Quand les bactéries sont soumises à des traitements antibiotiques, elles finissent par développer des résistances contre des antibiotiques auxquelles elles étaient auparavant sensibles : on parle de “résistances acquises”. Selon l'OMS, cette résistance aux antibiotiques constitue une réaction naturelle aux microbes contenus dans les médicaments, mais elle peut être endiguée par un recours prudent et approprié aux antibiotiques. Toujours selon l'OMS, L'émergence et la propagation de germes pathogènes résistant aux médicaments se sont accélérées et de plus en plus de médicaments essentiels deviennent inefficaces. La preuve, En 2010, près d'un demi-million de personnes ont contracté des formes de tuberculose multi résistante aux antibiotiques et un tiers d'entre elles en sont mortes. En Algérie, plusieurs praticiens de la santé critiquent le lancement en grande pompe du centre national de référence des mécanismes de résistance aux antibiotiques, relevant de l'Institut Pasteur en 2011 présumé lutter contre la résistance aux antimicrobiens. Selon ces derniers, aucune incidence significative dans la prévention de cette menace n'a été enregistrée, pis, la prévalence des infections nosocomiales dues aux bactéries résistantes aux antibiotiques continuent de tuer anonymement en absence de systèmes d'information efficient.