Avec les attentats survenus vendredi dernier en France, il est à craindre que des actes islamophobes ne se multiplient. Le dangereux amalgame entre Islam et djihadisme sert toujours les mouvements ultra nationalistes et ceux de l'extrême droite. Avec les attentats survenus vendredi dernier en France, il est à craindre que des actes islamophobes ne se multiplient. Le dangereux amalgame entre Islam et djihadisme sert toujours les mouvements ultra nationalistes et ceux de l'extrême droite. Avec les tragiques évènements que vit la France et au-delà des discours politiques qui fustigent le terrorisme et son impact sur la population, les plus hauts responsables du culte musulman avertissent encore une fois de la dangerosité de la situation faisant un lien entre l'Islam et le radicalisme. Le recteur de la mosquée de Paris et président de la Fédération nationale de l'Islam de France, Dalil Boubekeur, et d'autres personnalités du monde musulman ont tenu à condamner avec vigueur « le terrorisme barbare » qui a endeuillé la capitale française. Des universitaires et théologiens maghrébins ainsi que le représentant du conseil français du culte musulman ont fait savoir dans leurs réactions que le terrorisme sous couvert de la religion n'a aucune relation avec l'Islam qui interdit ce genre de pratiques. Toutefois, la situation fort embarrassante avec la prolifération du djihadisme peut mettre la communauté musulmane en danger face à la montée des groupes ultra nationalistes et ceux rangés dans le mouvement de l'extrême droite. Pour l'heure et même si aucune réaction n'est enregistrée, il est à mettre du côté du discours politique ambiant, des propos un peu abrupts comme ceux de Marine le Pen qui a saisi l'occasion pour appeler les autorités à « expulser les imams fondamentalistes du pays ». Mais qui dit imam, ne dit pas forcément un « radical » et surtout que la majorité de la communauté maghrébine compte en son sein des théologiens modérés et prêchant les valeurs de la tolérance dans une société multiculturelle. Cependant, que ce soit à droite ou à gauche, les hommes politiques français tombent d'accord sur le combat engagé contre le djihadisme. Mais parfois les dérapages et les « abus de langage » mettent en péril l'unité et la cohésion à laquelle a appelé le président français dans les pires moments de son mandat. Il faut dire qu'à ce niveau le rapprochement du camp socialiste avec les représentants du culte musulman n'est pas passé inaperçue. François Hollande qui mise sur l'aide de la communauté musulmane bien représentée, tente de ne pas mélanger entre « extrémistes fanatiques » et les « musulmans modérés ». Le discours officiel malgré quelques « erreurs d'appréciations » ne veut pas d'un discours de ciblage direct incriminant dans les moments de crise les musulmans de France. Abdellah Zekri, secrétaire général du CFCM et président de l'Observatoire national contre l'islamophobie n'a pas hésité à condamné les attentats de Paris en parlant de lâcheté et de barbarie. Pour lui « ce terrorisme il faut l'éradiquer totalement car il ne peut y avoir de discussions possibles avec de tels fanatiques ». Mais toujours est-il que cet observatoire se démarque nettement de l'Islam radical qui veut présenter une image hideuse de la deuxième religion de la France. L'observatoire qui, rappelons-le, a recensé plusieurs actes anti-musulmans durant cette année avec 330 entre injures, menaces et parfois des agressions. Il fallait en somme s'attendre à des réactions de haine et de propos anti-musulmans qui mettent toute la communauté dans le même sac. Pour Abdellah Zekri « l'islamophobie, via la cyber-haine, est en forte progression à travers les courriels en chaîne à l'origine d'une propagation de menaces envers les musulmans et l'Islam. Il y a une forte inquiétude devant cette diffusion massive et invisible du slogan de haine et de rejet à l'égard des citoyens français de confession musulmane ». C'est en effet depuis janvier 2015 suite à l'attentat de Charlie Hebdo que ces réactions ont été enregistrées. Le climat politique déjà tendu à l'approche électorale met toujours en relief la responsabilité des musulmans autour de la violence et les actes terroristes. Le président du CFCM considère ainsi « qu'à l'approche des futures élections et au vu du climat politique actuel, où l'on assiste à une hystérie généralisée