Les grandes puissances et l'Iran ont conclu à Vienne, au terme de douze années d'âpres négociations, un accord final sur le programme nucléaire iranien, destiné à garantir sa nature pacifique en échange d'une levée des sanctions internationales imposées à Téhéran. Les grandes puissances et l'Iran ont conclu à Vienne, au terme de douze années d'âpres négociations, un accord final sur le programme nucléaire iranien, destiné à garantir sa nature pacifique en échange d'une levée des sanctions internationales imposées à Téhéran. Le document signé par l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) vise à s'assurerque les activités nucléaires iraniennes seront strictement pacifiques sous contrôle international. Voici les principaux "paramètres" de l'accord : L'Iran et les six grandes puissances se réuniront une fois tous les deux ans pour contrôler l'application de l'accord. L'Iran permettra aux 150 inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'effectuer un contrôle sur son territoire. La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, coordonnera le travail de la commission qui effectuera le contrôle de la mise en application de l'accord de Vienne. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), déjà présente en Iran, sera en charge de contrôler régulièrement tous les sites nucléaires iraniens et voit ses prérogatives considérablement accrues. L'Iran est d'accord pour donner un "accès" limité à des sites non nucléaires, notamment militaires, en cas de soupçons d'activités nucléaires illégales, par les inspecteurs de l'AIEA dans le cadre du Protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire (TNP) que le pays s'engage à appliquer et à ratifier. L'Iran a accepté de ne pas construire de nouvelles installations d'enrichissement d'uranium pendant 15 ans. L'enrichissement d'uranium au moyen de centrifugeuses ouvre la voie à différents usages, selon le taux de concentration de l'isotope U-235: 3,5 à 5 % pour du combustible nucléaire, 20 % pour un usage médical et 90 % pour une bombe atomique. Cette dernière étape, la plus cruciale, est aussi techniquement la plus rapide à réaliser. Le nombre de centrifugeuses de l'Iran passera de plus de 19.000 actuellement, dont 10.200 en activité, à 6.104 - soit une réduction de deux tiers -, pendant une durée de 10 ans. Toutefois, l'Iran pourra poursuivre ses activités de recherche sur des centrifugeuses plus performantes et en commencer la fabrication au bout de huit ans, notamment des IR-6, dix fois plus performantes que les machines actuelles, et les IR-8, 20 fois plus performantes. La levée des sanctions Selon le projet de l'accord, l'Iran aura désormais accès au commerce international, aux technologies et aux ressources financières et énergétiques. L'UE envisage de développer sa collaboration avec l'Iran dans les domaines du commerce, des crédits et des investissements. Dans le même temps, les grandes puissances ont maintenu l'embargo de l'Onu sur les armes à destination de l'Iran pour une durée de cinq ans, ainsi que l'embargo sur les missiles pour huit années. Le retour des sanctions européennes sera pour l'Iran un signe de refus de ses obligations. Les sanctions contre l'Iran seront renouvelées dans une période de 65 jours si le pays viole l'accord de Vienne. Le document signé par l'Iran et le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) vise à s'assurerque les activités nucléaires iraniennes seront strictement pacifiques sous contrôle international. Voici les principaux "paramètres" de l'accord : L'Iran et les six grandes puissances se réuniront une fois tous les deux ans pour contrôler l'application de l'accord. L'Iran permettra aux 150 inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'effectuer un contrôle sur son territoire. La Haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, coordonnera le travail de la commission qui effectuera le contrôle de la mise en application de l'accord de Vienne. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), déjà présente en Iran, sera en charge de contrôler régulièrement tous les sites nucléaires iraniens et voit ses prérogatives considérablement accrues. L'Iran est d'accord pour donner un "accès" limité à des sites non nucléaires, notamment militaires, en cas de soupçons d'activités nucléaires illégales, par les inspecteurs de l'AIEA dans le cadre du Protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire (TNP) que le pays s'engage à appliquer et à ratifier. L'Iran a accepté de ne pas construire de nouvelles installations d'enrichissement d'uranium pendant 15 ans. L'enrichissement d'uranium au moyen de centrifugeuses ouvre la voie à différents usages, selon le taux de concentration de l'isotope U-235: 3,5 à 5 % pour du combustible nucléaire, 20 % pour un usage médical et 90 % pour une bombe atomique. Cette dernière étape, la plus cruciale, est aussi techniquement la plus rapide à réaliser. Le nombre de centrifugeuses de l'Iran passera de plus de 19.000 actuellement, dont 10.200 en activité, à 6.104 - soit une réduction de deux tiers -, pendant une durée de 10 ans. Toutefois, l'Iran pourra poursuivre ses activités de recherche sur des centrifugeuses plus performantes et en commencer la fabrication au bout de huit ans, notamment des IR-6, dix fois plus performantes que les machines actuelles, et les IR-8, 20 fois plus performantes. La levée des sanctions Selon le projet de l'accord, l'Iran aura désormais accès au commerce international, aux technologies et aux ressources financières et énergétiques. L'UE envisage de développer sa collaboration avec l'Iran dans les domaines du commerce, des crédits et des investissements. Dans le même temps, les grandes puissances ont maintenu l'embargo de l'Onu sur les armes à destination de l'Iran pour une durée de cinq ans, ainsi que l'embargo sur les missiles pour huit années. Le retour des sanctions européennes sera pour l'Iran un signe de refus de ses obligations. Les sanctions contre l'Iran seront renouvelées dans une période de 65 jours si le pays viole l'accord de Vienne.