Le gouvernement envisage d'abandonner la politique de subvention généralisée des prix, a annoncé, ce mercredi 2 décembre, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances. Le gouvernement envisage d'abandonner la politique de subvention généralisée des prix, a annoncé, ce mercredi 2 décembre, Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances. "Nous avons une stratégie pour sortir, d'ici à deux ou trois ans, des subventions généralisées des prix pour aller à une vérité des prix, puis nous allons procéder à un soutien frontal à travers l'octroi d'une sorte de deuxième salaire pour les citoyens ayant des revenus inférieurs à un certain seuil", a expliqué Benkhalfa sur la radio. Le gouvernement veut que les prix des produits de base comme le lait, le sucre ou l'huile, "augmentent progressivement". Selon le ministre, le gouvernement compte également libérer progressivement, dès 2016, les prix des produits tels ceux des carburants, de l'électricité et du gaz, pour les remettre "à leur valeur réelle. Nous ne pouvons plus vivre dans le même confort" assène-t-il, rappelant que l'électricité est subventionnée à plus de 70 %, de même que le sucre, le lait ou la semoule et qu'il s'agit, dorénavant, d'en libérer "progressivement" le coût. C'est la première fois qu'un responsable du gouvernement évoque, de manière précise, un abandon des subventions généralisées. De nombreux experts ont appelé à plusieurs reprises les autorités à abandonner ce système qui ne profite pas forcément aux couches les plus défavorisées de la population. Selon le ministre, le maintien du système actuel favorise le gaspillage. "Nous allons progressivement libérer les prix parce que nous sommes à un niveau de gaspillage qui n'est supportable par aucune économie", a-t-il expliqué. "Aucun pays ne peut maintenir, dans une telle conjoncture, 1 800 milliards DA (19 milliards de dollars) de transferts sociaux", a-t-il reconnu. Concernant le volet fiscal, le ministre signale que le pays entend récupérer par ce biais environ 3.000 milliards DA "afin d'assurer la transition du pays, de l'économie du pétrole à celle de l'économie réelle". La "loi de finances pour 2016, qui vient d'être adoptée par l'APN va, assure-t-il, décourager les importations inutiles, permettre une lutte plus efficience contre la désorganisation du marché en allant vers la vérité des prix" et lutte contre le gaspillage et les trafics en tous genres. Concernant l'ouverture du capital des entreprises publiques au privé, il garantit que celui-ci ne dépassera pas les 34 % ajoutant qu'elle est exclusivement destinée aux investisseurs locaux et "pas aux étrangers". "Nous avons une stratégie pour sortir, d'ici à deux ou trois ans, des subventions généralisées des prix pour aller à une vérité des prix, puis nous allons procéder à un soutien frontal à travers l'octroi d'une sorte de deuxième salaire pour les citoyens ayant des revenus inférieurs à un certain seuil", a expliqué Benkhalfa sur la radio. Le gouvernement veut que les prix des produits de base comme le lait, le sucre ou l'huile, "augmentent progressivement". Selon le ministre, le gouvernement compte également libérer progressivement, dès 2016, les prix des produits tels ceux des carburants, de l'électricité et du gaz, pour les remettre "à leur valeur réelle. Nous ne pouvons plus vivre dans le même confort" assène-t-il, rappelant que l'électricité est subventionnée à plus de 70 %, de même que le sucre, le lait ou la semoule et qu'il s'agit, dorénavant, d'en libérer "progressivement" le coût. C'est la première fois qu'un responsable du gouvernement évoque, de manière précise, un abandon des subventions généralisées. De nombreux experts ont appelé à plusieurs reprises les autorités à abandonner ce système qui ne profite pas forcément aux couches les plus défavorisées de la population. Selon le ministre, le maintien du système actuel favorise le gaspillage. "Nous allons progressivement libérer les prix parce que nous sommes à un niveau de gaspillage qui n'est supportable par aucune économie", a-t-il expliqué. "Aucun pays ne peut maintenir, dans une telle conjoncture, 1 800 milliards DA (19 milliards de dollars) de transferts sociaux", a-t-il reconnu. Concernant le volet fiscal, le ministre signale que le pays entend récupérer par ce biais environ 3.000 milliards DA "afin d'assurer la transition du pays, de l'économie du pétrole à celle de l'économie réelle". La "loi de finances pour 2016, qui vient d'être adoptée par l'APN va, assure-t-il, décourager les importations inutiles, permettre une lutte plus efficience contre la désorganisation du marché en allant vers la vérité des prix" et lutte contre le gaspillage et les trafics en tous genres. Concernant l'ouverture du capital des entreprises publiques au privé, il garantit que celui-ci ne dépassera pas les 34 % ajoutant qu'elle est exclusivement destinée aux investisseurs locaux et "pas aux étrangers".