d'une certaine classe politique qui considère que les maux de la France viennent des musulmans et de l'Islam, il est fort à parier que l'escalade va continuer. Les musulmans en ont assez d'être considérés comme les lépreux de la République ». Avec les tragiques évènements que vit la France et au-delà des discours politiques qui fustigent le terrorisme et son impact sur la population, les plus hauts responsables du culte musulman avertissent encore une fois de la dangerosité de la situation faisant un lien entre l'Islam et le radicalisme. Le recteur de la mosquée de Paris et président de la Fédération nationale de l'Islam de France, Dalil Boubekeur, et d'autres personnalités du monde musulman ont tenu à condamner avec vigueur « le terrorisme barbare » qui a endeuillé la capitale française. Des universitaires et théologiens maghrébins ainsi que le représentant du conseil français du culte musulman ont fait savoir dans leurs réactions que le terrorisme sous couvert de la religion n'a aucune relation avec l'Islam qui interdit ce genre de pratiques. Toutefois, la situation fort embarrassante avec la prolifération du djihadisme peut mettre la communauté musulmane en danger face à la montée des groupes ultra nationalistes et ceux rangés dans le mouvement de l'extrême droite. Pour l'heure et même si aucune réaction n'est enregistrée, il est à mettre du côté du discours politique ambiant, des propos un peu abrupts comme ceux de Marine le Pen qui a saisi l'occasion pour appeler les autorités à « expulser les imams fondamentalistes du pays ». Mais qui dit imam, ne dit pas forcément un « radical » et surtout que la majorité de la communauté maghrébine compte en son sein des théologiens modérés et prêchant les valeurs de la tolérance dans une société multiculturelle. Cependant, que ce soit à droite ou à gauche, les hommes politiques français tombent d'accord sur le combat engagé contre le djihadisme. Mais parfois les dérapages et les « abus de langage » mettent en péril l'unité et la cohésion à laquelle a appelé le président français dans les pires moments de son mandat. Il faut dire qu'à ce niveau le rapprochement du camp socialiste avec les représentants du culte musulman n'est pas passé inaperçue. François Hollande qui mise sur l'aide de la communauté musulmane bien représentée, tente de ne pas mélanger entre « extrémistes fanatiques » et les « musulmans modérés ». Le discours officiel malgré quelques « erreurs d'appréciations » ne veut pas d'un discours de ciblage direct incriminant dans les moments de crise les musulmans de France. Abdellah Zekri, secrétaire général du CFCM et président de l'Observatoire national contre l'islamophobie n'a pas hésité à condamné les attentats de Paris en parlant de lâcheté et de barbarie. Pour lui « ce terrorisme il faut l'éradiquer totalement car il ne peut y avoir de discussions possibles avec de tels fanatiques ». Mais toujours est-il que cet observatoire se démarque nettement de l'Islam radical qui veut présenter une image hideuse de la deuxième religion de la France. L'observatoire qui, rappelons-le, a recensé plusieurs actes anti-musulmans durant cette année avec 330 entre injures, menaces et parfois des agressions. Il fallait en somme s'attendre à des réactions de haine et de propos anti-musulmans qui mettent toute la communauté dans le même sac. Pour Abdellah Zekri « l'islamophobie, via la cyber-haine, est en forte progression à travers les courriels en chaîne à l'origine d'une propagation de menaces envers les musulmans et l'Islam. Il y a une forte inquiétude devant cette diffusion massive et invisible du slogan de haine et de rejet à l'égard des citoyens français de confession musulmane ». C'est en effet depuis janvier 2015 suite à l'attentat de Charlie Hebdo que ces réactions ont été enregistrées. Le climat politique déjà tendu à l'approche électorale met toujours en relief la responsabilité des musulmans autour de la violence et les actes terroristes. Le président du CFCM considère ainsi « qu'à l'approche des futures élections et au vu du climat politique actuel, où l'on assiste à une hystérie généralisée d'une certaine classe politique qui considère que les maux de la France viennent des musulmans et de l'Islam, il est fort à parier que l'escalade va continuer. Les musulmans en ont assez d'être considérés comme les lépreux de la République ».