet des inspections renforcées sur l'ensemble des lieux où il y a une suspicion d'activité nucléaire. « Sur les sujets majeurs, il y a encore des désaccords importants », a souligné, vendredi, un diplomate occidental. Etat des lieux des trois principaux blocages à surmonter pour arriver à un accord. Les modalités du régime d'inspections pour s'assurer que l'Iran tient ses engagements constituent le « verrou » de tout futur accord, insiste une source diplomatique. Les Occidentaux veulent que les observateurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'instance de l'Onu qui sera chargée de vérifier l'application d'un accord, puissent avoir accès à tous les sites, y compris militaires. Ce cas de figure est rare mais l'AIEA a déjà conduit de telles missions, notamment au Japon et en Afrique du Sud. Le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a rejeté à plusieurs reprises de telles demandes, jugeant qu'elles allaient au-delà du protocole additionnel de l'AIEA que l'Iran s'est engagé à ratifier lors de l'accord- cadre de Lausanne, conclu le 2 avril, qui a fixé les principaux paramètres d'un compromis final entre Téhéran et les pays du « P 5+1 », regroupant les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et l'Allemagne. Ce protocole permet des inspections renforcées sur l'ensemble des lieux où il y a une suspicion d'activité nucléaire.