Aujourd'hui, dans les débats, on s'insulte dans des camps opposés ou dans un même parti, ces clashes traduisent-ils l'absence de débat d'idées sur la scène politique algérienne ? Aussi étonnant que cela puisse paraître la scène politique nationale est bien plus apaisée et courtoise qu'elle ne le fut depuis l'Indépendance. Aujourd'hui, dans les débats, on s'insulte dans des camps opposés ou dans un même parti, ces clashes traduisent-ils l'absence de débat d'idées sur la scène politique algérienne ? Aussi étonnant que cela puisse paraître la scène politique nationale est bien plus apaisée et courtoise qu'elle ne le fut depuis l'Indépendance. La simple lecture suffit à convaincre toute personne sceptique sur ce point. Elle montre parfaitement que les attaques émises par les différents camps politiques proviennent de tous les rangs et sont d'une violence verbale sans aucune retenue. Cette fois-ci encore, lors de l'ouverture de la session ordinaire du bureau politique de son parti jeudi dernier à Alger, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, ne cesse de se distinguer par ses tirs croisés contre nombre de personnages politiques, en l'occurrence, Ali Haddad, Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia. Louisa Hanoune n'est pas parti par quatre chemins en criant tout haut à ceux qui veulent l'entendre que "Chaque jour, on confirme l'existence d'un pouvoir parallèle qui s'immisce dans tous les domaines (...) Comme si on avait plusieurs Premiers ministres ou plusieurs présidents". "On a constaté que le président du FCE, Ali Haddad, a rencontré seul le ministre de l'Energie. Cet entrepreneur est ensuite sorti pour parler seul en son nom et celui du ministre de l'Energie en annonçant une nouvelle orientation en matière d'hydrocarbures", a-telle ajouté. Le patron du FLN, Amar Saâdani et celui du RND, Ahmed Ouyahia, ne sont pas épargnés par les critiques de la secrétaire générale du PT, qui ressemblent, selon elle, à "deux femmes mariées à un seul homme et qui sont continuellement en concurrence pour le satisfaire". "Ils se prennent pour les tuteurs du président de la République ! C'est strictement interdit de détourner les prérogatives du président(...). Il a toujours voulu concentrer tous les pouvoirs à son niveau", a-t-elle lancé avant d'ajouter : "Ils ont dépassé toutes les limites ! Ils sont l'Etat, le président de la République et le peuple, c'est une dérive". Il faut dire que, de par ses positions politiques et surtout ses déclarations fracassantes, elle laisse très peu d'observateurs insensibles. Certains de ses adversaires politiques en savent quelque chose. Mais elle affectionne aussi, et cela depuis de longues années déjà, d'avoir dans sa ligne de mire des officiels, des ministres notamment, qu'elle critique sans ménagement de temps à autre. De Amar Saâdani, le secrétaire général du FLN, au conseiller du président de la République, Saïd Bouteflika, en passant par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, Louisa Hanoune a fait des siennes ces dernières semaines. Au jour d'aujourd'hui les orateurs s'affrontent sur des questions, certes chaudes, mais qui tiennent du discours populiste. Ce sont de vrais enjeux mais ce que cela traduit est beaucoup plus le manque d'un débat politique et idéologique encadré et la volonté partagée de faire en sorte de ne pas dépasser les limites autorisées par une sorte de consensus mou. Dire que ces remarques sont "violentes" est du même niveau que de s'interroger sur les conséquences. Un débat sur des valeurs aussi abstraites ne cache-t-il pas le manque de vrais débats d'opinion et de fond ? En quoi est-ce le symbole d'un fossé politique de plus en plus étroit entre nos formations politiques. La simple lecture suffit à convaincre toute personne sceptique sur ce point. Elle montre parfaitement que les attaques émises par les différents camps politiques proviennent de tous les rangs et sont d'une violence verbale sans aucune retenue. Cette fois-ci encore, lors de l'ouverture de la session ordinaire du bureau politique de son parti jeudi dernier à Alger, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, ne cesse de se distinguer par ses tirs croisés contre nombre de personnages politiques, en l'occurrence, Ali Haddad, Amar Saâdani et Ahmed Ouyahia. Louisa Hanoune n'est pas parti par quatre chemins en criant tout haut à ceux qui veulent l'entendre que "Chaque jour, on confirme l'existence d'un pouvoir parallèle qui s'immisce dans tous les domaines (...) Comme si on avait plusieurs Premiers ministres ou plusieurs présidents". "On a constaté que le président du FCE, Ali Haddad, a rencontré seul le ministre de l'Energie. Cet entrepreneur est ensuite sorti pour parler seul en son nom et celui du ministre de l'Energie en annonçant une nouvelle orientation en matière d'hydrocarbures", a-telle ajouté. Le patron du FLN, Amar Saâdani et celui du RND, Ahmed Ouyahia, ne sont pas épargnés par les critiques de la secrétaire générale du PT, qui ressemblent, selon elle, à "deux femmes mariées à un seul homme et qui sont continuellement en concurrence pour le satisfaire". "Ils se prennent pour les tuteurs du président de la République ! C'est strictement interdit de détourner les prérogatives du président(...). Il a toujours voulu concentrer tous les pouvoirs à son niveau", a-t-elle lancé avant d'ajouter : "Ils ont dépassé toutes les limites ! Ils sont l'Etat, le président de la République et le peuple, c'est une dérive". Il faut dire que, de par ses positions politiques et surtout ses déclarations fracassantes, elle laisse très peu d'observateurs insensibles. Certains de ses adversaires politiques en savent quelque chose. Mais elle affectionne aussi, et cela depuis de longues années déjà, d'avoir dans sa ligne de mire des officiels, des ministres notamment, qu'elle critique sans ménagement de temps à autre. De Amar Saâdani, le secrétaire général du FLN, au conseiller du président de la République, Saïd Bouteflika, en passant par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, Louisa Hanoune a fait des siennes ces dernières semaines. Au jour d'aujourd'hui les orateurs s'affrontent sur des questions, certes chaudes, mais qui tiennent du discours populiste. Ce sont de vrais enjeux mais ce que cela traduit est beaucoup plus le manque d'un débat politique et idéologique encadré et la volonté partagée de faire en sorte de ne pas dépasser les limites autorisées par une sorte de consensus mou. Dire que ces remarques sont "violentes" est du même niveau que de s'interroger sur les conséquences. Un débat sur des valeurs aussi abstraites ne cache-t-il pas le manque de vrais débats d'opinion et de fond ? En quoi est-ce le symbole d'un fossé politique de plus en plus étroit entre nos formations politiques.