Le financement du terrorisme a pris ces derniers temps de nouvelles formes plus dangereuses, notamment avec «les financements des Etats», a déclaré un observateur participant à la Conférence internationale d'Alger sur l'extrémisme violent et la déradicalisation, appelant les Etats à lutter sérieusement contre le phénomène. Le financement du terrorisme a pris ces derniers temps de nouvelles formes plus dangereuses, notamment avec «les financements des Etats», a déclaré un observateur participant à la Conférence internationale d'Alger sur l'extrémisme violent et la déradicalisation, appelant les Etats à lutter sérieusement contre le phénomène. « Il y a une mutation dans le financement des organisations terroristes, telles que l'organisation autoproclamée «Etat islamique» (EI/Daech), le Front d'El-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda)», a constaté, dans une déclaration à l'APS, Richard Labévière, rédacteur en chef du magazine en ligne prochetmoyen- orient.ch, en marge des travaux. «Ce sont des organisations qui ont été financées très clairement par des gens, soit des privés ou des responsables dans les monarchies du Golfe, a l'instar de l'Arabie saoudite, du Qatar et du Koweït», a précisé le spécialiste dans le terrorisme en marge de la conférence, dont les travaux clôturent jeudi. «Il est clair que toutes les conventions des Nations unies adoptées après les attentats du 11 septembre 2001 et renouvelées dernièrement lutter contre le financement de Daech-EI (à) mais c'est plutôt aux Etats de lutter efficacement ou non contre le financement du terrorisme», a-t-il noté. Par ailleurs, le fondateur du prochetmoyen- orient.ch a souligné que «l'Algérie a souffert dans sa chair, durant la décennie noire, lors de la lutte contre le terrorisme», rappelant que "c'est grâce à l'Armée nationale populaire (ANP) et aux dirigeants (du pays) que l'Algérie, sans aucun soutien extérieur, a pu sortir du tsunami terroriste». Il a mentionné, en outre, que «l'Algérie fait aujourd'hui face à la menace terroriste dans une région un peu volatile et au milieu d'un contexte très hostile d'Etats faillis, notamment avec le chaos libyen provoqué par les gouvernements français et britannique». "La menace terroriste, déjà hybride et complexe et qui profite aujourd'hui du chaos des Etats faillis de l'Afrique subsaharienne, se renforce de plus en plus, notamment avec les nouvelles formes de financementtelles que le trafic de drogue, d'ivoires d'éléphants et les filiations d'immigration clandestines", a-t-il relevé. Le spécialiste dans le monde arabe, a souligné que «toute cette segmentation criminelle est parfaitement identifiée, mais elle nécessite beaucoup plus de moyens militaires, surtout en ce qui concerne le partage du renseignement ». L'Algérie un partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme L'Algérie est un partenaire de "très haut niveau" en Afrique du Nord dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré la chef de la délégation américaine, Paige Alexander, à la Conférence d'Alger sur la lutte contre l'extrémisme et la dé-radicalisation. Pour Mme Alexander, qui s'exprimait dans une déclaration à l'APS en marge de travaux, "l'Algérie a beaucoup d'expérience et une histoire dans sa lutte contre le terrorisme. Elle est au premier rang dans la région", ce qui fait de ce pays d'Afrique du Nord "un partenaire de haut niveau" dans la région. "Nous avons énormément discuté avec l'Algérie et les autres partenaires de la région sur la situation sécuritaire. Nous avons vu qu'il est important de travailler, en usant des meilleures pratiques, avec l'Algérie que nous considérons comme un partenaire très important et de haut niveau en Afrique du Nord." Après avoir rendu hommage à l'Algérie pour l'organisation de cette conférence, elle affirmé que cette rencontre internationale constitue "une bonne circonstance pour le pays hôte et les participants pour partager leurs expériences dans la lutte anti-terroriste." "Nous espérons que nous pourrions apprendre l'un de l'autre en préparant un document des pratiques les plus intéressantes que ce soit du côté algérien ou du côté des autres partenaires présents à la Conférence", a ajouté Mme Alexander, qui est également administrateur adjoint du bureau de l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Interrogée sur la politique américaine antiterroriste, Mme Alexander a affirmé que les Etats-Unis possèdent un système d'intelligence sécuritaire militaire pour contrer l'extrémisme violent, soulignant, toutefois, que "cela n'était pas suffisant". "Nous avons besoin de travailler sur des approches gouvernementales et sociétales supplémentaires afin d'arriver à comprendre les causes de l'extrémisme violent", at- elle estimé, ajoutant que "la prévention et les mesures préventives" sont souvent revenues dans les communications des intervenants lors de cette conférence. Elle a constaté que les spécialistes ont mis l'accent sur la nécessaire compréhension de la méthode de communication et les messages utilisés par les groupes terroristes à travers les réseaux sociaux, pour faire la promotion de leurs actions et idéologie. S'agissant de la coopération algéro-américaine en matière de sécurité dans la région du Sahel, la chef de délégation américaine a affirmé que les deux pays sont engagés dans une collaboration et travaillent étroitement sur la lutte anti-terroriste. Prévue sur deux jours, la Conférence