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116 actes anti-musulmans en France
La communauté musulmane ciblée
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2015

Le mois de janvier a recensé plus de 116 actes anti-musulmans en France. Une poussée qui inquiète aussi bien la communauté musulmane que les officiels de l'Hexagone.
Le mois de janvier a recensé plus de 116 actes anti-musulmans en France. Une poussée qui inquiète aussi bien la communauté musulmane que les officiels de l'Hexagone.
Il fallait s'y attendre. Les actes terroristes perpétrés contre le magazine satirique Charlie Hebdo ont justifié des réactions anti-Islam à travers des menaces contre le Conseil français du culte musulman et des affiches xénophobes sur certains murs des grandes villes.
Cette façon de faire a toujours été fonctionnelle chez les tenants du discours anti-musulman chez les ultras parmi l'extrême droite et ceux qui se revendiquent du bloc identitaire. Selon le président de l'observatoire national contre l'islamophobie, Abdelllah Zekri, "cette situation est inadmissible et nous demandons aux pouvoirs publics de passer à l'acte afin de mettre terme à ce fléau".
Un fléau qui n'épargne pas la communauté musulmane constituée de Maghrébins dont une large proportion d'Algériens qui vivent mal ces menaces. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) établit en effet que 28 actes contre les lieux de culte ont été enregistrés et 88 autres menaces sans compter la profanation de tombes dans les carrés musulmans.
Un mode opératoire qui reste selon les spécialistes du culte musulman "une manière d'exprimer le rejet de la religion musulmane de l'Hexagone". Riche de ses 4,7 millions de musulmans, la France reste le pays d'Europe qui la plus grande population de confession musulmane.
La stigmatisation des musulmans, explique un des cadres du CFCM, est entretenue par "la confusion entre une religion paisible et l'islamisme comme doctrine sectaire". Cette confusion est causée par une "mauvaise compréhension de l'Islam et des interprétations erronées autour de la jurisprudence" déplore Dalil Boubekeur le recteur de la Mosquée de Paris dans une récente interview. Cette crise qui affecte grandement la deuxième religion de France a fait réagir les officiels de l'Etat français.
Le Premier ministre Manuel Valls avait estimé il y a quelques jours que "l'Etat ne permettra à aucun de toucher à une religion dont l'Etat garantit le libre exercice de culte". Le CFCM et la Mosquée de Paris ont signalé que les actes islamophobes qui ne cessent de progresser depuis quelques années ont permis aux représentants de l'Islam modéré de relancer des actions de sensibilisation et d'explication autour des vraies valeurs de cette religion. Cette peur qui s'installe chez les Algériens de France qui sont les plus représentatifs de l'Islam en France peut "pousser au pourrissement et fracturer la société en des camps distincts".
Pour contrer les actes islamophobes, le gouvernement français compte intensifier les enquêtes sur les auteurs de ces actions. Parmi les actions à entamer, il y a celle de protéger les lieux de culte et certains quartiers où vivent les populations musulmanes. Mais cela suffit-il réellement pour endiguer la menace islamophobe ? Nul doute que l'angoisse de vivre dans le chaos de la peur est perçue comme une crise qui a besoin de toutes les volontés pour être désamorcée.
Il fallait s'y attendre. Les actes terroristes perpétrés contre le magazine satirique Charlie Hebdo ont justifié des réactions anti-Islam à travers des menaces contre le Conseil français du culte musulman et des affiches xénophobes sur certains murs des grandes villes.
Cette façon de faire a toujours été fonctionnelle chez les tenants du discours anti-musulman chez les ultras parmi l'extrême droite et ceux qui se revendiquent du bloc identitaire. Selon le président de l'observatoire national contre l'islamophobie, Abdelllah Zekri, "cette situation est inadmissible et nous demandons aux pouvoirs publics de passer à l'acte afin de mettre terme à ce fléau".
Un fléau qui n'épargne pas la communauté musulmane constituée de Maghrébins dont une large proportion d'Algériens qui vivent mal ces menaces. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) établit en effet que 28 actes contre les lieux de culte ont été enregistrés et 88 autres menaces sans compter la profanation de tombes dans les carrés musulmans.
Un mode opératoire qui reste selon les spécialistes du culte musulman "une manière d'exprimer le rejet de la religion musulmane de l'Hexagone". Riche de ses 4,7 millions de musulmans, la France reste le pays d'Europe qui la plus grande population de confession musulmane.
La stigmatisation des musulmans, explique un des cadres du CFCM, est entretenue par "la confusion entre une religion paisible et l'islamisme comme doctrine sectaire". Cette confusion est causée par une "mauvaise compréhension de l'Islam et des interprétations erronées autour de la jurisprudence" déplore Dalil Boubekeur le recteur de la Mosquée de Paris dans une récente interview. Cette crise qui affecte grandement la deuxième religion de France a fait réagir les officiels de l'Etat français.
Le Premier ministre Manuel Valls avait estimé il y a quelques jours que "l'Etat ne permettra à aucun de toucher à une religion dont l'Etat garantit le libre exercice de culte". Le CFCM et la Mosquée de Paris ont signalé que les actes islamophobes qui ne cessent de progresser depuis quelques années ont permis aux représentants de l'Islam modéré de relancer des actions de sensibilisation et d'explication autour des vraies valeurs de cette religion. Cette peur qui s'installe chez les Algériens de France qui sont les plus représentatifs de l'Islam en France peut "pousser au pourrissement et fracturer la société en des camps distincts".
Pour contrer les actes islamophobes, le gouvernement français compte intensifier les enquêtes sur les auteurs de ces actions. Parmi les actions à entamer, il y a celle de protéger les lieux de culte et certains quartiers où vivent les populations musulmanes. Mais cela suffit-il réellement pour endiguer la menace islamophobe ? Nul doute que l'angoisse de vivre dans le chaos de la peur est perçue comme une crise qui a besoin de toutes les volontés pour être désamorcée.


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