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L'Olivier d'or pour Justice rendue d'Ali Reggane
14e festival du film amazigh
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 10 - 2015

Justice rendue est une première exploration du genre thriller dans laquelle le réalisateur évoque le phénomène du kidnapping, à travers l'histoire d'un écrivain mort de chagrin après le vol de son manuscrit.
Justice rendue est une première exploration du genre thriller dans laquelle le réalisateur évoque le phénomène du kidnapping, à travers l'histoire d'un écrivain mort de chagrin après le vol de son manuscrit.
Après six jours d'une ambiance exceptionnelle et de compétition non-stop, le 14e Festival national culturel du film amazigh a rendu officiellement son verdict, jeudi dernier dans la soirée, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, en presence de deux ministres.
Celui de la Communication et celui de la Jeunesse et des Sports ainsi que des figures du cinéma algérien. Les participants, engagés dans ce concours officiel, ont tous aspiré au podium et aux différents accessits, la plus haute marche du podium étant le fameux Olivier d'or qui a été décerné au film de fiction Justice rendue, d'Ali Reggane, alors que dans la section court métrage, le prix a été attribué à Mourad Bouamrane pour son film Chaâbano, un quotidien sans commentaire.
Sorti en 2014, Justice rendue est une première exploration du genre "thriller" dans laquelle le réalisateur évoque le phénomène du kidnapping, à travers l'histoire d'un écrivain mort de chagrin après le vol de son manuscrit par son éditeur et dont le fils décide de se venger en prenant en otage la fille du plagiaire. Pour le reste de distinctions, les lauréats dans les différentes sections (court et long métrages, documentaire et film d'animation) ont été récompensés de l'Oliver d'or, la plus haute distinction dont le montant n'a pas été dévoilé, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion. Entre autre :
Le documentaire consacré au parcours d'El Hasnaoui, monument de la chanson algérienne de l'exil, Cheikh El Hasnaoui, de la Maison blanche à l'océan bleu du réalisateur Abderrazak Larbi Cherif, a décroché le trophée dans la section documentaire, alors que Ifaz Matoub a été primé pour son film d'animation Innocence. Les prix des meilleures interprétations, féminine et masculine, on été décernés à Cherif Azrou et Soraya Aït Abderrahmane, respectivement pour leurs rôles dans les longs métrages Le chant des cigales d'Ali Berkennou et Awhid (Le solitaire) de Guenif Djamal.
Le prix du meilleur scénario a été attribué à Malika Bouhadef, cinéaste, dont le texte appelé à être développé en un projet de film, sera en lice dans les prochaines éditions annuelles du Festival du film amazigh. Membre du jury dans la section long métrage, le scénariste Tahar Boukella, a mis l'accent sur la nécessité de distinguer, pour ce festival, le film audiovisuel et le film cinématographique, appelant dans ce sens à la création d'une nouvelle section "audiovisuel" permettant aux auteurs de téléfilms de participer à la compétition.
Rabah Boucetta, membre du jury dans la section scénarii, a suggéré, quant à lui, la mise en place dans les prochaines éditions, d'une commission de sélection en amont des films en compétition, appelant à ce propos les cinéastes à améliorer la qualité des scénarios et à s'ouvrir sur d'autres thématiques autres que le drame social.
Pour sa part, le commissaire du 14e Festival du film amazighe, Farid Mahiout a souligné "l'intérêt et l'importance" de cette manifestation culturelle tout en émettant le voeu de voir la prochaine édition "gagner en professionnalisme". Pour rappel, l'événement a été placé sous le thème générique "Histoire et terroir : un passé pour l'avenir".
Le lien entre histoire, terroir, passé et avenir a également pour corollaire la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 14e festival étant organisé dans ce cadre. Dans cet ordre d'idées, le FCNFA s'est fixé comme objectif de "faire la rétrospective de toutes les éditions précédentes en vue d'établir un bilan et des perspectives qui permettront à cette manifestation de connaître un nouvel élan".
En annexe aux films en compétition, les organisateurs ont prévu une série d'hommages rendus sous le thème "Cinéma algérien : cinéma amazigh, naissance et évolution", de même que trois journées d'étude et autres conférences-débats sont au programme "Cinéma amazigh : bilan et perspectives à l'ère des technologies de la communication", "Le rôle du cinéma amazigh dans la transmission de l'histoire de la Révolution algérienne" et "La participation des femmes dans la promotion du cinéma algérien".
Une exposition sur les affiches de films et les coulisses de tournage a été également mise sur pied. Au programme figurent aussi les incontournables ateliers (master class), très attendus par les cinéastes en herbe, et qui porteront sur les métiers du cinéma (image, son, montage...) et l'écriture (ou la lecture critique) d'un scénario.