d'Alger sera couronnée jeudi en fin de journée par un document final portant sur "les engagements, les arrangements et les partenariats qui mettent en pratique les leçons retenues lors des débats". Les recommandations d'Alger seront soumises au sommet de l'Onu prévu en septembre prochain à Washington sur la lutte contre l'extrémisme violent. « Il y a une mutation dans le financement des organisations terroristes, telles que l'organisation autoproclamée «Etat islamique» (EI/Daech), le Front d'El-Nosra (branche syrienne d'Al-Qaïda)», a constaté, dans une déclaration à l'APS, Richard Labévière, rédacteur en chef du magazine en ligne prochetmoyen- orient.ch, en marge des travaux. «Ce sont des organisations qui ont été financées très clairement par des gens, soit des privés ou des responsables dans les monarchies du Golfe, a l'instar de l'Arabie saoudite, du Qatar et du Koweït», a précisé le spécialiste dans le terrorisme en marge de la conférence, dont les travaux clôturent jeudi. «Il est clair que toutes les conventions des Nations unies adoptées après les attentats du 11 septembre 2001 et renouvelées dernièrement lutter contre le financement de Daech-EI (à) mais c'est plutôt aux Etats de lutter efficacement ou non contre le financement du terrorisme», a-t-il noté. Par ailleurs, le fondateur du prochetmoyen- orient.ch a souligné que «l'Algérie a souffert dans sa chair, durant la décennie noire, lors de la lutte contre le terrorisme», rappelant que "c'est grâce à l'Armée nationale populaire (ANP) et aux dirigeants (du pays) que l'Algérie, sans aucun soutien extérieur, a pu sortir du tsunami terroriste». Il a mentionné, en outre, que «l'Algérie fait aujourd'hui face à la menace terroriste dans une région un peu volatile et au milieu d'un contexte très hostile d'Etats faillis, notamment avec le chaos libyen provoqué par les gouvernements français et britannique». "La menace terroriste, déjà hybride et complexe et qui profite aujourd'hui du chaos des Etats faillis de l'Afrique subsaharienne, se renforce de plus en plus, notamment avec les nouvelles formes de financementtelles que le trafic de drogue, d'ivoires d'éléphants et les filiations d'immigration clandestines", a-t-il relevé. Le spécialiste dans le monde arabe, a souligné que «toute cette segmentation criminelle est parfaitement identifiée, mais elle nécessite beaucoup plus de moyens militaires, surtout en ce qui concerne le partage du renseignement ». L'Algérie un partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme L'Algérie est un partenaire de "très haut niveau" en Afrique du Nord dans la lutte contre le terrorisme, a déclaré la chef de la délégation américaine, Paige Alexander, à la Conférence d'Alger sur la lutte contre l'extrémisme et la dé-radicalisation. Pour Mme Alexander, qui s'exprimait dans une déclaration à l'APS en marge de travaux, "l'Algérie a beaucoup d'expérience et une histoire dans sa lutte contre le terrorisme. Elle est au premier rang dans la région", ce qui fait de ce pays d'Afrique du Nord "un partenaire de haut niveau" dans la région. "Nous avons énormément discuté avec l'Algérie et les autres partenaires de la région sur la situation sécuritaire. Nous avons vu qu'il est important de travailler, en usant des meilleures pratiques, avec l'Algérie que nous considérons comme un partenaire très important et de haut niveau en Afrique du Nord." Après avoir rendu hommage à l'Algérie pour l'organisation de cette conférence, elle affirmé que cette rencontre internationale constitue "une bonne circonstance pour le pays hôte et les participants pour partager leurs expériences dans la lutte anti-terroriste." "Nous espérons que nous pourrions apprendre l'un de l'autre en préparant un document des pratiques les plus intéressantes que ce soit du côté algérien ou du côté des autres partenaires présents à la Conférence", a ajouté Mme Alexander, qui est également administrateur adjoint du bureau de l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Interrogée sur la politique américaine antiterroriste, Mme Alexander a affirmé que les Etats-Unis possèdent un système d'intelligence sécuritaire militaire pour contrer l'extrémisme violent, soulignant, toutefois, que "cela n'était pas suffisant". "Nous avons besoin de travailler sur des approches gouvernementales et sociétales supplémentaires afin d'arriver à comprendre les causes de l'extrémisme violent", at- elle estimé, ajoutant que "la prévention et les mesures préventives" sont souvent revenues dans les communications des intervenants lors de cette conférence. Elle a constaté que les spécialistes ont mis l'accent sur la nécessaire compréhension de la méthode de communication et les messages utilisés par les groupes terroristes à travers les réseaux sociaux, pour faire la promotion de leurs actions et idéologie. S'agissant de la coopération algéro-américaine en matière de sécurité dans la région du Sahel, la chef de délégation américaine a affirmé que les deux pays sont engagés dans une collaboration et travaillent étroitement sur la lutte anti-terroriste. Prévue sur deux jours, la Conférence d'Alger sera couronnée jeudi en fin de journée par un document final portant sur "les engagements, les arrangements et les partenariats qui mettent en pratique les leçons retenues lors des débats". Les recommandations d'Alger seront soumises au sommet de l'Onu prévu en septembre prochain à Washington sur la lutte contre l'extrémisme violent.