L ' Onu a annoncé la mise en place à compter de mardi d'une "zone de sécurité" autour de la ville de Kidal, (Azawad) dans le nord du Mali, après des combats entre un groupe armé pro-gouvernemental et des éléments de la rébellion à dominante touareg dans le secteur ayant fait plusieurs morts lundi. L ' Onu a annoncé la mise en place à compter de mardi d'une "zone de sécurité" autour de la ville de Kidal, (Azawad) dans le nord du Mali, après des combats entre un groupe armé pro-gouvernemental et des éléments de la rébellion à dominante touareg dans le secteur ayant fait plusieurs morts lundi. A l'issue des affrontements armés meurtriers entre les hommes de la Coordination des mouvements de l'Azawad et la coalition appelée Gatia (pro-Bamako, l'Onu est sortie de sa réserve pour lancer une nouvelle initiative de paix. Ainsi, la mission onusienne a répété, lundi, "sa ferme condamnation des affrontements armés" entre les deux groupes "depuis le 15 août dernier, y compris la prise d'Anéfis (lundi) par des éléments de la Plate-forme", coalition de groupes pro-gouvernementaux comprenant le Gatia. "Pour parer à toute éventualité d'une extension des combats qui pourraient affecter la population" de Kidal, la Minusma a annoncé l'établissement d'"une zone de sécurité de 20 km autour de cette ville. Une mesure qui "entrera en vigueur à partir de mardi 8H (locales et GMT) et (qui) le restera jusqu'à nouvel ordre". "Tout mouvement à l'intérieur de cette zone de sécurité par des éléments de la Plate-forme, ou affiliés à la Plateforme, sera considéré comme constituant un danger imminent pour la sécurité de la population de la ville de Kidal", a-t-elle expliqué, avertissant qu'en cas de violation, elle "agira en conséquence conformément à son mandat". Selon les médias maliens, des confrontations armées ont opposé les 15, 16, 17 août des hommes de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et le Groupe d'auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) autour de la ville de Kidal, fief de la CMA à plus de 1.500 km au nord de Bamako, la capitale. Selon des sources au sein de la Minusma, la CMA et le Gatia avaient déjà été impliqués dans des "escarmouches" samedi vers Touzik et Amassine, puis les heurts s'étaient déplacés dimanche sur l'axe Tabankort-Anéfis, deux localités situées au Sud de Kidal. Les affrontements de lundi, les plus violents, se sont déroulés à Anéfis (environ 120 km de Kidal) et ont fait "au moins dix morts et de nombreux blessés", selon une source sécurité au sein de la Minusma. A l'issue des affrontements armés meurtriers entre les hommes de la Coordination des mouvements de l'Azawad et la coalition appelée Gatia (pro-Bamako, l'Onu est sortie de sa réserve pour lancer une nouvelle initiative de paix. Ainsi, la mission onusienne a répété, lundi, "sa ferme condamnation des affrontements armés" entre les deux groupes "depuis le 15 août dernier, y compris la prise d'Anéfis (lundi) par des éléments de la Plate-forme", coalition de groupes pro-gouvernementaux comprenant le Gatia. "Pour parer à toute éventualité d'une extension des combats qui pourraient affecter la population" de Kidal, la Minusma a annoncé l'établissement d'"une zone de sécurité de 20 km autour de cette ville. Une mesure qui "entrera en vigueur à partir de mardi 8H (locales et GMT) et (qui) le restera jusqu'à nouvel ordre". "Tout mouvement à l'intérieur de cette zone de sécurité par des éléments de la Plate-forme, ou affiliés à la Plateforme, sera considéré comme constituant un danger imminent pour la sécurité de la population de la ville de Kidal", a-t-elle expliqué, avertissant qu'en cas de violation, elle "agira en conséquence conformément à son mandat". Selon les médias maliens, des confrontations armées ont opposé les 15, 16, 17 août des hommes de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et le Groupe d'auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) autour de la ville de Kidal, fief de la CMA à plus de 1.500 km au nord de Bamako, la capitale. Selon des sources au sein de la Minusma, la CMA et le Gatia avaient déjà été impliqués dans des "escarmouches" samedi vers Touzik et Amassine, puis les heurts s'étaient déplacés dimanche sur l'axe Tabankort-Anéfis, deux localités situées au Sud de Kidal. Les affrontements de lundi, les plus violents, se sont déroulés à Anéfis (environ 120 km de Kidal) et ont fait "au moins dix morts et de nombreux blessés", selon une source sécurité au sein de la Minusma.