Le chahid Fernane Hanafi a été ressuscité dernièrement à la Cinémathèque de Tizi-Ouzou, lors d'une projection programmée pour lui rendre hommage devant une assistance venue nombreuse pour découvrir le parcours de ce grand homme hors du commun qui avait joué avec brio le rôle central et particulièrement périlleux d'agent de liaison de la Kabylie insurgée plusieurs années avant le déclenchement, en novembre 1954, de la lutte de Libération nationale. Le chahid Fernane Hanafi a été ressuscité dernièrement à la Cinémathèque de Tizi-Ouzou, lors d'une projection programmée pour lui rendre hommage devant une assistance venue nombreuse pour découvrir le parcours de ce grand homme hors du commun qui avait joué avec brio le rôle central et particulièrement périlleux d'agent de liaison de la Kabylie insurgée plusieurs années avant le déclenchement, en novembre 1954, de la lutte de Libération nationale. Le film, d'une durée de 52 minutes, produit par Djamila Fernane, proche parente du chahid, réalisé par l'écrivain et cinéaste Moussa Tertag, qui a connu une notoriété avec le film Les Ennemis de la vie, retrace avec force détails extraits d'archives et de témoignages inédits par ses compagnons de lutte tels que : Amar Dris, Djeffel Hcène dit Akhli, Ferhani Amar, Ali Yahia Abdennour, Mohand Saïd Mazouzi, Arezki Basta, Belhout Eldjouhar..., la vie particulièrement active de ce primo résistant, mortellement blessé le 18 mai 1955 au cours d'un accrochage avec la police coloniale à Alger, plus précisément, au chemin Vauban (Belcourt) qui porte aujourd'hui son nom. Il succomba à ses blessures deux jours après à Chebli, où il a été clandestinement enterré, selon des témoignages. Le film documentaire qui tente, autant que possible, de retracer le parcours atypique de Fernane Hanafi, depuis sa naissance à El Kantra, à proximité de Larbaâ Nath Irathen, jusqu'à sa mort le 20 mai 1955, met en relief le militantisme précoce du chahid. Il prit le maquis dès les années 1940. Sa proximité avec les grands leaders historiques comme Krim Belkacem, Amar Ouamrane et Abane Ramdane, sa force de convaincre le commun des citoyens à rallier la cause nationale, le rôle central qu'il a joué au sein du PPA-MTLD, notamment durant la crise antiberbère de 1949, ainsi que, bien entendu, la préparation et le déclenchement de la lutte de Libération nationale le 1er Novembre 1954. Pour Djamila Fernane, son souci primaire est, nous confie-t-elle, de restituer, par l'image et le son, le plus large éventail possible de la courte mais intense vie du chahid, mort au champ d'honneur à l'âge de 35 ans. Né le 19 janvier 1920, au village El Kantra, sis du côté Ouest à environ 05 km du cheflieu communal de Larbâa Nath Irathen. À l'âge de 20 ans déjà, il adopta les idéaux de lutte contre l'occupant français, qui ne cessait d'asservir et d'humilier le peuple algérien. En 1943, il épousera les idées du parti PPA-MTLD, l'un des partis les plus en vogue en Kabylie à cette époque là, qui représente pour lui un cadre de lutte idéal contre le colonisateur. Ces compagnons d'armes, tels Krim Belkacem, Amar Ouramdane, piliers de la résistance et de la guerre de libération (54-62), l'aiderontpour passer à l'action, après être convaincu que la lutte armée est inévitable pour arracher la liberté. Il fut agent de liaison entre la Kabylie et les autres régions. Une mission hautement dangereuse et risquée. C'est d'ailleurs lors d'une réunion de coordination à Alger visant à structurer le mouvement mais surtout envisager des actions contre le joug colonial que Hanafi fut blessé en ce 18 mai 1955, à Belcourt (chemin Vaubon), un quartier qui porte maintenant son nom, avant de rendre son dernier souffle. Il fut enterré par ces compagnons d'armes à Chebli, dans la wilaya de Blida, avant d'être inhumé 15 ans après, soit en le 5 décembre 1965, dans son village natal, El Kantra. Son nom restera sans doute gravé dans les registres d'or de l'Histoire pour ces nombreuses actionshéroïques, mais aussi pour son courage et sa bravoure. Le film, d'une durée de 52 minutes, produit par Djamila Fernane, proche parente du chahid, réalisé par l'écrivain et cinéaste Moussa Tertag, qui a connu une notoriété avec le film Les Ennemis de la vie, retrace avec force détails extraits d'archives et de témoignages inédits par ses compagnons de lutte tels que : Amar Dris, Djeffel Hcène dit Akhli, Ferhani Amar, Ali Yahia Abdennour, Mohand Saïd Mazouzi, Arezki Basta, Belhout Eldjouhar..., la vie particulièrement active de ce primo résistant, mortellement blessé le 18 mai 1955 au cours d'un accrochage avec la police coloniale à Alger, plus précisément, au chemin Vauban (Belcourt) qui porte aujourd'hui son nom. Il succomba à ses blessures deux jours après à Chebli, où il a été clandestinement enterré, selon des témoignages. Le film documentaire qui tente, autant que possible, de retracer le parcours atypique de Fernane Hanafi, depuis sa naissance à El Kantra, à proximité de Larbaâ Nath Irathen, jusqu'à sa mort le 20 mai 1955, met en relief le militantisme précoce du chahid. Il prit le maquis dès les années 1940. Sa proximité avec les grands leaders historiques comme Krim Belkacem, Amar Ouamrane et Abane Ramdane, sa force de convaincre le commun des citoyens à rallier la cause nationale, le rôle central qu'il a joué au sein du PPA-MTLD, notamment durant la crise antiberbère de 1949, ainsi que, bien entendu, la préparation et le déclenchement de la lutte de Libération nationale le 1er Novembre 1954. Pour Djamila Fernane, son souci primaire est, nous confie-t-elle, de restituer, par l'image et le son, le plus large éventail possible de la courte mais intense vie du chahid, mort au champ d'honneur à l'âge de 35 ans. Né le 19 janvier 1920, au village El Kantra, sis du côté Ouest à environ 05 km du cheflieu communal de Larbâa Nath Irathen. À l'âge de 20 ans déjà, il adopta les idéaux de lutte contre l'occupant français, qui ne cessait d'asservir et d'humilier le peuple algérien. En 1943, il épousera les idées du parti PPA-MTLD, l'un des partis les plus en vogue en Kabylie à cette époque là, qui représente pour lui un cadre de lutte idéal contre le colonisateur. Ces compagnons d'armes, tels Krim Belkacem, Amar Ouramdane, piliers de la résistance et de la guerre de libération (54-62), l'aiderontpour passer à l'action, après être convaincu que la lutte armée est inévitable pour arracher la liberté. Il fut agent de liaison entre la Kabylie et les autres régions. Une mission hautement dangereuse et risquée. C'est d'ailleurs lors d'une réunion de coordination à Alger visant à structurer le mouvement mais surtout envisager des actions contre le joug colonial que Hanafi fut blessé en ce 18 mai 1955, à Belcourt (chemin Vaubon), un quartier qui porte maintenant son nom, avant de rendre son dernier souffle. Il fut enterré par ces compagnons d'armes à Chebli, dans la wilaya de Blida, avant d'être inhumé 15 ans après, soit en le 5 décembre 1965, dans son village natal, El Kantra. Son nom restera sans doute gravé dans les registres d'or de l'Histoire pour ces nombreuses actionshéroïques, mais aussi pour son courage et sa bravoure.