L'augmentation de la résistance aux antibiotiques représente "un immense danger pour la santé mondiale", a indiqué lundi la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Margaret Chan, en présentant la première enquête de son organisation sur ce thème. Cette résistance, a ajouté le Dr Chan, "atteint des niveaux dangereusement élevés dans toutes les parties du monde". L'augmentation de la résistance aux antibiotiques représente "un immense danger pour la santé mondiale", a indiqué lundi la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Margaret Chan, en présentant la première enquête de son organisation sur ce thème. Cette résistance, a ajouté le Dr Chan, "atteint des niveaux dangereusement élevés dans toutes les parties du monde". L'enquête, publiée lundi à Genève, révèle que toute personne peut être un jour affectée par une infection résistante à ces médicaments. La résistance aux antibiotiques, également appelée l'antibiorésistance, survient lorsqu'une bactérie évolue et devient résistante aux antibiotiques utilisés pour traiter les infections, selon l'OMS. Ce fléau mondial est surtout lié à la surconsommation d'antibiotiques et à leur mauvaise utilisation. Mais près de la moitié (44 %) des personnes ayant participé à l'enquête, qui ne se prétend pas exhaustive et qui a été réalisée par l'OMS dans 12 pays, pensent que la résistance aux antibiotiques n'est un problème que pour les personnes qui abusent des antibiotiques. Deux tiers des personnes interrogées pensent aussi qu'il n'y aucun risque d'infection résistante aux médicaments chez les individus qui prennent correctement le traitement antibiotique qui leur a été prescrit. "En réalité, n'importe qui peut à tout moment et dans n'importe quel pays être atteint d'une infection résistante aux antibiotiques", souligne l'OMS, qui lance du 16 au 22 novembre la première "Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques". En avril dernier, l'OMS avait déploré que les services de santé dans le monde n'agissent pas suffisamment contre le mauvais usage des antibiotiques, ce qui conforte la résistance aux médicaments et entraîne des décès dus à des maladies pourtant guérissables. "L'un des plus grands défis sanitaires du XXIe siècle nécessitera un changement mondial de comportement de la part des individus comme des sociétés", a remarqué pour sa part le Dr Keiji Fukuda, représentant spécial du directeur général pour la résistance aux antimicrobiens. Trois quarts des personnes interrogées pensent ainsi que la résistance aux antibiotiques survient lorsque l'organisme devient résistant aux antibiotiques. En réalité, ce sont les bactéries - et non les êtres humains ou les animaux - qui deviennent résistantes aux antibiotiques et leur propagation est la cause des infections difficiles à traiter. Pour mettre fin à ce phénomène, l'OMS recommande de ne prendre des antibiotiques que s'ils ont été prescrits par un médecin, de toujours suivre jusqu'au bout le traitement prescrit même lorsqu'on se sent mieux, de ne jamais utiliser des antibiotiques restants d'une prescription précédente et de ne jamais partager des antibiotiques avec d'autres personnes. L'enquête, publiée lundi à Genève, révèle que toute personne peut être un jour affectée par une infection résistante à ces médicaments. La résistance aux antibiotiques, également appelée l'antibiorésistance, survient lorsqu'une bactérie évolue et devient résistante aux antibiotiques utilisés pour traiter les infections, selon l'OMS. Ce fléau mondial est surtout lié à la surconsommation d'antibiotiques et à leur mauvaise utilisation. Mais près de la moitié (44 %) des personnes ayant participé à l'enquête, qui ne se prétend pas exhaustive et qui a été réalisée par l'OMS dans 12 pays, pensent que la résistance aux antibiotiques n'est un problème que pour les personnes qui abusent des antibiotiques. Deux tiers des personnes interrogées pensent aussi qu'il n'y aucun risque d'infection résistante aux médicaments chez les individus qui prennent correctement le traitement antibiotique qui leur a été prescrit. "En réalité, n'importe qui peut à tout moment et dans n'importe quel pays être atteint d'une infection résistante aux antibiotiques", souligne l'OMS, qui lance du 16 au 22 novembre la première "Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques". En avril dernier, l'OMS avait déploré que les services de santé dans le monde n'agissent pas suffisamment contre le mauvais usage des antibiotiques, ce qui conforte la résistance aux médicaments et entraîne des décès dus à des maladies pourtant guérissables. "L'un des plus grands défis sanitaires du XXIe siècle nécessitera un changement mondial de comportement de la part des individus comme des sociétés", a remarqué pour sa part le Dr Keiji Fukuda, représentant spécial du directeur général pour la résistance aux antimicrobiens. Trois quarts des personnes interrogées pensent ainsi que la résistance aux antibiotiques survient lorsque l'organisme devient résistant aux antibiotiques. En réalité, ce sont les bactéries - et non les êtres humains ou les animaux - qui deviennent résistantes aux antibiotiques et leur propagation est la cause des infections difficiles à traiter. Pour mettre fin à ce phénomène, l'OMS recommande de ne prendre des antibiotiques que s'ils ont été prescrits par un médecin, de toujours suivre jusqu'au bout le traitement prescrit même lorsqu'on se sent mieux, de ne jamais utiliser des antibiotiques restants d'une prescription précédente et de ne jamais partager des antibiotiques avec d'autres personnes.