Au total, 23 films étaient au programme de la compétition de cette édition pour décrocher l'Olivier d'or dans les sections long et court métrages, film d'animation et documentaire. En décembre prochain, c'est Constantine, capitale de la culture arabe 2015 qui accueillira la 15e édition du FCNFA. "Ce qui lui offrira un tremplin international", assure-t-on.
Après six jours d'une ambiance exceptionnelle et de compétition non-stop, le 14e Festival national culturel du film amazigh a rendu officiellement son verdict, jeudi dernier dans la soirée, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, en presence de deux ministres.
Celui de la Communication et celui de la Jeunesse et des Sports ainsi que des figures du cinéma algérien. Les participants, engagés dans ce concours officiel, ont tous aspiré au podium et aux différents accessits, la plus haute marche du podium étant le fameux Olivier d'or qui a été décerné au film de fiction Justice rendue, d'Ali Reggane, alors que dans la section court métrage, le prix a été attribué à Mourad Bouamrane pour son film Chaâbano, un quotidien sans commentaire.
Sorti en 2014, Justice rendue est une première exploration du genre "thriller" dans laquelle le réalisateur évoque le phénomène du kidnapping, à travers l'histoire d'un écrivain mort de chagrin après le vol de son manuscrit par son éditeur et dont le fils décide de se venger en prenant en otage la fille du plagiaire. Pour le reste de distinctions, les lauréats dans les différentes sections (court et long métrages, documentaire et film d'animation) ont été récompensés de l'Oliver d'or, la plus haute distinction dont le montant n'a pas été dévoilé, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion. Entre autre :
Le documentaire consacré au parcours d'El Hasnaoui, monument de la chanson algérienne de l'exil, Cheikh El Hasnaoui, de la Maison blanche à l'océan bleu du réalisateur Abderrazak Larbi Cherif, a décroché le trophée dans la section documentaire, alors que Ifaz Matoub a été primé pour son film d'animation Innocence. Les prix des meilleures interprétations, féminine et masculine, on été décernés à Cherif Azrou et Soraya Aït Abderrahmane, respectivement pour leurs rôles dans les longs métrages Le chant des cigales d'Ali Berkennou et Awhid (Le solitaire) de Guenif Djamal.
Le prix du meilleur scénario a été attribué à Malika Bouhadef, cinéaste, dont le texte appelé à être développé en un projet de film, sera en lice dans les prochaines éditions annuelles du Festival du film amazigh. Membre du jury dans la section long métrage, le scénariste Tahar Boukella, a mis l'accent sur la nécessité de distinguer, pour ce festival, le film audiovisuel et le film cinématographique, appelant dans ce sens à la création d'une nouvelle section "audiovisuel" permettant aux auteurs de téléfilms de participer à la compétition.
Rabah Boucetta, membre du jury dans la section scénarii, a suggéré, quant à lui, la mise en place dans les prochaines éditions, d'une commission de sélection en amont des films en compétition, appelant à ce propos les cinéastes à améliorer la qualité des scénarios et à s'ouvrir sur d'autres thématiques autres que le drame social.
Pour sa part, le commissaire du 14e Festival du film amazighe, Farid Mahiout a souligné "l'intérêt et l'importance" de cette manifestation culturelle tout en émettant le voeu de voir la prochaine édition "gagner en professionnalisme". Pour rappel, l'événement a été placé sous le thème générique "Histoire et terroir : un passé pour l'avenir".
Le lien entre histoire, terroir, passé et avenir a également pour corollaire la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 14e festival étant organisé dans ce cadre. Dans cet ordre d'idées, le FCNFA s'est fixé comme objectif de "faire la rétrospective de toutes les éditions précédentes en vue d'établir un bilan et des perspectives qui permettront à cette manifestation de connaître un nouvel élan".
En annexe aux films en compétition, les organisateurs ont prévu une série d'hommages rendus sous le thème "Cinéma algérien : cinéma amazigh, naissance et évolution", de même que trois journées d'étude et autres conférences-débats sont au programme "Cinéma amazigh : bilan et perspectives à l'ère des technologies de la communication", "Le rôle du cinéma amazigh dans la transmission de l'histoire de la Révolution algérienne" et "La participation des femmes dans la promotion du cinéma algérien".
Une exposition sur les affiches de films et les coulisses de tournage a été également mise sur pied. Au programme figurent aussi les incontournables ateliers (master class), très attendus par les cinéastes en herbe, et qui porteront sur les métiers du cinéma (image, son, montage...) et l'écriture (ou la lecture critique) d'un scénario.
Au total, 23 films étaient au programme de la compétition de cette édition pour décrocher l'Olivier d'or dans les sections long et court métrages, film d'animation et documentaire. En décembre prochain, c'est Constantine, capitale de la culture arabe 2015 qui accueillira la 15e édition du FCNFA. "Ce qui lui offrira un tremplin international", assure-t-on.


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