La secrétaire générale du Parti des travailleurs ( PT), Louisa Hanoune, a fait clairement montre de son désappointement par rapport aux récents changements intervenus à la tête du DRS (les services de renseignements). La secrétaire générale du Parti des travailleurs ( PT), Louisa Hanoune, a fait clairement montre de son désappointement par rapport aux récents changements intervenus à la tête du DRS (les services de renseignements). Des changements, entamés depuis quelques temps déjà, et qui ont été couronnés il y a quelques jours par la mise à la retraite du général de corps d'armée, Mohamed Mediene dit Toufik, le tout puissant chef du DRS, qui a été remplacé par le général-major Athmane Tartag dit Bachir. Refusant au tout début de sa conférence de presse, animée hier au siège national de son parti, de faire le jeu des supposées luttes entre les différentes institutions de la République, Louisa Hanoune ne s'en est pas moins montrée très perplexe face à ces changements qu'elle a assimilés, cela dit, à un affaiblissements des services de renseignements algériens dans un contexte régional et international fort particulier. Pour elle, ainsi le changement à la tête du DRS est largement assimilable à un couronnement d'un processus de destruction, entamé avec la suppression de certaines des missions de ce département de l'armée et le transfert d'autres à l'état-major de l'ANP. S'en prenant au chef de l'Etat, sans le nommer, elle a posé une série de questions pour faire le parallèle avec d'autres pays. Est-il possible de voir Obama, Hollande, Merkel et même Sissi déstructurer les services secrets de leurs pays ? "Cela est inimaginable dans le contexte actuel qui est caractérisé par la propagation de Daesh" a-telle de suite répondu à sa propre question. Elle a estimé que le retrait au DRS des enquêtes sur la corruption est très inquiétant. Pour elle, en effet cette mesure, prise il y a quelques mois déjà, a permis à l'oligarchie d'étendre ses tentacules. En somme pour la conférencière, ces changements bénéficient en premier lieu à l'oligarchie qu'elle n'a cessé de décrier depuis des mois. Elle considère par conséquent que le successeur de Toufik à la tête du DRS, le général Bachir Tartag, a donc hérité d'une coquille vide. Quelle est l'objectif de la destruction du DRS et de l'emprisonnement du général Hassan ? Quel est l'objectif de l'exposition de ce dernier à la CPI ? Pour elle ce n'est ni plus ni moins qu'une fragilisation de l'institution. Est-ce que ce n'est pas un affaiblissement de l'immunité de l'Etat ? En tout cas, selon Louisa Hanoune, cela rend le climat politique encore plus lourd. "Nous avons lu récemment dans la presse que la CIA et les services français étaient exaspérés par l'attitude du DRS et de son chef. Ils seront maintenant rassurés. Nous n'avons pas besoin de cette décision en ce moment" a-telle encore indiqué. Cette décision de son point de vue, n'enclenche pas un changement politique, mais traduit l'emprise de l'oligarchie qui met l'Etat en danger. Elle pense que "cette idée de l'Etat civil est une illusion" car, pour elle,"le transfert des missions du DRS à l'état-major va impliquer l'armée dans la politique. Cela va changer ses missions et on risque plutôt d'être dans un régime militaire". Elle considère que le plus grand perdant de cette situation est l'immunité de l'Etat et donc de la nation. S'agissant des prochaines élections, ordinaires ou anticipées, elle dira qu'elles seront décisives. Des changements, entamés depuis quelques temps déjà, et qui ont été couronnés il y a quelques jours par la mise à la retraite du général de corps d'armée, Mohamed Mediene dit Toufik, le tout puissant chef du DRS, qui a été remplacé par le général-major Athmane Tartag dit Bachir. Refusant au tout début de sa conférence de presse, animée hier au siège national de son parti, de faire le jeu des supposées luttes entre les différentes institutions de la République, Louisa Hanoune ne s'en est pas moins montrée très perplexe face à ces changements qu'elle a assimilés, cela dit, à un affaiblissements des services de renseignements algériens dans un contexte régional et international fort particulier. Pour elle, ainsi le changement à la tête du DRS est largement assimilable à un couronnement d'un processus de destruction, entamé avec la suppression de certaines des missions de ce département de l'armée et le transfert d'autres à l'état-major de l'ANP. S'en prenant au chef de l'Etat, sans le nommer, elle a posé une série de questions pour faire le parallèle avec d'autres pays. Est-il possible de voir Obama, Hollande, Merkel et même Sissi déstructurer les services secrets de leurs pays ? "Cela est inimaginable dans le contexte actuel qui est caractérisé par la propagation de Daesh" a-telle de suite répondu à sa propre question. Elle a estimé que le retrait au DRS des enquêtes sur la corruption est très inquiétant. Pour elle, en effet cette mesure, prise il y a quelques mois déjà, a permis à l'oligarchie d'étendre ses tentacules. En somme pour la conférencière, ces changements bénéficient en premier lieu à l'oligarchie qu'elle n'a cessé de décrier depuis des mois. Elle considère par conséquent que le successeur de Toufik à la tête du DRS, le général Bachir Tartag, a donc hérité d'une coquille vide. Quelle est l'objectif de la destruction du DRS et de l'emprisonnement du général Hassan ? Quel est l'objectif de l'exposition de ce dernier à la CPI ? Pour elle ce n'est ni plus ni moins qu'une fragilisation de l'institution. Est-ce que ce n'est pas un affaiblissement de l'immunité de l'Etat ? En tout cas, selon Louisa Hanoune, cela rend le climat politique encore plus lourd. "Nous avons lu récemment dans la presse que la CIA et les services français étaient exaspérés par l'attitude du DRS et de son chef. Ils seront maintenant rassurés. Nous n'avons pas besoin de cette décision en ce moment" a-telle encore indiqué. Cette décision de son point de vue, n'enclenche pas un changement politique, mais traduit l'emprise de l'oligarchie qui met l'Etat en danger. Elle pense que "cette idée de l'Etat civil est une illusion" car, pour elle,"le transfert des missions du DRS à l'état-major va impliquer l'armée dans la politique. Cela va changer ses missions et on risque plutôt d'être dans un régime militaire". Elle considère que le plus grand perdant de cette situation est l'immunité de l'Etat et donc de la nation. S'agissant des prochaines élections, ordinaires ou anticipées, elle dira qu'elles seront décisives.