Les changements opérés depuis des années au sein du Département du Renseignement et de la Sécurité(DRS), ont désormais une explication. Cette dernière est donnée par le président de la République. Les changements opérés depuis des années au sein du Département du Renseignement et de la Sécurité(DRS), ont désormais une explication. Cette dernière est donnée par le président de la République. Dans un communiqué rendu public avant-hier jeudi la présidence de la République indique en effet que ces changements et ces réorganisations « portent sur une architecture en place depuis un quart de siècle déjà, et ont pour objectifs de renforcer la capacité et l'efficacité des services de renseignements du pays, et de les adapter aussi aux mutations politiques nationales ». Ces changements opérés au sein des services de sécurité ont atteint leur point culminant il y a presque un moins lorsque le président de la République à mis fin aux fonctions du chef du DRS, exercées par le général de corps d'armée, Mohamed Médiene, lequel a été admis à la retraite. Ce « limogeage » du tout puissant chef du DRS, Mohamed Médiene dit Toufik qui est resté en poste durant un quart de siècle, a suscité beaucoup de réactions et a donné lieu à des lectures politiques diverses. Les uns considéraient que c'est un limogeage en bonne et due forme alors que d'autres estimaient que c'est l'ex-homme fort des services de sécurité qui a préféré partir de son propre chef. Pour d'autres observateurs, en revanche, c'est un départ concerté. Il est évident que ce sont ces différentes interprétations et conjectures et leurs conséquences sur la scène politique nationale, qui sont à l'origine du communiqué explicatif de la présidence de la République. Un communiqué qui indique en outre que ces changements s'inscrivent ans le contexte d'un « large mouvement » de réformes sécuritaires et politiques, mis en route en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que le processus, ajoute-t-on, sera couronné prochainement par un projet de révision constitutionnelle.. Il est en plus précisé que ces réformes ont également concerné, « chaque fois que nécessaire », les institutions chargées de la préservation de la sécurité, à l'image des réorganisations entamées et des changements réalisés au niveau du DRS. La présidence de la République ne manque pas, par ailleurs, de salué l'oeuvre et l'action du DRS lequel ce dernier, ajoute le communiqué, « a concouru avec abnégation à la sauvegarde de l'Etat, assume des missions d'intérêt national majeur et recèle des ressources humaines aux compétences avérées ». Autant dire qu'il s'agit d'un hommage appuyé au général Toufik même s'il ne l'a pas cité nommément. Ce communiqué restera sans doute dans les annales tant c'est sans doute la première fois que la président de la République s'explique sur ses décisions qui font partie, faut il le rappeler, de ses attributions constitutionnelles. C'est dire la place sensible qu'occupe ce corps de sécurité dans l'architecture globale de l'Etat. Notons que c'est le général-major Athmane Tartag, dit Bachir, qui a succédé au général Toufik à la tête du DRS. Athmane Tartag, général-major à la retraite, était jusqu'à ce jour conseiller auprès du président de la République. Auparavant, il avait assumé plusieurs hautes responsabilités au sein des services de renseignement et de sécurité. Dans un communiqué rendu public avant-hier jeudi la présidence de la République indique en effet que ces changements et ces réorganisations « portent sur une architecture en place depuis un quart de siècle déjà, et ont pour objectifs de renforcer la capacité et l'efficacité des services de renseignements du pays, et de les adapter aussi aux mutations politiques nationales ». Ces changements opérés au sein des services de sécurité ont atteint leur point culminant il y a presque un moins lorsque le président de la République à mis fin aux fonctions du chef du DRS, exercées par le général de corps d'armée, Mohamed Médiene, lequel a été admis à la retraite. Ce « limogeage » du tout puissant chef du DRS, Mohamed Médiene dit Toufik qui est resté en poste durant un quart de siècle, a suscité beaucoup de réactions et a donné lieu à des lectures politiques diverses. Les uns considéraient que c'est un limogeage en bonne et due forme alors que d'autres estimaient que c'est l'ex-homme fort des services de sécurité qui a préféré partir de son propre chef. Pour d'autres observateurs, en revanche, c'est un départ concerté. Il est évident que ce sont ces différentes interprétations et conjectures et leurs conséquences sur la scène politique nationale, qui sont à l'origine du communiqué explicatif de la présidence de la République. Un communiqué qui indique en outre que ces changements s'inscrivent ans le contexte d'un « large mouvement » de réformes sécuritaires et politiques, mis en route en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que le processus, ajoute-t-on, sera couronné prochainement par un projet de révision constitutionnelle.. Il est en plus précisé que ces réformes ont également concerné, « chaque fois que nécessaire », les institutions chargées de la préservation de la sécurité, à l'image des réorganisations entamées et des changements réalisés au niveau du DRS. La présidence de la République ne manque pas, par ailleurs, de salué l'oeuvre et l'action du DRS lequel ce dernier, ajoute le communiqué, « a concouru avec abnégation à la sauvegarde de l'Etat, assume des missions d'intérêt national majeur et recèle des ressources humaines aux compétences avérées ». Autant dire qu'il s'agit d'un hommage appuyé au général Toufik même s'il ne l'a pas cité nommément. Ce communiqué restera sans doute dans les annales tant c'est sans doute la première fois que la président de la République s'explique sur ses décisions qui font partie, faut il le rappeler, de ses attributions constitutionnelles. C'est dire la place sensible qu'occupe ce corps de sécurité dans l'architecture globale de l'Etat. Notons que c'est le général-major Athmane Tartag, dit Bachir, qui a succédé au général Toufik à la tête du DRS. Athmane Tartag, général-major à la retraite, était jusqu'à ce jour conseiller auprès du président de la République. Auparavant, il avait assumé plusieurs hautes responsabilités au sein des services de renseignement et de sécurité.